Permettez-moi aujourd’hui un certain nombre de banalités. Le premier besoin des humains sont alimentaires et si la nourriture arrive souvent dans nos assiettes suite à quelques transformations industrielles (ne serait ce que le transport) sa base reste et restera agricole. D’où la notoriété française du salon de l’agriculture[1] car malgré la faible part des paysans dans nos sociétés, ils témoignent de notre consommation basique.

Marx vient se glisser dans ce propos aussi banalement que ce que je viens d’écrire.

Grâce à Justus von Liebig, qu’il a pu lire en allemand car les Anglais le traduisirent très mal et on verra pourquoi, il a compris ce fait simple : les richesses agricoles furent à la base du succès industriel de la Grande Bretagne, succès industriel qui en fera la puissance capitaliste qu’elle a été, supplantée par sa sœur des Amériques. Continuer la lecture de Le salon de l’agriculture, Marx et l’écologie par JP Damaggio