L’élu PCF du Nord Alain Bruneel a passé six heures aux urgences de Douai pour juger par lui-même les conditions de travail et d’accueil des patients : « Dramatique ».
Enveloppée de verre, la façade moderne de l’hôpital de Douai, dans le Nord, ne laisse rien deviner de la fièvre qui monte derrière ses murs. Il est 21 h 30 lorsque Alain Bruneel pousse la porte des urgences. Le député communiste, venu incognito, vendredi, pour juger de ses propres yeux ce que vivent les usagers et les agents, ne sera pas déçu du voyage. Le service est saturé. 200 autres patients sont déjà enregistrés. Première étape : le « tri ». Alain Bruneel prétend souffrir de violents maux de ventre. « Une fois que ma tension et ma température ont été prises, j’ai été installé sur un brancard dans une salle de régulation avant qu’une deuxième infirmière se charge de me faire un électrocardiogramme. » Il est « abasourdi » que seules deux infirmières de régulation assument toute une nuit l’accueil des patients, l’appel des familles, le lien avec le Samu ou les ambulanciers. « De véritables héroïnes », lâche-t-il.
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