EPAHD : Le PCF soutient les personnels des EHPAD et participera à la journée d'action

Pour les communistes, les choix politiques faits ces dernières années en matière de gestion de la «dépendance», ont conduit à réduire les moyens de la prise en charge de la perte d’autonomie et à sacrifier ainsi une partie de la population qui n’a pas compté sa peine pour participer au développement du pays. Il en résulte des coûts prohibitifs restant à la charge des familles.

Parallèlement, des conditions de travail dégradées subies par un personnel à 80% féminin, ne permettent pas de répondre aux besoins de nos « aînés ». De multiples témoignages attestent de la mise en place de procédures dégradées, de soins d’hygiène réduits.

Le PCF avance la proposition de la création d’emplois statutaires sur la base d’un(e) salarié(e) par personne âgée, de paramédicaux, aides soignants, médecins, dans une filière gériatrique.

Pour le PCF il est temps d’engager un nouveau progrès social pour la France. Il soutient l’action du 30 janvier et appelle à y participer dans toute la France .

A Paris , Pierre Laurent mènera une délégation du PCF au rassemblement, à 14h devant le Ministère de la Santé.

Fiscalité. Et si on arrêtait de tout donner aux riches ?

AFP

Les études s’accumulent pour démontrer par les chiffres ce que tout le monde pressentait : la politique fiscale d’Emmanuel Macron favorise plus que jamais les contribuables les plus riches. L’association Attac jette un nouveau pavé dans la mare, pour alerter sur les risques de régression sociale et dessiner les contours d’une politique alternative.

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Retraites agricoles. Macron s’en prend aux plus démunis

 
Les retraité(e)s agricoles qui touchent moins de 750€ par mois se voient dans l’obligation de rembourser 300€ de trop-perçu à leur Mutuelle Sociale Agricole. L’engagement du précédent gouvernement de revaloriser la retraite agricole de base à 75% du SMIC a en effet été remis en cause par le gouvernement actuel. Or La MSA avait déjà mis en application cette disposition. Elle a donc procédé à des prélèvements sans même avoir notifié cela aux retraités.
Yvette Marcuzzo, José Molina et Henri Germa (notre photo) ne décolèrent pas. Car pour certains retraités la ponction est sévère ; tel pour cet adhèrent de l’association départementale des retraités agricole de Castelmeyran à qui on a prélevé 500 euros que l’on lui avait octroyé précédemment !
Car l’injustice que vient de commettre le gouvernement Macron, s’ajoute à ce qui dit Yvette Marcuzzo : « je me demande comment font les femmes avec seulement 570 euros de pension mensuelle. Elles ne peuvent pas sortir, ni s’habiller correctement et encore moins aller au coiffeur » . les retraites de misère sont hélas une réalité particulièrement pour les femmes . Travailler un hectare de culture maraichère, qui comprend 6000 pieds de fraise, 12000 pieds de piment, faire des journées qui n’en finissent pas, tout cela pour 730 euros de pension, est une véritable injustice.
Ce que dénonce le MODEF, syndicat de défense des exploitants familiaux, qui a défendu une retraite agricole à 85% du SMIC et obtenu 75% sous la présidence précédente. Pour lui c’’est cette victoire sociale qui est remise en cause aujourd’hui et seule une mobilisation citoyenne peut permettre d’éviter cette injustice. « Nous demandons une remise gracieuse totale de ce trop-perçu, car la majorité des retraités agricoles sont dans l’impossibilité de rembourser cette somme ».
En attendant, Yvette la combattante, particulièrement active pour le droit des femmes, et ses compagnons de lutte ne resteront pas inactifs. Cette question sera forcément à l’ordre du jour de l’assemblée cantonale de l’ADRA qui aura lieu à Montech le 26 janvier.
André Gréder

La mobilisation bouillonne dans les facs

Le 20 janvier à la bourse du travail de Paris. Première réunion de mobilisation des opposants au projet de réforme d’accès à l’université . Denis Allard/REA

Le 20 janvier à la bourse du travail de Paris. Première réunion de mobilisation des opposants au projet de réforme d’accès à l’université . Denis Allard/REA

Éducation. La contestation des réformes de l’université et du lycée prend de l’ampleur. La première coordination nationale s’est tenue, samedi, avec en vue la manifestation du 1er février.

«Sélection à l’université = précarité » « Non au Plan étudiants ! » Les slogans s’affûtent parmi les étudiants et les affichettes fleurissent sur les murs des facs. À quelques jours de la mobilisation nationale du 1er février contre la réforme de l’accès à l’enseignement supérieur, la mobilisation monte en puissance. Toulouse-Jean-Jaurès, Aix-en-Provence, université Paris-Sorbonne, Strasbourg, Paris-I Tolbiac… Une demi-douzaine d’assemblées générales, rassemblant des centaines d’étudiants et de professeurs, se sont déroulées la semaine dernière. Semaine qui s’est conclue, samedi, par la tenue de la première coordination nationale de l’éducation, à l’initiative d’une douzaine d’organisations (1), et le lancement d’un appel.

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