Jean-Luc Mélenchon. « Je suis prêt à aller parler avec Hamon »

Photo Patrick Kovarik / AFP

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Dans l’émission politique sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a voulu sortir du piège du retrait forcé, à l’heure où Yannick Jadot renonçait au profit de Benoît Hamon. 
A Yannick Jadot tout frais rallié à Benoît Hamon, qui lui demande « créons cette grande espérance », Jean-Luc Mélenchon répond « je ne  prendrai pas le problème comme il le fait ». Devant « l’onde de guerre généralisée, la violence sociale qui traverse le vieux continent », cette «extrême gravité », « ma réponse n’est pas à l’ancienne, le cartel de partis, les accords d’appareil. Mon pari est le vote d’adhésion ». L’erreur, rajoute le candidat, « c’est 5 ans de quinquennat, le candidat PS est aujourd’hui à la moitié du niveau du candidat de 2012. Il faut convaincre et entrainer, ce n’est pas une affaire de partis ».
Placé sur le grill sur le plateau, ce qui conduisit le candidat à une bévue sur l’opposant à Poutine Boris Nemtsov mort assassiné, pour tenter de le dépeindre en poutinolâtre (cet opposant politique fut beaucoup plus gênant mort que vivant pour Vladimir Poutine) Jean-Luc Mélenchon dût se défendre des« similitudes » avec le programme de Marine Le Pen, idée défendue par le journaliste François Lenglet. « Je propose un protectionisme solidaire, je suis patriote, pas nationaliste, elle est contre une hausse du SMIC et la retraite à 60 ans», opposa le candidat de la France insoumise.
Sur le nucléaire, « si je suis élu, l’ensemble des postes du secteur du nucléaire seront réemployés pour le démantèlement et les nouvelles énergies renouvelables », appuya le candidat.
Face à l’acteur PhillipeTorreton (soutien jusqu’ici de Jadot), « l’invité mystère » de l’émission formatée pour relancer l’attention du téléspectateur,  Jean-Luc Mélenchon exprima sa préoccupation écologiste, « concept nouveau dans la pensée progressiste ».  En plateau, David Pujadas et Léa Salamé furent sans doute déçus que Philippe Torreton  n’interpelle pas comme prévu le candidat sur son retrait. “Je ne veux pas brader”, “je ne veux pas gâcher pour des circonscriptions le soutien des dizaines de milliers de gens qui sont avec moi”, opposa Jean-Luc Mélenchon, dans une rare fenêtre de politique de fond permise par l’émission.
Lionel Venturini, rubrique politique

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