« La bougie du sapeur », le journal qui éclaire les kiosques tous les 29 février

Onzième numéro de la Bougie Du Sapeur
Onzième numéro de la Bougie Du Sapeur La Bougie Du Sapeur

En 40 ans d’existence, un journal unique en son genre s’apprête à sortir son onzième numéro: « La Bougie du Sapeur », une curiosité journalistique qui sort tous les 29 février.

Il fête cette année ses 40 ans d’existence, et pourtant, il n’aura publié que onze numéros. « La bougie du sapeur », journal qui ne paraît que le 29 février, est bien sortie dans les kiosques ce samedi matin.

On pourrait penser qu’il est difficile de fidéliser sa clientèle lorsqu’on sort un journal tous les quatre ans, pourtant pour 2020, « La bougie du sapeur » a tiré son numéro à 200 000 exemplaires et est diffusée en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse. Mais qu’est-ce qui ravive la flamme de cette bougie chaque année bissextile ?

Ducau : un iceberg dans la campagne (Derapage N°4)

C’est fou ce que la méconnaissance de certains dossiers peut prêter à la surenchère. La situation de l’école Ducau en est l’exemple parfait.

Dans la campagne des municipales à Castelsarrasin, il y a celui qui explique à coup de millions qu’il faut arrêter ce qui se fait déjà et tout recommencer même si cela retarde d’un an ou deux la nécessaire reconstruction qui est déjà en cours (les enseignants et les personnels apprécieront !).

Celui qui crie que rien n’a été fait durant le mandat finissant mais qui oubli l’immobilisme des équipes précédentes. Et il y a le sortant qui se mord les doigts d’avoir voulu, mordicus, lier le sort de cette école à celui de la piscine intercommunale et qui même si les décisions sont prises à un gros caillou dans sa chaussure de candidat.

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UN DÉCRET AUTORISE LE FICHAGE D’OPINIONS POLITIQUES, LES ORIENTATIONS SEXUELLES, PHILOSOPHIQUES, RELIGIEUSES, ETC…

« Gendnotes » : une mesure liberticide imposée discrètement par décret

Un nouveau palier autoritaire est franchi dans l’indifférence générale. L’Etat va encore plus loin dans la création d’ennemis de l’intérieur en se donnant les moyens de ficher et de transmettre des informations telles que les opinions politiques, l’appartenance syndicale, les orientations sexuelles, l’état de santé, etc… Il s’agit du dispositif « Gendnotes » qui est censé moderniser les prises de notes des gendarmes, et accroît considérablement les possibilités de contrôles en portant gravement atteinte aux libertés les plus fondamentales.

Les destinataires de ces informations personnelles dites de « pré-renseignement » pourront être les maires des communes concernées par les individus, les préfets (cf. art. 4) ou les autorités judiciaires (cf. art. 1). Ces données pourront être collectées « à l’occasion d’actions de prévention, d’investigations ou d’interventions nécessaires à l’exercice des missions de polices judiciaire et administrative ». Continuer la lecture de UN DÉCRET AUTORISE LE FICHAGE D’OPINIONS POLITIQUES, LES ORIENTATIONS SEXUELLES, PHILOSOPHIQUES, RELIGIEUSES, ETC…

Un contrôle fiscal de moins en moins efficace in ALter. Eco.

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Les bonnes rentrées du contrôle fiscal en 2019, annoncées en grande pompe par le gouvernement, masquent la chute considérable du montant total des redressements fiscaux opérés ces cinq dernières années.

Le Premier ministre, le ministre des Comptes publics et la ministre de la Justice : pas moins de trois membres du gouvernement ont été mobilisés pour annoncer les résultats du contrôle fiscal 2019. Un chiffre généralement coincé au fond d’un tableau qui n’intéresse que les spécialistes !

Le gouvernement a donc décidé de valoriser son travail en la matière. A juste raison ? Tour d’horizon en trois graphiques.

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Lafrançaise (82): Non à l’ingérence des cultes dans la vie politique locale (Dérapages n°4)

Communiqué

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Démolition des voutes en 2017 photo DDM

C’est par une lettre communiquée au journal régional la DDM, adressée au maire de Lafrançaise que nous apprenons l’intolérable ingérence de monseigneur Ginoux dans les affaires municipales de la commune dirigée par M. Delbreil.

En effet, alors que le dérèglement climatique provoque des affaissements de terrains, des fissurations dans les bâtiments anciens ou moderne, Lafrançaise, juchée sur son promontoire n’échappe pas à cette règle et son église aussi.

Cela fait plusieurs années, dans le respect de la loi de 1905 que l’équipe municipale se soucie de l’état du lieu de culte, au point même d’avoir pris le temps de mettre à l’abri les objets sacrés contenus dans l’église. Personne dans le bourg de met en cause les décisions prises alors par le conseil municipal et tout le monde admet qu’il n’est pas possible d’engloutir des sommes inconsidérées dans un seul ouvrage.

Monseigneur Ginoux ne l’entend pas de la même manière et en pleine campagne pour les municipales se fend d’un courrier injonctif demandant la reconstruction du bâtiment dans des délais très courts.

La manière est désagréable et tant sur le fond que sur la forme, une telle attitude en dit long sur une hiérarchie religieuse qui se croit au-dessus de ses ouailles (lesquels ne partagent pas cette façon de faire !).

Alors que l’administration diocésienne est championne pour récolter des subventions publiques (Lycée Théas, MFR Escatalens, Orphelins d’Auteuil déplacé, aménagements devant l’Institut…) tout en ayant une politique de licenciements massifs, nous pourrions demander ce que devient le « denier du culte » dont les appels aux dons se sont multipliés depuis 10 ans.

En apportant notre soutien à Thierry Delbreil, maire de Lafrançaise et à son équipe sortante et future, les communistes de Castel/Moissac/pays de Serres, rappellent leur attachement à la Laïcité, à la séparation des églises (religions) et de l’état et au respect du débat démocratique sans ingérence surtout en période électorale.

 

Castelsarrasin le 22 février 2020

PCF des Cantons de Castelsarrasin/Moissac/Valence et Pays de Serres

 

Moissac : le comité de défense de l’hôpital toujours mobilisé in DDM

Les élus devant l'établissement
Les élus et le président du comité de défense devant l’établissement DDM – A.S.

Essuyant les refus de la direction de l’établissement, plus de 200 personnes, élus, personnel et parfait anonyme se sont retrouvés devant le centre hospitalier pour protester et trouver des solutions.

De la colère, mais aussi de l’incompréhension. Ce sont les sentiments que l’on peut lire sur les visages des élus, du personnel soignant et du public, très nombreux à avoir fait le déplacement. Le comité de défense a également reçu le soutien de Sylvia Pinel, actuellement à l’Assemblée Nationale, « mais toujours à l’écoute du personnel » a-t-elle exprimé dans une lettre lue par Bernard Garguy. Une nouvelle fois, la demande du comité n’a pas été acceptée. «Nous en avons marre. Nous faisons face à une administration butée, bornée, imbécile. On a l’impression de servir à rien, confie Jean-Paul Nunzi, le président du comité. Nous voulions bloquer le bureau du directeur et comme par hasard il était absent. » Continuer la lecture de Moissac : le comité de défense de l’hôpital toujours mobilisé in DDM

« La suppression de Canopé est la concrétisation de la méfiance et de l’arbitraire » Lettre ouverte au ministre de l’Education nationale

Par Mireille Cifali, Catherine Gueguen, Pierre Merle, Jean-Louis Le Run, Stéphane Sanchez

19 février 2020

Un livre qui devait être édité en ce début d’année par Canopé ne paraitra pas, du fait de la récente décision de supprimer les activités d’édition du réseau. Ses auteurs nous ont adressé cette lettre ouverte au ministre.

 

Monsieur le ministre de l’Éducation nationale,

Nous, co-auteurs d’un livre qui devait être publié par le réseau Canopé en janvier 2020, avons appris, début février, que non seulement ce livre ne verra pas le jour mais, en outre, qu’aucun autre livre ne sera plus jamais publié par les éditions Canopé. Cet ouvrage s’insérait dans une des collections d’ouvrages des éditions Canopé à destination des enseignants afin d’alimenter leurs réflexions sur leurs pratiques.

L’ironie de cette situation – si tant est que l’ironie est le terme qui convient quand il s’agit de plusieurs dizaines de salariés au chômage ; du démantèlement d’un savoir-faire ; de milliers d’heures d’écriture jetées aux oubliettes – est que cette violence institutionnelle s’exerce à l’encontre d’un ouvrage – Prendre soin de soi et des autres – dont l’objet est justement l’analyse de la violence dans l’institution scolaire et des moyens d’y remédier !

Bien sûr, vous n’êtes pas, monsieur le ministre, directement responsable de cette violence et de cette censure. Vous n’avez pas lu ce livre. Vous n’avez donc pas pu vouloir empêcher sciemment que les idées qu’il contient ne se diffusent. Il est d’ailleurs presque dommage que ce ne soit pas pour ses idées que ce livre soit avorté. La réalité est pire : les livres publiés par Canopé ne sont rien d’autre qu’une ligne de plus ou de moins dans un bilan comptable. Vous déploriez que les professeurs désabusés jettent des livres en signe de mécontentement. Que dire de la suppression d’un éditeur spécialisé dans les questions éducatives ?

Ce dont nous vous tenons responsable, Monsieur le ministre est la suppression d’une possibilité de penser, et la réduction de la pensée à une valeur comptable. Alors même que par ailleurs vous avez intitulé votre loi « l’école de la confiance » et que vous prônez le dialogue, la suppression de Canopé est la concrétisation de la méfiance et de l’arbitraire. La pensée et l’éducation ne sont pas possibles si elles ne sont portées par des valeurs d’ouverture et d’échanges. Le livre est une expression essentielle de notre humanité. En supprimant les éditions Canopé, vous portez atteinte à celle-ci.

Nous vous prions de croire, Monsieur le ministre, à nos sentiments dévoués à l’égard de l’Éducation nationale.

Le 12 février 2020

Mireille Cifali
Historienne et psychanalyste, professeure d’université honoraire de sciences de l’éducation à l’université de Genève, auteure de nombreuses publications en sciences de l’éducation

Catherine Gueguen
Pédiatre formée en haptonomie et communication non violente, autrice d’essais sur l’éducation et les neurosciences affectives et sociales.

Pierre Merle
Sociologue, professeur d’université à l’Institut National Supérieur du Professorat et de l’Education, auteur de nombreuses publications en sociologie de l’éducation.

Jean-Louis Le Run
Pédopsychiatre, ancien chef de pôle Paris Centre Est Enfants, rédacteur en chef d’Enfances & Psy, auteur de nombreux essais.

Stéphane Sanchez
Docteur en philosophie et en psychologie, psychopédagogue (en CMPP et en hôpital de jour), auteur d’un essai sur les enfants en échec scolaire.

Photo de Jean-Charles Léon


À lire également sur notre site :
Nous refusons le démantèlement de Canopé ! Communiqué du CRAP-Cahiers pédagogiques d 20 décembre 2019

Critiqué, Carrefour retire ses assiettes en plastique faussement « réutilisables »

« Assiettes réutilisables, lavables jusqu’à 20 lavages », peut-on lire sur l’étiquette d’un lot de vaisselles vendu par Carrefour. Jusqu’au 13 février, il était encore possible de trouver ces assiettes en plastique dans les rayons du supermarché. Entre-temps, l’entreprise a été épinglée sur Twitter par l’association Zero Waste et a dû les retirer de la vente.

Ce signalement s’appuie sur une loi effective depuis le 1er janvier, interdisant la vente de vaisselle plastique.

Comment Carrefour est passé entre les mailles du filet ? À l’origine de cette manœuvre, une foire aux questions du ministère de la Transition écologique et solidaire. Publiée en 2017, elle indique qu’« un gobelet, un verre ou une assiette peut être considéré comme réutilisable dès lors que le produit passe au moins 20 cycles complets en lave-vaisselle ».

Zero Waste a pris cette indication à la lettre et a testé les assiettes commercialisées par Carrefour. Résultat ? « Dès le premier lavage les assiettes ressortent légèrement déformées et cabossées. Après moins de dix utilisations, la plupart étaient fendues ou avaient pris la couleur et les traces de gras des aliments qu’elles avaient contenu », indique l’association dans son communiqué.

Retraites : L’avenir des enseignants en débat à l’Assemblée 

Après l’échec de la commission chargée de préparer le texte sur la réforme des retraites présenté à l’Assemblée, c’est le texte initial du gouvernement qui est intégralement mis en débat depuis le 17 février. Or, dès l’article 1, la loi bute sur la retraite des enseignants. Dès le début du texte, la loi mentionne la fameuse loi de programmation dont on sait qu’elle n’est pas constitutionnelle. Le gouvernement doit trouver une solution et par suite éclairer sur ses intentions envers la revalorisation des enseignants. A moins qu’il ne préfère entretenir le flou qui dure depuis 4 mois…

Bricolage

Les alinéas 14 et 15 de l’article 1er de la loi sur les retraites mentionnent un engagement gouvernemental pour la revalorisation des enseignants.  » Le Gouvernement s’est engagé à ce que la mise en place du système universel s’accompagne d’une revalorisation salariale permettant de garantir un même niveau de retraite pour les enseignants et chercheurs que pour des corps équivalents de même catégorie de la fonction publique. Cette revalorisation sera également applicable, conformément à l’article L. 914-1 du code de l’éducation, aux maîtres contractuels de l’enseignement privé sous contrat. Cet engagement sera rempli dans le cadre d’une loi de programmation dans le domaine de l’éducation nationale et d’une loi de programmation pluriannuelle de la recherche ».

Or l’avis du Conseil d’Etat sur ce projet de loi estime que cette disposition est anticonstitutionnelle, une loi ne pouvant contraindre le gouvernement à déposer une loi de programmation. C’est , selon la formule d’un député PC, M Dharréville, le 17 octobre , un « sidérant bricolage, flagrant délit d’impréparation ! » Continuer la lecture de Retraites : L’avenir des enseignants en débat à l’Assemblée