Le CSP, un outil pour combattre le désert médical !?

Collectif pour la Création de Centres de Santé Publics en Tarn et Garonne (3CSP82)

 

Communiqué n°2

 

Le CSP*, un outil pour combattre le désert médical !?

Pour le droit à la santé accessible à toutes et tous…

Conférence débat

Avec le Docteur Eric May, président de l’Union syndicale des médecins de centres de santé (USMCS)

Et Mme Marie Piqué, vice-présidente de la Région Occitanie en charge des questions de santé,

Animée par Maximilien Reynès-Dupleix du 3CSP82

Mardi 19 juin 2018 A 18h30

Salle de la médiathèque de Castelsarrasin.

Aujourd’hui, la couverture en besoins de santé quotidienne ne cesse de se réduire et malgré des efforts consentis par les collectivités territoriales (Maison de Santé Pluridisciplinaire par exemple), les difficultés s’accumulent (turn-over important des médecins, départs à la retraite non remplacés, fluctuation importante du nombre de praticiens investis…) et laissent prévoir une désertification médicale imminente.

Hier les campagnes étaient les plus touchées, aujourd’hui les villes moyennes elles-mêmes accusent un recul de l’offre de santé, ce qui suscite de vraies inquiétudes quant à la rennité de la santé publique, y compris celle de nos hôpitaux.

Créer un C.S.P., c’est créer un outil public qui permette l’accès à la santé de toutes et tous (seule la carte vitale est nécessaire et les soins sont sans dépassements)

La mise en place d’un tel projet est une vraie réponse, adaptée aux besoins de santé de notre territoire (permanences dans les villages, déplacements à domicile des professionnels de santé …).

Avec le docteur Eric May et Marie Piqué, construisons ensemble ce projet, avec tous les citoyens-es, les élus-es, les personnels de santé pour garantir la continuité d’un service public de santé.

C’est urgent !

Le collectif pour la Création de Centre de Santé Publics et Tarn et Garonne

 

Contacts : Adresse mél collectifcreatiocsp@gmail.com

Adresse postale provisoire Espace Métais 24, rue de la Révolution 82100 Castelsarrasin

NON à EUROSATORY qui nourrit la course aux armements (PCF)

 

Du 11 au 15 juin 2018 se tient au Parc des Expositions de Villepinte le salon international des ventes d’armes d’Euro Satory. Le gouvernement français s’enorgueillit d’organiser le plus important salon mondial de l’armement en se gardant bien de communiquer largement sur l’événement. L’interdiction faite aux ONG d’accéder au salon conforte l’opacité qui caractérise le commerce des armes.

Le PCF condamne ce manque de transparence et rappelle que sur la période 2013-2017, les ventes d’armes dans le monde ont augmenté de 10 % en volume par rapport à la période 2008-2012. La France a, quant à elle, augmenté de 27 % ses ventes, devenant le troisième exportateur mondial.

Avec les ONG, le PCF pose la question de la destination de ces armes et de leur utilisation sur les champs de bataille des conflits actuels, en particulier au Proche et au Moyen-Orient. Ainsi, la France a livré différents types de matériels militaires à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, pays engagés dans le conflit du Yémen, se plaçant en violation de ses engagements internationaux.

Pour le PCF, le commerce des armes ne peut être considéré comme un commerce semblable à tous les autres, comme un élément de compétitivité de l’économie française. Le Parti communiste français estime qu’il revient au Parlement de se saisir de ces questions.

Le PCF demande que le commerce français de l’armement fasse l’objet d’une mise à plat transparente systématique et d’un règlement très strict sur des critères politiques et éthiques conformes aux valeurs de la République, à l’exigence démocratique, aux buts et aux principes de la Charte des Nations-Unies. Il réclame également des initiatives de la France sur le plan international pour la stricte limitation et le contrôle du commerce des armes.

Réfugiés : Face à la dérive italienne, l’Union européenne au pied du mur (Ian Brossat)

Par la voix de son ministre d’extrême droite Matteo Salvini, l’Italie annonce ce dimanche que le bateau « L’Aquarius », ayant secouru 629 réfugiés dont 123 mineurs et 7 femmes enceintes, est interdit d’arrimer dans la péninsule. Cette décision marque une rupture, elle s’oppose aux valeurs les plus élémentaires de l’Europe, constitutives de son histoire et de son identité.

Si elle déshonore l’Italie, elle place aussi l’Union européenne et ses États-membres face à leurs contradictions. Bruxelles et les chancelleries européennes ne sauraient rester silencieuses et passives. Elles doivent désormais sortir de l’ambiguïté et d’une inaction de plus en plus coupable, et refuser que la détresse de réfugiés de guerre ne serve de monnaie d’échange diplomatique. Dans ce contexte, saluons l’humanité et la responsabilité dont font preuve les Maires italiens de Naples, Palerme ou Messine qui ont annoncé que leur ville portuaire acceptait de recueillir l’Aquarius.

Aujourd’hui, les populations de l’Europe du Sud ne peuvent assumer seules l’accueil des réfugiés quand un certain nombre de pays-membres d’Europe centrale ou du Nord refusent de prendre leur part à la solidarité internationale.

En agissant de la sorte, ces Gouvernements mettent en péril l’unité européenne et défient ses règles communes. Pour répondre à ce défi, nous portons des solutions pragmatiques :

contraindre les États membres, y compris leurs flottes militaires, à remplir leurs obligations internationales en matière de sauvetage en mer et de droit d’asile ;

– partager la responsabilité des demandeurs d’asile entre tous les pays de l’UE ;

– réorienter les missions de Frontex vers le sauvetage et l’ouverture de voies légales sans conditions ;

– instaurer des voies légales et sûres d’accueil des réfugiés à travers un couloir humanitaire dans la Méditerranée, en lien avec le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU.

Ian Brossat

Aides sociales, plus de 30% de bénéficiaires n’y ont pas accès, pourquoi ?

Trop de minima sociaux ou trop peu d’aides et d’infos pour y accéder ? 1 personne sur 3 n’y a pas recours parce qu’elle ne sait pas qu’elle y a droit ! Le versement social unique prévu pour 2019 est-il la solution ?

Le « versement social unique » envisagé, en 2019, par le Gouvernement qui fait la une de l’actualité, est-il la solution pour rendre accessible l’aide sociale à tous les bénéficiaires ou est-ce une soulution pour économiquer des millions sous couvert de simplification ? Notre article

Ce n’est pas qu’il y ait trop d’aides sociales qui fait que 1 personne sur 3 ayant droit à une aide sociale ou une allocation n’en bénéficie pas. Ce que confirme le

Les raisons sont énoncées dans l’enquête de la fédération Adessadomicile

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Chili. Les universités s’insurgent contre les violences sexistes

Le 6 juin, pour la troisième fois, les rues de Santiago et des principales villes du Chili ont connu des défilés en faveur d’une éducation non sexiste. Claudio Reyes/AFP

Le 6 juin, pour la troisième fois, les rues de Santiago et des principales villes du Chili ont connu des défilés en faveur d’une éducation non sexiste. Claudio Reyes/AFP

Depuis un mois, plusieurs manifestations et occupations de facultés réclament une éducation basée sur l’égalité de genre pour en finir avec le harcèlement et les inégalités.

L’affaire de « la meute » en Espagne a traversé l’Atlantique. Fin avril, un tribunal espagnol avait délibérément écarté la notion de viol au profit d’abus sexuel perpétré par cinq hommes contre une jeune femme de 18 ans, en 2016. La sentence avait alors déchaîné une vague de colère dans tout le pays. Elle a gagné le Chili avec une force inédite après qu’à cette même date un enseignant chilien, soupçonné de harcèlement sexuel sur une employée, a été renvoyé tout en bénéficiant d’une importante prime de licenciement.

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