Montauban, les bus de la honte !

Depuis la rentrée scolaire, en raison de changement d’horaires et d’itinéraires, certaines lignes de bus de Montauban assurant le transport scolaire des enfants subissent un service dégradé.

Une ligne est particulièrement touchée. Il s’agit de la ligne numéro 4 qui circule entre l’Hippodrome et Montbeton. Alors que l’an dernier les enfants des écoles primaires prenaient le bus à 8h20, ils sont aujourd’hui contraints de le prendre à 7H40, soit au même moment que les élèves se rendant au collège.

Cette politique, réalisée sans concertation avec les usagers, occasionne à la fois l’amplitude de la journée pour les élèves du primaire (40 minutes de temps de repos en moins le matin), et leur mise en danger par des conditions de transports inacceptables.

Chaque matin sur cette ligne, les enfants se tassent contre les vitres, on peut clairement parler d’écrasement, certains enfants sont debout sur les sièges. Il peut arriver de trouver trois enfants sur un siège à l’arrière afin de permettre à tous de monter à bord et ne parlons pas des enfants, qui faute de place, doivent rester sur le bord de la route alors qu’ils paient un abonnement !Cela ne peut plus durer ! Plusieurs usagers ont déjà interpellé Madame le maire de Montauban et présidente du Grand Montauban. Celle-ci reste pour l’heure silencieuse.  Le PCF82, Thomas Portes, secrétaire de section de Montauban et Rodolphe Portoles, conseiller d’opposition de Montauban demandent à Madame Barèges de prendre des mesures immédiates pour que cesse cette situation.

Par ailleurs, Rodolphe Portoles, dès le prochain conseil de la communauté d’agglomération, l’interpellera sur cette situation scandaleuse.

Le PCF82 réaffirme également sa volonté de créer les conditions pour mettre en œuvre une gratuité totale des transports scolaires. C’est une des propositions que nous porterons lors des prochaines élections municipales.

Dans notre pays, le système scolaire est de plus en plus inégalitaire. Or, nous savons combien les destins scolaires et la réussite de nos enfants sont pour une grande partie liés aux origines sociales de leurs parents. Regagner la gratuité réelle pour permettre à tous la possibilité d’avoir les mêmes chances, c’est une partie de la réponse.