Castelsarrasin: Il n’y a plus de liste progressiste, citoyenne et écologique…

Communiqué

Les communistes de Castelsarrasin sont fiers d’avoir participé activement à la création et à l’animation de la liste citoyenne. Une liste qui malgré l’adversité a su prendre sa place, avec près de 7% des suffrages, dans le paysage des municipales et porter des valeurs écologistes, citoyennes et progressistes.

Dans le droit fil de l’expression de l’assemblée citoyenne représentée par Mme Tardin et M. Pabanel au lendemain du 1er tour, nous refusons d’appeler à voter pour l’un ou l’autre des 3 candidats restant en lice.

Les valeurs et propositions de la liste citoyenne n’ont pas trouvé d’écho chez les candidats restants plus occupés à se placer qu’à servir les intérêts de la commune. Entre M. Benech qui négocie avec M. Angles, lui-même prêt à discuter avec l’extrême droite du RN/FN M. Lopez à Moissac, et M. Bésiers qui poursuit sa politique néolibérale, il n’y a que peu de place à l’expression des réels besoins citoyens.

Une telle indigence d’idéaux humains et de contenus, même s’ils apparaissent parfois sur des catalogues de papier glacé nous conforte dans notre expression et notre choix de laisser libre chacun de voter ou pas le 28 juin.

Les communistes combatifs et déterminés s’adressent donc à toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas, dans les luttes, dans les entreprises, celles et ceux qui refusent la casse du service public, pour poursuivre la réflexion entamée avec l’assemblée citoyenne et faire vivre les propositions écologistes, citoyennes et démocratiques que nous porterons collectivement dans les prochaines échéances électorales ou sociales.

 

Castelsarrasin le 5 juin 2020

PCF des Cantons de Castelsarrasin/Moissac/Valence et Pays de Serres

Qui veut la peau des enseignants français ? In Caf. Péda.

Qui n’a pas encore tapé sur les professeurs ? Alors que de nombreux parents sont impatients de remettre leurs enfants à l’école, ils constatent que celle-ci ne les prend pas ou seulement une partie de la semaine. Cela alimente un « prof bashing » qui atteint de nouveaux sommets en ce sommet. Il est alimenté par certains médias. Mais pourquoi font-ils cela ?

« Le retour de la vie économique butte sur l’impossibilité pour les enfants d’aller à l’école… Un ministre en première ligne dit en privé « si les salariés de la grande distribution avaient été aussi courageux que l’éducation nationale les français n’auraient rien eu à manger ». L’éditorial de Dominique Seux sur France Inter le 8 juin  a fait bondir de nombreux enseignants par sa triple perfidie.

Il a été suivi dans la foulée de propos du même style sur BFM et Cnews. Ainsi, BFM parle de « professeurs décrocheurs » et de leur « appréhension à revenir en classe ». L’Opinion évoque « un ancien membre de cabinet ministériel » qui parle de « professeurs en roue libre bien décidés à glisser doucement vers les grandes vacances ». Et la liste n’est certainement pas close autour de lâcheté des profs responsables du non retour en classe des élèves. D’autres médias vont probablement servir la même campagne avec les mêmes références. Alors reprenons les arguments utilisés. Continuer la lecture de Qui veut la peau des enseignants français ? In Caf. Péda.