C’est avec une grande tristesse que les militants-tes de tous horizons (associatifs, sportifs, syndicaux, et politiques) ont assistés-es ce soir à la victoire des forces obscures sur la Ville des justes. Les résultats sont sans appel et ils témoignent avant tout du repli perceptible depuis plusieurs années d’habitants-tes qui de crises économiques en crise sanitaire choisissent d’abandonner les valeurs fondamentales de la République au profit de leur pré carré, au mépris de l’histoire de leur ville.
Entre une droite locale qui a donné les clés de la ville au RN et d’anciens responsables locaux à la pensée tortueuse et manœuvrière, les quelques dizaines de citoyens-nes engagées dans le collectif TEMS ont su redonner de la confiance, de l’espoir et de l’élan… en vain !
Nous aurons le temps d’étudier les raisons de ce naufrage démocratique mais d’ores et déjà, des élus-es de la droite moissagaises sortante se vantaient ce soir d’avoir participé à la victoire de la peste brune pendant que d’autres n’avaient même pas fait l’effort de venir assister aux résultats.
Quelle honte ! Quelle ignominie ! Quelle bassesse !
Avec 62 % des voix exprimées, nous sommes loin de l’électorat habituel Lepéniste. Certains-nes à droite vont avoir du mal à se regarder dans la glace pour avoir ainsi jeté en pâture la 3ème ville de notre département.
Mais soyons honnêtes, ils n’ont pas été seuls à la manœuvre. Ce soir, à la proclamation des résultats, tout le monde s’accordait à compter les absents et pas n’importe lesquels. Ou étaient-ils les donneurs de leçons, l’ancien maire, les anciens élus-es et leurs affidés-es, ces responsables de club toujours à ergoter ? Ou étaient-ils donc ? Au club de la déchéance, ils pourront comme ces autres qui se sont bien gardés d’intervenir dans la campagne, raser les murs avant que de nombreux citoyens ne leur demandent des comptes.
Pendant la guerre, il y eu des gens courageux cachant des enfants juifs pour les sauver, des résistants qui organisèrent les ravitaillements, les transports, les faux papiers… Aujourd’hui, la honte a franchi les rues de Moissac, dans une capitulation aux relents de bassesses politicardes et au panthéon des dos tournés, la liste de noms s’est allongée ce soir encore. Les errements d’une droite divisée comme des caciques locaux ayant fait l’histoire de la ville durant 30 ans ont porté le Rhaine à l’Hôtel de Ville.
Qu’ils et elles en assument cette responsabilité devant l’histoire !
Enfin, je voulais saluer ce soir la dignité, l’humanisme des membres du collectif TEMS, saluer l’intégrité de sa représentante, Estelle, de celles et ceux qui ont travaillé sans relâche depuis 3, 4 ou 5 ans loin des magouilles politiciennes pour construire un espoir. Je les salue et les remercie car ils sont l’honneur de notre ville et, je l’espère un avenir qui nous permettra de tourner la page de cette parenthèse de la haine et de l’exclusion.
Moissac est tombée, les armes à la main mais je veux faire ici le pari du retour des valeurs de la République : Fraternité, Liberté, Egalité et Laïcité, pour que tous nos enfants aient un meilleur avenir.
Attelons-nous dés maintenant à la tâche, éduquons, construisons, élaborons ensemble un nouveau Moissac que nous saurons sortir de la nuit et du brouillard !
C’est avec une grande tristesse que les militants-tes de tous horizons (associatifs, sportifs, syndicaux, et politiques) ont assistés-es ce soir à la victoire des forces obscures sur la Ville des justes. Les résultats sont sans appel et ils témoignent avant tout du repli perceptible depuis plusieurs années d’habitants-tes qui de crises économiques en crise sanitaire choisissent d’abandonner les valeurs fondamentales de la République au profit de leur pré carré, au mépris de l’histoire de leur ville.
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