Covid 19: Disparition. Liliane Marchais est décédée

Une femme remarquable que j’ai eu l’honneur de rencontrer à plusieurs reprises à Champigny. Je me souviens d’un réveillon à Arcueil avec elle et Georges en décembre 1978… Je logeais alors chez les Penvern! Au revoir Liliane, au revoir Madame…
Maximilien (en deuil)
Georges et Liliane Marchais à la fête de l'Humanité. Photo AFP

Georges et Liliane Marchais à la fête de l’Humanité. Photo AFP
 

La figure du parti communiste, ancienne dirigeante du Val-de-Marne, épouse de Georges Marchais, est décédée à l’âge de 84 ans des suites du Covid-19.

Liliane Marchais est une figure familière pour le peuple de France et le monde ouvrier. Son visage et son parcours incarnent ce pays, son parti communiste. « Comme tous ceux qui l’ont rencontrée, je me souviendrai toujours de ses yeux bleus, de son sourire toujours présent et de ses éternelles Gitane aux lèvres, comme de la sagesse et de la camaraderie qu’elle apportait dans toutes ses rencontres. » C’est par ces mots que Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF (voir son message ci-dessous) a annoncé publiquement ce jeudi 9 avril la disparition de l’ancienne dirigeante communiste du Val-de-Marne à l’âge de 84 ans. Issue d’une famille ouvrière, la jeune Liliane Grelot, titulaire du certificat d’études primaires et d’un CAP, entre comme ouvrière câbleuse (d’abord gainière elle deviendra contrôleuse) à la CSF de Malakoff.  Elle s’identifie alors pleinement à la classe ouvrière de la première ceinture de la « banlieue rouge » parisienne. Elle est une fille de la « Jeune garde ».
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L’air est pur, vraiment ? En pleine épidémie, la pollution issue des épandages agricoles pourrait s’avérer très nocive…

Le printemps, c’est la saison des premières récoltes, mais aussi des épandages : herbicides, pour limiter les « mauvaises » herbes, et engrais, pour fertiliser les sols. (Photo : Jean-François Monier/AFP)

Le printemps, c’est la saison des premières récoltes, mais aussi des épandages : herbicides, pour limiter les « mauvaises » herbes, et engrais, pour fertiliser les sols. (Photo : Jean-François Monier/AFP)
 

Malgré une chute spectaculaire des émissions d’oxydes d’azote, issues du trafic routier, le territoire est balayé par une pollution aux particules fines. À Strasbourg, à Paris ou en Bretagne, les premiers pics ont été signalés le 28 mars. Le collectif Air Santé Climat demande à l’État de limiter les épandages pour lutter contre le Covid-19, en plein confinement. Des pratiques qui posent aussi la question du mode de production.

Depuis deux semaines, les mesures de l’air voient rouge. Que se passe-t-il ? « Ces pollutions sont classiques à cette période. Ces particules fines sont majoritairement d’origine agricole », explique Thomas Bourdrel, médecin radiologue à Strasbourg et cofondateur du collectif Air Santé Climat.

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Fabien Roussel, secrétaire national du PCF : « L’idéal communiste est plus que jamais d’actualité »

« Rétablir l’ISF, supprimer la flat tax, revenir sur les exonérations de cotisations accordées sans contrepartie, c’est possible tout de suite..»  Fabien Roussel. © Lahcène Abib

« Rétablir l’ISF, supprimer la flat tax, revenir sur les exonérations de cotisations accordées sans contrepartie, c’est possible tout de suite..» Fabien Roussel. © Lahcène Abib
 

Toute la semaine, l’Humanité a interrogé les responsables de gauche sur leur vision du « jour d’après ». Dernier entretien avec Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, qui estime possible de « financer tout de suite la reconquête des services publics ».

Le jour d’après la crise sanitaire s’annonce comme celui de la crise économique. Le gouvernement a évoqué d’éventuelles nationalisations, la relocalisation de certaines productions ou encore des dispositifs d’aide. Est-ce à la hauteur ? Quelles politiques proposez-vous pour éviter chômage et précarisation de masse ?

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En douce: L’Education nationale arme les EMS 

Nouveau saut pour l’Education nationale. Un arrêté publié au JO du 9 avril autorise l’Education nationale à armer les Equipes mobiles de sécurité du rectorat de Mayotte. Ils pourront utiliser des matraques téléscopiques et des tonfas, armes de la catégorie D.  Crées dans un but éducatif, les EMS changent de nature et deviennent dans ce rectorat , peut-être ailleurs également prochainement, une police supplétive.

On nous dira que la situation à Mayotte est exceptionnelle. Mais on sait que ce genre de décision essaime. C’est un véritable glissement sécuritaire à l’Education nationale assumé par le ministre.

Dorénavant, comme le dit l’arrêté, « le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse peut acquérir et détenir des matraques de type bâton de défense ou tonfa, matraques téléscopiques et tonfas téléscopiques, relevant de la catégorie D ». Les personnels de l’Education nationale vont-ils bientôt les rencontrer ?

Au JO