In DDM
La semaine prochaine, 1 million d’élèves reprennent le chemin de l’école. Une rentrée à hauts risques alors que l’épidémie du coronavirus n’est pas encore terminée et un vrai casse-tête pour les parents, les enseignants et les élus locaux.
Fallait-il rouvrir les écoles le 11 mai alors que l’épidémie du coronavirus n’est pas encore derrière nous ? Fallait-il aller à l’encontre de l’avis du Conseil scientifique sur le Covid-19, mis en place par Emmanuel Macron pour éclairer les décisions de l’exécutif, qui préconisait une reprise des cours à la rentrée de septembre, arguant « le risque de transmission important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités » ? Fallait-il ignorer le principe, éprouvé par nombre d’autres pays dans le monde, selon lequel les écoles confinées les premières doivent être déconfinées les dernières ? Y a-t-il un risque de regrouper les enfants dont la contagiosité reste controversée voire mystérieuse selon les épidémiologistes ?