Notre système scolaire va-t-il s’effondrer ? Par Alain Bouvier

Certains pensent qu’il suffirait de ne pas évoquer ce qui se passe réellement au sein et autour de notre système éducatif pour que son  statu quo soit préservé. Les autruches ne font pas mieux !

De la sorte, je crains que nous soyons face à l’un des futurs grands ratés dont l’Éducation nationale a le secret, mais qui sera le pire de tous.

Une dislocation

Malgré ses spécificités (dont sa grande rigidité bureaucratique), notre système éducatif n’échappe pas aux évolutions planétaires. C’est très inquiétant car elles ne sont pas anticipées par le milieu pédagogique français qui s’emploie même à les ignorer. Auto-aveuglé, il ne se prépare pas aux évolutions et ne se donne pas les moyens intellectuels d’avoir prise sur ce qui l’attend. Veut-il vraiment tenter de maîtriser les changements ? On peut en douter. Continuer la lecture de Notre système scolaire va-t-il s’effondrer ? Par Alain Bouvier

Benoit Biteau: Harcèlement stop, paiement des aides immédiat…. Pétition

Message de Benoit Biteau :

Alors que le paiement de mes aides Agro-environnementales pour le soutien à l’agriculture biologique, pour la préservation des prairies humides et pour la sauvegarde des races menacées ne sont pas soldées pour les années 2015, 2016 & 2017, soit 70 000 € d’aides en souffrance, la Direction des Services Vétérinaires a ce matin l’outrecuidance, l’audace et l’indécence de diligenter un 13ème contrôle sur ma ferme en 11 ans !

PETITION

Je rappelle que depuis mon installation en 2007, toutes les productions sont conduites en bio, j’ai planté 1000 arbres par an, en agroforesterie, je n’élève que des races locales sur des prairies humides remarquables, je ne cultive que des variétés locales et anciennes, je pratique le mélange des cultures, les techniques culturales simplifiées (arrêt du labour) et le semis direct sous-couvert vivant, que je n’irrigue plus permettant l’économie de 300 000 mètres-cubes d’eau, et que bien sûr je respecte scrupuleusement toutes les obligations réglementaires en contre-partie des aides.
Je rappelle également que tous les « exploitants » qui produisent à grands renforts de semences certifiées et traitées, d’irrigation, de pesticides et engrais de synthèse, dévastant les équilibres, les ressources et l’eau en particulier, les biodiversités sauvages et domestiques, le climat et la santé, ont eux, perçu toutes leurs aides jusqu’au dernier centime avant les 31 décembre de chaque année et sont en moyenne contrôlés une fois tous les 10 ans.

PETITION

Après les décisions prises par ce gouvernement ces derniers jours, la casse des agriculteurs les plus vertueux et de leurs pratiques au service de l’avenir des générations futures, se prolonge sur le terrain.
Je refuse donc, conformément à la grève administrative engagée par la ferme depuis plusieurs mois, ce contrôle d’une indécence rare au regard de l’ampleur du non respect par l’Etat de ses engagements contractuels, non pas parce que je risque une quelconque sanction, mais parce que la démarche est inacceptable, insupportable, inadmissible.
Je considère que les contrôles pourront reprendre qu’après paiement des aides correspondant à des engagements contractuels scrupuleusement respectés de mon côté.
En revanche ma position risque d’entraîner le non-paiement TOTAL d’aides pour lesquelles j’ai scrupuleusement respecté mes engagement contractuels sur ces 3 dernières années en souffrance de paiement.
Voilà comment sont tués dans un silence assourdissant les paysans les plus vertueux………..

PETITION