En grève, les postiers du Tarn-et-Garonne organisent une journée plage à Montauban in DDM

Les postiers en grèves

 

Les postiers en grèves DDM M. Lx
l’essentiel Les postiers du Tarn-et-Garonne en lutte contre leur direction ont organisé, ce vendredi, une opération Beach grévistes devant le centre de tri postal de Montauban.

De la musique s’évade des haut-parleurs. Certains ouvrent des pastèques pendant que d’autres composent des salades. Saucisses et moules grillent sur la plancha. Deux petites piscines gonflables ont été posées sur un peu de sable, devant le centre de tri postal des Chaumes, à Montauban. Ce vendredi, vers 11 h 30, les postiers du Tarn-et-Garonne en lutte contre leur direction organisent une journée Beach grévistes. « Il y a un tel mépris de la direction qui refuse toujours de revenir à la table des négociations que nous avons décidé de durcir notre mouvement, commente Lina Desanti, secrétaire générale de l’union départementale de la CGT. C’est toute la CGT qui rallie le mouvement des postiers dans le but de le soutenir et d’organiser des opérations coup de poing. »

Continuer la lecture de En grève, les postiers du Tarn-et-Garonne organisent une journée plage à Montauban in DDM

Service national universel : le rêve macronnien d’une jeunesse aux ordres

 

La première phase du Service national universel (SNU) se termine aujourd’hui. 2 000 jeunes volontaires ont ainsi testé durant deux semaines cette promesse du candidat Macron. Présenté comme un des piliers d’une « bonne » citoyenneté, le dispositif révèle la place que le gouvernement entend réserver à la jeunesse : un « bon » jeune, c’est un jeune au garde-à-vous !

Aucun texte n’encadre cette première expérimentation, qui ne semble respecter aucune des règles élémentaires de sécurité. Encadrer des groupes d’adolescents, cela ne s’improvise pas ! Le gouvernement veut rendre le SNU obligatoire pour tous les jeunes de 16 ans. Cette première expérience montre pourtant qu’en confiant des enfants à des personnes qui n’ont jamais été formées à l’encadrement des jeunes et encore moins à leur éducation, le SNU les met en danger.

Continuer la lecture de Service national universel : le rêve macronnien d’une jeunesse aux ordres

La maire de Montauban refuse d’ouvrir un centre d’accueil pour les sans-abri

En pleine canicule, Brigitte Barèges (LR) bloque la mise en service du bâtiment, financé par l’Etat et la fondation Abbé Pierre. Le préfet a saisi en référé le tribunal administratif.

Par In LeMonde.fr

Le thermomètre frôle les 40 degrés à Montauban, la chaleur met à rude épreuve les sans-abri, quelque 60 personnes errent ainsi dans les rues à la recherche d’eau et d’un peu d’ombre.

Pourtant une salle fraîche avec des douches, des toilettes, des repas est prête à les accueillir mais il lui manque une autorisation pour ouvrir ses portes. « C’est une situation ubuesque qui dure depuis plus d’un mois. Six salariés payés par l’Etat appuyés par une quarantaine de bénévoles attendent le feu vert de la mairie qui refuse de délivrer l’autorisation d’ouverture », s’agace le directeur du centre, Marc Pontier.

« Gâchis d’argent public »

Cet accueil de jour a été créé en novembre 2018 par onze associations (Emmaüs, le Secours catholique, la Cimade, l’Entraide protestante, Pas sans toit, l’association Montalbanaise d’aide aux réfugiés, la Pastorale des migrants…) à la demande de l’Etat qui le finance (pour 200 000 euros par an) avec la Fondation Abbé Pierre. Il a fonctionné pendant cinq mois dans un premier lieu en centre-ville tournant à plein régime. « On y a accueilli des personnes isolées ou âgées, des familles avec des jeunes enfants, un public varié, en tout 500 personnes soit 120 par jour et servi 80 repas quotidiens, ce qui démontre l’utilité d’un tel centre. C’est un gâchis d’argent public », peste M. Pontier. Mais impossible d’ouvrir le nouveau local plus vaste. La maire de la ville Brigitte Barèges (LR) fait obstruction en refusant la visite de sécurité des pompiers et l’autorisation d’ouverture.

Pour le préfet du Tarn-et-Garonne, Pierre Besnard, « la décision de la maire de refuser la visite de sécurité des pompiers et l’autorisation d’ouverture n’a pas de base légale ». Il vient de saisir en référé le tribunal administratif. Le préfet a aussi déclenché le plan canicule niveau 3 et compte réquisitionner ces locaux : « Après le contrôle de sécurité, on pourra mettre à l’abri les personnes à la rue et les protéger de la chaleur. »

Contactée la maire de Montauban n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Canicule/réchauffement climatique : Le PCF demande la gratuité des transports publics

L’été va être meurtrier et il va l’être principalement pour les plus vulnérables. Ce sont en effet en premier lieu les plus fragiles qui vont être exposés aux conséquences des fortes chaleurs et du réchauffement climatique.

 

L’été va être meurtrier et il va l’être principalement pour les plus vulnérables. Ce sont en effet en premier lieu les plus fragiles qui vont être exposés aux conséquences des fortes chaleurs et du réchauffement climatique.

Face à l’urgence climatique, les mesures annoncées par le gouvernement sont clairement insuffisantes et des actions fortes s’imposent. Il nous faut atteindre des objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre. Pour cela, le PCF propose une mesure simple, efficace et immédiate : la gratuité des transports en commun.

Le PCF fait par ailleurs plusieurs propositions pour lutter contre le réchauffement climatique et l’inaction du gouvernement :

– Péages gratuits et TVA à 0% pour le fret ferroviaire,

– Multiplication par 10 du budget de l’ANAH pour un vrai service public de rénovation énergétique des logements,

– Bonus-malus sur les achats de voitures neuves en fonction du poids,

– Moratoire sur la fermeture des petites lignes ferroviaires, plan d’investissement pour les transports publics,

– Multiplication par 10 du budget vélo de l’Etat,

– Dotation aux collectivités de 3 milliards par an pour la rénovation énergétique des bâtiments publics,

– Plan d’investissement pour la création d’espaces logistiques urbains.

Des  circuits courts aux projets alimentaires territoriaux In la Revue « Cause Commune »

Par

Comment le néolibéralisme met la main sur un modèle conçu à l’origine pour s’attaquer au capitalisme et « ubérise » les petits producteurs.
par Pierre Ginet

Le néolibéralisme grave son action dans les sociétés, les économies et les territoires qu’il recompose. Face à une population plus lucide mais intellectuellement encore trop peu armée, les élites néolibérales poursuivent leur pillage et proposent avec cynisme de réparer le monde et de l’améliorer !
L’exemple des projets alimentaires territoriaux et de leur déploiement, illustre ce processus cynique et implacable.

circuitcourt.jpg

Les circuits courts en réaction au modèle capitaliste
Dans un contexte de crise agroenvironnementale, puis face au modèle agroindustriel dominant, aux effets sociétaux, environnementaux et sanitaires catastrophiques, émerge dans les années 1960, la notion de circuit court, avec les teikei (partenariats) japonais, puis leurs variantes, association pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP) et Ruches en France, Groupes d’achats solidaires de l’agriculture paysanne (GASAP) en Belgique, etc. Elle correspond à la structuration de bas en haut (bottom up) de systèmes de production et de distribution d’aliments dans des espaces restreints, orchestrée par des petits exploitants indépendants, au contact direct (ou quasi direct) des consommateurs. Un modèle d’organisation viable, vivable et équitable qui présente de nombreux atouts : sécurité alimentaire, réduction de l’empreinte territoriale, recyclage des déchets organiques, restitution au producteur du bénéfice de la vente, réduction du budget alimentaire des ménages… Continuer la lecture de Des  circuits courts aux projets alimentaires territoriaux In la Revue « Cause Commune »

La carte du Monde diplomatique qui n’a pas plu à l’élite journalistique

Par
carte_diplo.jpg

Le 5 décembre 2018, Le Monde diplomatique publiait une réactualisation de la carte « À Paris, les lieux de pouvoir », initialement parue dans le numéro « Où se cachent les pouvoirs ? » du bimestriel Manière de voir. De quoi méditer sur la ghettoïsation de l’ouest parisien, ce territoire perdu de la République où se côtoient les sièges des hauts lieux de la finance et de l’entreprise, ceux de certains grands média et des institutions nationales, les hôtels les plus prestigieux et les clubs privés, ou encore, les sièges de quelques partis politiques. Le petit plus de cette nouvelle publication ? Y figurent les tracés des parcours traditionnels des manifestations parisiennes, mis en comparaison avec les lieux où se sont rassemblés les gilets jaunes les 24 novembre et 1er décembre. Cette carte très significative, et dont les données sont publiques, aurait pu nourrir les réflexions que certaines rédactions ont eues – à juste titre – dès le début des manifestations à Paris : « En quoi les mobilisations des gilets jaunes sortent-elles des sentiers battus ? » Continuer la lecture de La carte du Monde diplomatique qui n’a pas plu à l’élite journalistique

Municipales 2020: dérapage n°1…

Les élections municipales à venir aiguisent bien des appétits et à défaut de proposer des projets concrets, certains, que nous ne nommerons que peu, poursuivent des combats d’arrières gardes bien loin des réalités de nos concitoyens.

Ainsi, il y a 15 jours, pour surfer sur le succès relatif des élections européennes, le Sieur Lopez se fendait d’un courrier au nom du collectif « Retrouvons Moissac ». Outre que ce collectif a un emblème frappé de fleurs de lys (peut-être lui expliquer que la monarchie a été abolie!), il est bon de rappeler qu’il est issu de la récupération par le RHaine du mouvement des gilets jaunes à Moissac.

Ce faisant, le contenu de ce courrier mettait en opposition les subventions municipales pour des associations qui œuvrent au quotidien pour soulager la misère sociale de nos concitoyens-nes de passage ou ancrés sur notre territoire dans une rhétorique convenue ou l’étranger, les délinquants, les migrants sont associés sans discernements avec les chasseurs de l’ACCA de Moissac.

Outre le fait que le procédé est détestable, il serait dommageable que les chasseurs avec leur ACCA ne protestent pas d’être ainsi instrumentalisé par un personnage dont la culture est proche du néant.

Et ce n’est pas dans les cercles habituels que fréquente votre serviteur que j’ai découvert cette missive mais sur le compte Facebook de …  (Voir copie ecran) .

Le contenu du courrier est douteux et même si sa diffusion est restreinte, le procédé n’en reste pas moins suspicieux eu égard aux batailles idéologiques en cours.

Gageons que le post sera retiré, du moins espérons le! le mettre en ligne n’est déjà pas anodin, le laisser… n’en parlons pas!

En attendant, il est indispensable que nous retroussions nos manches collectivement tant à Castelsarrasin qu’à Moissac pour que les velléités antidémocratiques et passéistes de M. Lopez et ses amis restent lettres mortes. Il en va de notre fierté et de l’espérance d’un monde meilleur, un monde de l’Humain d’Abord…

Service national universel: pour un droit familial à l’objection de conscience in Slate.fr

Des jeunes portant l'uniforme officiel du Service national universel le 18 avril 2019 au ministère de l'Éducation nationale. | François Guillot / AFP

Gabriel Attal l’a dit, il n’y aura pas d’exception. Le Service national universel (SNU) sera obligatoire et on ne pourra pas se faire exempter.

C’était déjà en soi, à la veille du jour de lancement du SNU, une information de taille. Pour les personnes qui se souviennent du service militaire, on pouvait se faire réformer pour raisons de santé (le fameux P3 et P4) ou parce qu’on avait des idées à défendre –on pouvait devenir objecteur de conscience et donner de son temps autrement, en faisant un service civil par exemple.

À voir la tournure que prend le SNU, cela devrait être prévu. Nombre de citoyen·nes ont été interloqué·es par les images qui ont circulé le 17 juin et ont fait part de leur indignation sur le réseau social dont c’est l’une des principales fonctions, Twitter. Continuer la lecture de Service national universel: pour un droit familial à l’objection de conscience in Slate.fr

Résolution du Conseil national – La construction de grandes batailles

Le Conseil national, dans sa résolution finale, a listé une série de grandes batailles où les communistes seront mobilisés afin d’arracher des victoires, reconstruire un rapport de forces plus favorable. Extraits.

L’actualité des prochains mois va être rythmée par la contre-réforme des retraites et par celle, concomitante, de l’assurance-chômage. Dans le prolongement de notre projet de sécurisation de tous les moments de la vie, nous entendons l’aborder en défendant l’objectif d’une Sécurité sociale du XXIe siècle, d’une autre réforme du système de retraites, solidaire et juste, avec une nouvelle innovation sociale et démocratique comme nous avons été capables de la porter à la Libération. Cela fera l’objet d’un plan d’action qui sera précisé à la rentrée.

La mise en échec du projet de privatisation d’Aéroports de Paris est l’autre enjeu majeur du moment, qui soulève la question de tous les biens communs. Elle peut être gagnée, si le rassemblement s’élargit encore, autour de l’exigence d’un référendum. Nos groupes parlementaires en ont été à l’initiative, ce qui se traduira par un premier meeting national, le 19 juin, à Saint-Denis. Continuer la lecture de Résolution du Conseil national – La construction de grandes batailles

Montauban : des épreuves du bac sous tension au lycée Bourdelle in DDM

Contôles renforcés ce matin à l'entrée du lycée Bourdelle de Montauban. Face aux risques de perturbations d'enseignant en grève contre la réforme du bac, d'importants moyens avaient été mis en place par la direction du lycée.
Contôles renforcés ce matin à l’entrée du lycée Bourdelle de Montauban. Face aux risques de perturbations d’enseignant en grève contre la réforme du bac, d’importants moyens avaient été mis en place par la direction du lycée. DDM, Manuel Massip

Avec un taux de grévistes chez les professeurs compris entre 36 et 43 %, le lycée Bourdelle a dû s’appuyer sur des fonctionnaires de réserve pour permettre le bon déroulement des épreuves du bac. L’entrée dans le lycée s’est faite sans problème pour les élèves. D’importants moyens de contrôle aux accès avaient été mis en place.

L’image se voulait forte et elle l’a été. Le plus gros lycée de la région n’a pas vacillé ce matin dans l’organisation des premières épreuves du bac 2019. La philosophie pour les séries générales et technologiques tout comme les épreuves de français-histoire qui ont ouvert le bac professionnel ont bien eu lieu. Il faut dire que face aux craintes de blocage des épreuves, le proviseur du lycée Bourdelle Philippe Donatien avait sorti l’artillerie lourde. Dès les grilles du lycée, des agents de sécurité ont contrôlé individuellement les sacs des 700 candidats.

Deux agents de l’équipe mobile de sécurité du rectorat effectuaient un contrôle des convocations. Quelques mètres plus loin, nouvelles vérifications des convocations et identité des candidats à une seconde grille. À l’extérieur, la police nationale était présente pour veiller à la libre circulation des élèves et personnels. « J’ai pris mes dispositions pour que tout se passe bien et que tous les candidats puissent venir composer pour ces épreuves du bac. On m’annonçait le pire avec notamment des points de blocage à l’entrée de l’établissement. Heureusement, il n’en a rien été, se satisfait le proviseur. Nous avons pratiquement doublé le nombre de personnes mobilisées pour la surveillance des épreuves au cas où des personnels se déclarent en grève au dernier moment. Tous les services de l’État sont le pont afin de permettre aux élèves de passer leur bac le plus sereinement possible. »

43% de grévistes au lycée général et technologique

Appelé en renfort, un inspecteur pédagogique régional (IPR) reconnaissait « que si le bac se déroulait bien au lycée Bourdelle, ce serait un bon signal envoyé à tous les autres centres d’examen de la région. » Dans les couloirs, on croisait également des principaux de collège tout comme des assistants d’éducation et des assistants de vie scolaire « mobilisables » pour la surveillance des épreuves.

Direction et syndicats ont annoncé ce matin 43 % de grévistes au lycée général et technologique. Il y en avait 36 % au lycée professionnel. Des mouvements qui n’ont occasionné aucune gêne pour les candidats du bac.