Nouvelle-calédonie-kanaky. Malgré la déception, le camp de l’indépendance se renforce

Hier, à Nouméa, la mobilisation reste d’actualité. Les voitures, sur lesquelles flottaient les drapeaux de Kanaky, ont traversé les rues de la ville. Théo Rouby/AFP

Dimanche, à Nouméa, la mobilisation reste d’actualité. Les voitures, sur lesquelles flottaient les drapeaux de Kanaky, ont traversé les rues de la ville. Théo Rouby/AFP

Avec une forte participation (80,63 %), la défaite du oui (43,6 %, contre 56,8 % pour le non) tient à environ 20 000 voix. A contrario, l’île d’Ouvéa penchait nettement pour se séparer de la France, mais l’abstention était en hausse.

La population d’Ouvéa n’a pas communié longtemps hier, après la révélation du résultat du référendum, noté au feutre sur le tableau blanc de la mairie : les ­Calédoniens inscrits pour ce scrutin ont choisi à 56,4 % de rester rattachés à la France. Un score d’autant plus incontestable qu’il repose sur une forte participation, 80,63 % des inscrits s’étant exprimés. Quelques applaudissements épars ont salué la fin d’une journée historique, puis les pick-up, sur lesquels flottaient les grands drapeaux de Kanaky, se sont égaillés sans bruit dans la nuit noire de l’atoll.

Continuer la lecture de Nouvelle-calédonie-kanaky. Malgré la déception, le camp de l’indépendance se renforce