Le conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat choisit d’alourdir la facture des locataires malgré un contexte économique difficile

La Confédération Nationale du Logement (CNL) déplore profondément la décision prise aujourd’hui par le conseil d’administration de Tarn et Garonne Habitat d’augmenter les loyers au 1er janvier 2025 (11 voix pour et 9 contre), suivant ainsi l’Indice de Référence des Loyers de +3,26 %. Ce choix, pris sans considération réelle de l’impact sur le pouvoir d’achat des ménages, accentue la précarité d’un nombre croissant de locataires.

Julien Sueres, représentant de la CNL, exprime l’indignation de l’association : « Nous ne pouvons accepter que Tarn et Garonne Habitat, organisme public, fasse le choix d’une politique de hausse des loyers alors que tant de familles peinent à se nourrir et à chauffer leur logement. Cette décision va aggraver encore davantage les inégalités sociales et créer de nouveaux impayés, un coût pour tous. »

Face à cette décision regrettable, la CNL poursuivra et intensifiera sa mobilisation pour défendre les intérêts des locataires. Dans ce cadre, la CNL renforce sa campagne autour de sa pétition nationale pour exiger le gel des loyers et pour la construction massive de logements sociaux (HLM), appelant à des actions concrètes et urgentes pour répondre à la crise du logement.

La CNL appelle également l’État à prendre ses responsabilités et demande la mise en place de mesures compensatoires pour protéger les locataires. En dépit de cette décision défavorable, la CNL continuera d’exiger un gel des loyers et de militer pour des solutions durables, en réunissant le soutien des locataires et des acteurs locaux. Toutes les informations sur la pétition de la CNL sont accessibles via le lien suivant :

https://www.change.org/p/pour-le-gel-des-loyers-et-la-construction-massive-de-logements-sociaux-neufs

Budget 2025 : le gouvernement rouvre la chasse aux fonctionnaires

L’exécutif voudrait réaliser des économies sur le dos des agents de la fonction publique, en augmentant le nombre de jours de carence, qui passerait d’un à trois. Un projet populiste, unanimement dénoncé par les syndicats.

 

Stigmatisation des fonctionnaires, épisode 292. Le gouvernement de Michel Barnier a enfin précisé la manière dont il comptait procéder pour réaliser 5 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour boucler le budget 2025. S

Sans grande surprise, les agents de la fonction publique vont payer un lourd tribut, à travers l’augmentation des jours de carence en cas d’arrêt maladie, qui passeraient à trois contre un actuellement, et le plafonnement à 90 % de la rémunération des trois premiers mois d’arrêt, contre 100 % à l’heure actuelle. Continuer la lecture de Budget 2025 : le gouvernement rouvre la chasse aux fonctionnaires

Le salaire net, c’est pour le mois, le salaire brut, c’est pour la vie

Par Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT.

 

Comme dit dans une précédente tribune de l’Humanité, seul le travail produit de la richesse. Au-delà de Marx, même le site du ministère de l’Économie indique que « la valeur ajoutée traduit le supplément de valeur donné par l’entreprise par son activité (le travail) ». Le travail est donc central, « la valeur ajoutée est répartie entre les revenus du travail et du capital ». Cette répartition de la richesse produite par le travail se fait entre les profits pour quelques-uns et les salaires pour tous les autres, car 88 % des 30 millions d’actifs de ce pays sont des salarié·es. Continuer la lecture de Le salaire net, c’est pour le mois, le salaire brut, c’est pour la vie