Pour le pouvoir d’achat,augmenter les salaires, les retraitesles minima sociaux ! |
Pétition version papier
et à renvoyer à PCF Castel/Moissac/Pays de serres 24 rue de la révolution 82100 Castelsarrasin
Qu’ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d’hommes n’acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort : « Trop, c’est trop ! » On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions et des allocations rognées, une protection sociale réduite au minimum. Nous sommes des leurs !
Macron Président des riches et du grand capital
Emmanuel Macron a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d’ultra riches et au capital. 358 000 familles ont ainsi été exonérées d’ISF alors que leur patrimoine représente 1 000 milliards d’euros (l’équivalent de la moitié du PIB de la France) ! Il a multiplié les cadeaux aux profits des grandes entreprises et les exonérations (CICE) avec comme condition de pratiquer des bas salaires ! Il a ainsi aggravé la précarité pour les salariés, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités dont les femmes sont les premières victimes. « En même temps », il augmente les impôts des ménages moyens et modestes : CSG, TICPE (taxe sur les carburants), etc.
Pas de progrès écologique sans progrès social
Au PCF, nous disons que la transition écologique, vitale à l’heure où l’humanité et notre planète sont menacées, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique. Au nom de la priorité au profit et à l’ac- cumulation de capital, ce modèle impose un coût du capital (dividendes et intérêts payés aux banques) exorbitant qui s’oppose aux dépenses pour l’écologie, les salaires, les services publics. Le soi-disant « coût du travail » n’existe pas : le travail crée les richesses.
S’attaquer au coût du capital
Nous voulons une économie au service de l’humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement et pour parta- ger les richesses. Pour que chacun.e puisse vivre dignement, il y a besoin d’augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, de développer les qualifications. Il y a besoin de développer les services publics et d’investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements, une autre in- dustrie. Les moyens pour y parvenir existent : banques, profits, fonds publics. Mobilisons-les !
Pour le pouvoir d’achat et la protection sociale
- Au 1er janvier 2019, décider l’augmentation du SMIC de 260 euros brut par mois, soit une augmentation d’environ 200 euros net (1 350 euros net), organiser la répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires mais aussi les pensions, les minima sociaux et les allocations formation.
- Pour financer cette augmentation des salaires, commençons par supprimer l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF, CICE…).
Pour financer la transition écologique
- Ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique.
- Taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières.
- Taxation du kérosène.
- Maintien des lignes ferroviaires de proximité et développement du fret ferroviaire.
- Retour à une TVA de 5,5 % sur les transports en commun.
- Mobilisation du crédit bancaire, jusqu’à la Banque centrale européenne (BCE).