Ecole de St Porquier: Françoise Tardin auprès des parents d'élèves

C’est à double titre que je souhaite exprimer mon soutien à la démarche d’opposition à la fermeture de classe de la commune de St Porquier. Enseignante à la retraite, j’ai toujours oeuvré à la défense de l’école publique à tous les niveaux, le souci premier étant l’égalité de traitement des enfants pour le meilleur accès possible à la vie adulte.
Aujourd’hui, candidate aux élections législatives, je porte les valeurs contenues dans le programme La France En Commun qui propose:
– Un budget de l’éducation nationale à 7%
– Le droit à l’école dès 2 ans, scolarité obligatoire de 3 à 18 ans
– Repenser les rythmes scolaires
– Carte scolaire contraignante et sectorisation de l’enseignement privé
– Observatoire national des programmes avec une même ambition pour tous les enfants
– Du personnel formé partout avec le droit à la formation continu
– la revalorisation et la création de postes

Concernant la fermeture des classes, chacun sait que les conditions d’enseignement sont tributaires des effectifs des classes. Ce n’est pas la préoccupation majeure des autorités locales ou nationales!
Elles sont avant tout au service d’une politique de réduction des coûts des services publics. Cela est révoltant de la part d’un gouvernement qui se dit socialiste, mais qui consacre 40 milliards au CICE quand le budget de l’enseignement s’élève à 70 milliards.

Supprimer une classe, c’est fragiliser une école et aggraver les conditions d’apprentissage et de vie des enfants tout en inquiétant, à juste titre, les parents. Je tiens donc à apporter tout mon soutien aux parents et aux enseignants de St Porquier, et de tout le Tarn et Garonne dans la défense de leurs écoles.
#FrancoiseTardin2017 #LaFranceEnCommun

FhaiNe : d’hier à aujourd’hui, même propagande

Ce qui est intéressant dans ce slogan, c’est d’une part sa genèse, la volonté affirmée au début des années 1990 par son concepteur Samuel Maréchal d’en finir avec le duel droite-gauche classique ; de l’autre ce qu’il est devenu aujourd’hui. Marine Le Pen et le FN se déclarent « et de droite et de gauche ». Photo : AFP

Ce qui est intéressant dans ce slogan, c’est d’une part sa genèse, la volonté affirmée au début des années 1990 par son concepteur Samuel Maréchal d’en finir avec le duel droite-gauche classique ; de l’autre ce qu’il est devenu aujourd’hui. Marine Le Pen et le FN se déclarent « et de droite et de gauche ». Photo : AFP

Entretien avec Valérie Igounet, historienne, spécialiste du négationnisme et de l’extrême droite en France, à propos de la sortie de son livre Les Français d’abord – slogans et viralité du discours Front national (1972-2017)) suivi du décryptage d’affiches du FN d’hier et d’aujourd’hui.

Pourquoi avoir choisi Les Français d’abord, un vieux slogan du Front national, comme titre ? C’est une provocation ?

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Droits des femmes. À 15 h 40, nous cessons le travail

« Les femmes ont souvent participé à des luttes. Mais sans faire le lien avec l’égalité. Nous avons insisté sur cette liaison ». Photo : Josep Lago/AFP

« Les femmes ont souvent participé à des luttes. Mais sans faire le lien avec l’égalité. Nous avons insisté sur cette liaison ». Photo : Josep Lago/AFP

Sous le signe de l’égalité professionnelle, le 8 mars devrait prendre de l’ampleur avec la grève unitaire à laquelle appellent des syndicats et des associations féministes.

À 15 h 40 tapantes, les femmes sont appelées à cesser le travail, le 8 mars prochain. Une heure précise qui indique le moment où elles ne sont plus payées. Une heure symbolique qui illustre, en moyenne, les 26 % de salaire de moins que les hommes. Un problème rappelé d’année en année dans de nombreuses études officielles sans que cela ne bouscule les consciences au sein des entreprises, que ce soit celles du public ou du privé, de petite ou de grande taille.

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Austérité. «100000 emplois manquent à l'hôpital public»

Photo Francine Bajande.

Le 7 mars, les fédérations CGT, FO et Solidaires appellent les agents des trois fonctions publiques (État, hôpitaux, territoriaux) à participer à une journée d’action pour l’emploi et les salaires. La secrétaire générale de la CGT-Santé, Mireille Stivala, revient sur la crise que traverse l’hôpital public et les revendications des personnels.

HD. Un tract de l’intersyndicale CGT, FO et Solidaires a été édité à destination des patients dans le cadre de la mobilisation du 7 mars. Quel message leur adressez-vous ? Continuer la lecture de Austérité. «100000 emplois manquent à l'hôpital public»

Direction d’écoles: Les bonnes intentions sont insuffisantes

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La rue de Grenelle a présenté une série de mesures pour l’amélioration de l’exercice de la direction d’école. Ce qu’en dit le SNUipp-FSU.

Le communiqué du SNUipp-FSU

Le 1er mars, la ministre de l’Éducation nationale a rendu publics « 16 engagements pour l’amélioration de l’exercice du métier de directeur d’école ». L’examen détaillé des mesures proposées laissera sans doute sur leur faim directrices et directeurs, qui attendent impatiemment de réelles dispositions pour alléger et simplifier leur travail. L’amélioration des conditions d’exercice commence par le respect des engagements ministériels antérieurs. En effet, trop souvent, les personnels d’aide à la direction disparaissent pour être affectés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap et les décharges de direction des écoles de 2 et 3 classes ne sont pas partout effectives.

Les engagements présentés s’articulent autour de quatre domaines : l’écoute des besoins des directrices et directeurs et le pilotage de la simplification de leurs tâches, leur qualité de vie au travail, le pilotage de la circulation de l’information, les outils numériques nationaux.
Au-delà d’un catalogue de bonnes intentions et de préconisations générales, les seules réelles nouveautés consistent dans la mise à disposition d’applications informatiques censées rationaliser et alléger les tâches administratives.
Actionner le levier numérique ne peut suffire à apporter une réponse aux nombreuses sollicitations dont font l’objet les directrices et directeurs d’école. Le SNUipp-FSU est plus que réservé quant au développement d’outils numériques multiples, créant un effet d’empilement à priori contradictoire avec un mouvement de simplification.
La logique d’un cadrage national, la sollicitation des collectivités territoriales pour équiper les écoles ou la référence explicite au terme d’allègement sont à relever positivement. Cela doit se concrétiser dans les faits. De quel soutien financier bénéficieront par exemple les communes, pour répondre à la demande d’équipements jugés pour le moins utiles si ce n’est nécessaires par la ministre ?
Le SNUipp-FSU, en lien avec la profession, continuera d’intervenir pour qu’enfin les directeurs et directrices puissent se dégager de tâches administratives chronophages et se consacrer en priorité au fonctionnement de l’école et à la réussite des élèves. Il demande un retour et un suivi des expérimentations menées avant toute généralisation.

Paris, le 2 mars 2017