Empêchés de manifester, militants et citoyens se sont mobilisés toute la journée sur la toile et aux balcons. Quelques rassemblements ont également eu lieu, mais sont restés marginaux.
« C’est la première fois en 75 ans que l’on ne marche pas, à l’exception des années de guerre ». Devant les portes de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, Fabien Roussel est venu, au petit matin de ce Premier mai si particulier, distribuer aux soignants qui terminaient leur nuit de garde, un brin de muguet. Pas de manifestations, mais quelques mots échangés avec ceux qui sont chaque jour, confrontés à ce virus, « c’est le muguet du Parti communiste Français, c’est offert ». Pour le secrétaire national du PCF, pas question de braver le confinement, mais bien de « marquer le coup devant cet hôpital, de nous manifester auprès du monde du travail, sur le terrain ».