Ma France, sans Ferrat depuis sept ans…

Le 16 mars 2010 sur la place centrale du village d'Antraigues-sur-Volane, une habitante rend hommage au chanteur. Photo : Jean-Pierre Clatot/AFP

Le 16 mars 2010 sur la place centrale du village d’Antraigues-sur-Volane, une habitante rend hommage au chanteur. Photo : Jean-Pierre Clatot/AFP

Il y a sept ans, jour pour jour, le 13 mars 2010, Jean Ferrat nous quittait. La mémoire du musicien et poète reste vive, comme l’eau de la Volane dans son Ardèche d’adoption.

Pour célébrer le septième anniversaire de la mort de Jean Ferrat, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes diffuse « Jean Ferrat, j’ai rêvé d’un pays », après le Soir 3. Un documentaire de Thierry Gerberon où vous pourrez retrouver plusieurs proches et habitants du village d’Antraigues en Ardèche, où vivait l’auteur de La Montagne.

Voir un extrait du documentaire :


Voir ou revoir le documentaire en replay. Cliquer ici.

En ce triste anniversaire, retrouvez aussi nombre de ces proches et de ses voisins croisés en 2015 dans le cadre du webdocumentaire réalisé par l’Humanité intitulé « Antraigues, avant, avec et après Jean Ferrat, de ce qu’ils ont vécu à ce qu’ils imaginent« , toujours disponible sur internet. En 2015, c’est dans le lieu culturel, « La Bobine » qu’elle a créé à Aubenas que la fille de Christine Sèvres, première épouse de Jean Ferrat nous recevait. Comédienne, danseuse, chanteuse, Véronique revenait en particulier sur son interprétation des mots d’Aragon « Que serai-je sans toi » à la télévision devant Jean qui a lui-même si magnifiquement interprété ces vers et qui la présenta, ce soir là, comme sa fille.

A écouter : Véronique Estel, la fille de Christine Sèvres, en entretien dans le cadre de ce webdoc :


 
Journaliste

Mélenchon-Hamon : les appels au rassemblement se renforcent

François Tardin, avec les communistes, le Front de Gauche et les citoyens sur les marchés pour continuer à porter l’exigence du rassemblement

Responsables politiques et citoyens tentent encore de pousser les deux candidats au dialogue, face au danger d’une absence au second tour.

Voilà quinze jours que Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon se sont dit non à l’issue d’un tête-à-tête, à l’abri des caméras. Les candidats de la France insoumise et du Parti socialiste ont acté leur « non-accord », principalement lié à une vision divergente sur l’Europe (voir notre événement du jour). Ils ont mis fin, aussi, aux espoirs de ces citoyens de gauche qui appelaient à un rapprochement pour la présidentielle. Certains, pourtant, continuent d’y croire, multipliant les appels et les rassemblements pour une union à gauche.

Pour commencer, ils mettent en avant leur droit de regard sur les raisons de cette rupture. Reprenant l’appel à un débat public, publié le 28 février sur Mediapart, Regards et Libération, une soixantaine de citoyens, élus et militants nantais proposent aux deux hommes un rendez-vous fixé à mercredi, soit deux jours avant la date limite de dépôt des parrainages. Le but ? Évoquer « la situation de la gauche, leurs projets et solutions pour battre la droite lors du second tour », écrivent-ils. Jean-Luc Mélenchon a répondu négativement à ces nombreuses sollicitations qui voient le jour depuis sa rencontre avec Benoît Hamon. « Si nous faisons un débat, que va-t-on mettre en scène ? Notre opposition ? Cela ne ferait qu’aggraver notre situation. Nos adversaires en rêvent ! » disait-il, samedi soir, sur le plateau d’On n’est pas couché sur France 2.

« Les appels qui se poursuivent sont le signe d’une urgence »

« Nous n’arrivons pas à nous faire à l’idée que ces deux hommes ont tranché du sort de la gauche à l’étage d’un bistrot », explique pourtant David Teixeira, initiateur d’une pétition sur change.org, alors que ses comparses et lui-même se sont « autant impliqués depuis des semaines » dans ce but. Depuis la mi-février – alors que s’organisaient des apéros citoyens et des réunions de collectifs tels que l’Appel des 100, les Jours heureux, Pouvoir citoyen en marche et Utopia –, la pétition de cet étudiant de Nanterre est passée de 60 000 à 77 000 signatures. « Les appels qui se poursuivent sont le signe d’une urgence. Il nous reste seulement une semaine pour changer la donne… Les enjeux sont trop importants et les circonstances trop favorables, avec une gauche à 30 % si elle se réunit, pour se retrouver au pied du mur », explique David Teixeira. Cette inquiétude se retrouve dans la vague de courriers reçus à l’Humanité, après la dernière chronique de Philippe Torreton dans nos colonnes du 3 mars, dont la déception exprimée a été partagée par nos lecteurs.

« Continuer ainsi, c’est courir à la catastrophe »

C’est pourquoi d’autres jouent le tout pour le tout. Militants et responsables politiques du PCF et de partis de gauche, intellectuels, syndicalistes et militants associatifs appellent dans une pétition à une « candidature commune à l’élection présidentielle et à un pacte de majorité ». Tous invitent les deux candidats à se mettre d’accord avant le 17 mars : « Continuer ainsi, c’est courir à la catastrophe d’un second tour entre la droite et l’extrême droite, alors que des éléments nouveaux permettraient de la conjurer. Qui est prêt à en porter la responsabilité ? », analysent les signataires. Les électeurs de gauche profitent aussi des déplacements des candidats pour les interpeller directement : mardi dernier, un homme interrogeait Jean-Luc Mélenchon sur ses capacités à « mettre en place (son) programme sans union de la gauche ». « S’il n’y a pas un ticket avec Hamon, ce n’est pas possible » de passer le premier tour, lui lançait-il.

 

Grève à Tereva : accord trouvé après 11 jours de conflit

Les salariés de Tereva ont obtenu de nombreuses avancées mais pas d'augmentations de salaires. / Photo DDM
Les salariés de Tereva ont obtenu de nombreuses avancées mais pas d’augmentations de salaires. / Photo DDM

Le conflit au sein de la société Tereva (sanitaire et chauffage) – employeur d’une quarantaine de salariés à Montaubanqui durait depuis 11 jours, a pris fin aujourd’hui. Un accord a été signé à 13 heures entre les salariés représentés par la CGT et la direction sous l’égide de la DIRECCTE.

Cet accord prévoit notamment des améliorations des conditions de travail, le paiement mensuel des heures supplémentaires et de certaines primes (contre un paiement annuel précedemment) ainsi que les embauches d’un CDI et de deux CDD. En revanche, il ne prévoit aucune avancée salariale. Ces discussions sont reportées aux prochaines négociations annuelles obligatoires (NAO). Le travail reprendra normalement dans l’entreprise jeudi matin.

APPEL POUR UNE GAUCHE RASSEMBLEE

Fidèles au combat de Jean JAURES, des promoteurs de la loi de 1905, des militants du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance et des combats féministes et écologistes, nous ne pouvons nous résoudre à une victoire de la droite, de l’extrême droite ou du néo libéralisme aux élections de 2017 qui précipiterait le pays vers encore plus de misère, d’arbitraire et de divisions.

C’est pour éviter ce désastre que, réunis à Montauban en Assemblée Générale ce mercredi soir 15 mars 2017, nous appelons les candidats et les forces de gauche à tout mettre en œuvre pour conclure ensemble un pacte de majorité permettant d’appliquer un programme de transformation sociale.

En effet, les points de convergence entre Mrs MELENCHON, HAMON et JADOT sont suffisamment nombreux pour parvenir à cet accord :

  • Mesures sociales et lutte contre le chômage, abrogation de la loi travail ;
  • Augmentation du Smic, des bas salaires et des pensions ;
  • Lutte contre la domination de la finance et des multinationales;
  • Défense des services publics ;
  • Instauration d’une 6ème République ;
  • Transition écologique, etc …

Cet appel est adressé aux élus et militants des forces de gauche et de la société civile. Il sera présenté au cours d’une conférence de presse donnée

Le jeudi 16 mars à 17h devant le bar « Lulu la Nantaise »

46 rue de la République

(place du Coq) à Montauban


Rodolphe PORTOLES, militant PCF (06.62.19.80.33)
Françoise TARDIN, collectif 82 Front de Gauche (06.30.20.55.14)
Paul PLATON, militant PS, société civile (06.28.25.79.55)
Eric COUDERC, citoyen, militant associatif (06.22.33.60.97)
Gaël TABARLY, parti occitan (06.69.22.49.01)