13 novembre 2015 – 13 novembre 2019 : La France restera fidèle à ses valeurs républicaines (Fabien Roussel)

Ce 13 novembre, la France se souvient des tueries perpétrées dans les rues de Paris et Saint-Denis, au Bataclan, au Stade de France.

Avec les Français de toute origine et de toute croyance, les communistes n’ont pas oublié cette attaque du terroriste intégriste contre la République, ses valeurs, notre vivre-ensemble. Ils rendent hommage aux morts, aux blessés, aux rescapés, à leurs familles et à leurs proches qui restent à jamais marqués par cette date sanglante.

Voici quatre ans, le pays avait su repousser les appels à la division, à la haine, à la stigmatisation de nos compatriotes de confession ou culture musulmanes. Il avait mis en échec la tentative d’instaurer une indigne déchéance de nationalité.

Cet attachement à ce qui fait son identité républicaine doit toujours nous inspirer, à l’heure où la parole raciste se libère de nouveau, où des attentats visent des musulmans ou des juifs, où certains s’en prennent avec violence à nos principes d’égalité et de laïcité.

Le terrorisme, qu’il se revendique de l’intégrisme fanatique ou de l’idéologie d’extrême droite, doit être combattu sans faiblesse et ses instigateurs poursuivis devant la justice. Et il nous faut, plus que jamais, défendre les traditions d’accueil, d’intégration, de fraternité par la citoyenneté qui sont l’héritage des Lumières et de la Révolution française.

Poulidor est mort

Mardi, 8 Juillet, 2003

Le champion cycliste français Raymond Poulidor est décédé mercredi à 83 ans. Nous republions « Poupou la poisse »,  un texte de l’écrivain Bernard  Chambaz.

Poupou la poisse, par Bernard Chambaz, écrivain.

Toujours second jamais premier, Raymond Poulidor a marqué le Tour de France de son empreinte faite de malchance et de morceaux de bravoure.

Il est un des héros les plus célèbres sinon les plus glorieux, à coup sûr un des plus populaires, même s’il n’a pas gagné de Tour de France, même s’il n’a jamais porté, un seul jour, le fameux maillot jaune. Et peut-être tient-il précisément sa popularité – d’année en année grandissante pendant quinze étés – de cette espèce de fatalité qui a plané au-dessus de lui (et de son vélo), de cette assiduité dans la défaite et du sentiment ému qu’on voue aux vaincus, à ceux qui ont rendu les armes avec honneur, peut-être tient-il sa popularité du rêve qui s’attache à ce qu’on nomme un  » éternel second  » où on peut supposer qu’éternel vaut sûrement mieux que second.

Continuer la lecture de Poulidor est mort