Le maire de Moissac Jean-Michel Henryot ne se représentera pas en 2020 in DDM

Le maire de Moissac./ Photo DR
Le maire de Moissac./ Photo DR

Un an avant les élections municipales, le maire de Moissac (Tarn-et-Garonne) Jean-Michel Henryot dresse le bilan et évoque l’avenir.

Quel bilan dressez-vous de votre mandat ?

Le mandat a été extrêmement bien rempli avec des éléments d’imprévus qui ont décalé nos projets initiaux (l’inscription à la politique de la ville qui a nécessité un énorme travail, ce qui fait qu’il était difficile de travailler sur le reste). Le grand chambardement sur la communauté de communes a aussi bouleversé beaucoup de choses. Pour autant ce sont des éléments positifs dans ce qu’ils peuvent offrir aux citoyens.

Sur la commune, nous avons pris des engagements sur la sécurité et je pense qu’ils ont été tenus : contrairement à beaucoup de communes du département, les faits de délinquance sur Moissac ont notablement diminué. L’entretien pérennisé des bâtiments municipaux a été mis en place, des projets d’aménagement urbain ont vu le jour, et d’autres projets qui vont suivre. Il y a également un énorme travail fait sur le projet de musée qui est en train d’aboutir. On a mis en place une aire de camping-car qui fonctionne à plein régime, à la totale satisfaction des gens qui la fréquentent.

Le passage à la politique de la ville et l’étude Anru ont permis d’amener des réflexions sur le développement de la ville qui va continuer à alimenter les projets. C’est un mandat où on a beaucoup travaillé, sur lequel la charge de travail a été complétée par des impératifs extérieurs. Mais ça nous permet aussi d’asseoir notre volonté de continuer à œuvrer pour le centre-ville de Moissac.

Quels sont les projets pour 2019 ?

Parmi les projets à venir, il y a les travaux du musée de l’abbaye qui vont débuter incessamment, ainsi que tous les projets en cours qu’il faut continuer à développer de façon à ce qu’ils aboutissent dans les meilleurs délais, comme l’inauguration des locaux de la Croix Rouge. On va également transférer le CCAS au cours du premier semestre à la maison de l’emploi et de la solidarité, qui vont entraîner des aménagements à la mairie pour un meilleur accueil et un meilleur accès vis-à-vis de la population.

Allez-vous vous représenter en 2020 ?

Non, je ne me représenterai pas… Je pense qu’il est rationnel de passer le flambeau à des gens plus jeunes pour assumer cette charge lourde.

Lettre ouverte aux forces de l’ordre, A mes anciens collègues…

Moi, Christian Garcia, retraité de la police, observe avec horreur la folie de ce moment.

 

Durant mes 30 ans de vie professionnelle, j’ai agi avec conscience avec en tête les valeurs de la République, attaché que je suis aux droits de l’homme. Je n’ai eu de cesse de faire honneur à l’article XII de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui rappelle : « que la garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique. Cette force est instituée pour l’avantage de tous et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée ».

Aujourd’hui, il ne m’est plus possible de me taire !

Une déchirure s’opère sous nos yeux entre notre peuple et sa police, avec des ordres de gouvernants qui prônent la répression. En 2015, nous étions tous « Charlie », et en 2019, les actions de maintien de l’ordre ressemblent à de véritables attaques contre des femmes, des hommes des jeunes et des anciens à coup de matraques, de gaz, de grenades…

Cette folie n’est pas digne de notre démocratie !

J’en appelle à mes anciens collègues, à leurs hiérarchies, a celles et ceux syndiqués qui ont encore le sens de la République pour que cesse le massacre des innocents. Il n’est plus possible de voir ces mains déchiquetées, ces visages tuméfiés, ses centaines de blessés-es en 2 mois qui font de ce mouvement le plus violent de ces dernières années. Ou sont les valeurs d’une police qui prévient, protège le peuple et donc la démocratie ?

J’en appelle à mes anciens collègues, à leurs familles et leurs amis, à tous les progressistes à se rassembler pour faire cesser cette répression indigne d’un XXIème siècle et de notre société. Oui ordre doit rester à la loi mais cela ne peut être la loi du plus fort ! Quand allez-vous refuser de faire de notre peuple votre ennemi ?

J’ai milité et je milite encore pour une autre société, plus juste, plus humaine, plus sociale, plus démocratique et plus écologique et je ne vais pas baisser les bras, encore moins maintenant que hier.

Militant de la paix et du respect de l’humain, je continuerai autant que j’en aurais l’intelligence et la force.

Je vous invite à me rejoindre dans ce combat comme dans tant d’autres.

Christian Garcia, ancien CRS, retraité de la police, syndicaliste CGT et communiste.

95 buts en trois matchs : les footballeuses de Nantes marquent tellement qu’elles jouent contre des garçons

En trois matchs, l’équipe féminine des moins de 15 ans du FC Nantes ont inscrit tellement de buts… qu’elles ne peuvent plus jouer contre des filles !

L\'équipe des U15 face à l’Entente Blain-La Chevallerais, battue... 40-0. Photo postée le 6 octobre 2018 sur le compte Facebook du FC Nantes féminines.
L’équipe des U15 face à l’Entente Blain-La Chevallerais, battue… 40-0. Photo postée le 6 octobre 2018 sur le compte Facebook du FC Nantes féminines. (FACEBOOK)

Elles s’appellent Mathilde, Camille, Juliette, Léa, Justine ou Margaux et elles jouent pour l’équipe féminine des moins de 15 ans du FC Nantes. Et elles sont vraiment douées. Un peu trop d’ailleurs, pour leur championnat. En trois matchs, elles en ont inscrit 95 buts ! 24 lors du premier, 31 lors du deuxième et 40 lors du troisième. Une victoire 40 à 0 qui n’est pas passée inaperçue.

En face, les adversaires ont du mal à se faire deux passes, les parents récupèrent des gamines en pleurs. Et les Nantaises, elles, commencent à s’ennuyer. Mais impossible d’offrir une opposition digne de ce nom, Loire-Atlantique. Alors il a fallu prendre une décision.

Les Nantaises invitées à jouer contre des garçons

Elles affrontent désormais des garçons mais seulement en amical. La ligue locale ne veut pas les intégrer au championnat départemental masculin, car selon le président du district de Loire-Atlantique (qui, lui, veut la création d’un championnat régional féminin), interviewé par nos confrères de L’Equipe Magazine,  « les garçons n’aiment pas perdre, de nature, alors être battus par des filles … «  Et le président de poursuivre : « De toute façon elles pratiquent un football différent ».

Dans un pays où le foot féminin est en plein essor – le nombre de licenciées a triplé en sept ans – certains ont visiblement du mal à suivre. Au fait, pour leur premier match face à des garçons, les Nantaises ont gagné 3 à 0.

Décharge sauvage de Gandalou: le propriétaire mis en demeure

Les agents communaux décorés de la Médaille du Travail./ Photo DDM, René Capel
Les agents communaux décorés de la Médaille du Travail./ Photo DDM, René Capel

Après nos révélations sur une lourde pollution environnementale au cœur du quartier de Gandalou à Castelsarrasin, le propriétaire du terrain a été mis en demeure de remettre en état son terrain.

L’affaire de la décharge sauvage située sur un terrain privé à l’angle de la route de Gandalou et du chemin de Merlanes où nous avons révélé les pratiques douteuses d’entreprises locales du BTP, est loin d’être achevée.

La semaine dernière, l’un des agents de la DDT s’est rendu sur place pour réaliser des constatations ainsi que des prélèvements. Le président départemental de France nature environnement (FNE), Jean-Pierre Delfau s’est également joint à lui avec l’un des bénévoles de l’association de défense de la nature et de l’environnement 82, Maximilien Reynès-Dupleix, riverains et lanceur d’alerte dans ce dossier. Dans l’attente du retour des analyses, l’agent de l’État a pu confirmer la présence d’amiante, de solvants, de peintures, de verres ou de béton avec leurs fers. Des tonnes de déchets provenant de plusieurs chantiers locaux qui ont été déposés en toute illégalité par des sociétés du BTP ayant pignon sur rue à Moissac et Castelsarrasin. Continuer la lecture de Décharge sauvage de Gandalou: le propriétaire mis en demeure