Covid 19: Contre la guerre économique, des coopérations nouvelles

La violence de la secousse économique qui s’étend sous nos yeux agit comme un révélateur de grandes questions posées au pays. Parmi celles-ci : la question industrielle. Quelques chiffres : Entre 1980 et 2018, la part de marché mondiale de la France dans les biens est tombée de 6,3 % à 3 %… Derrière les Pays-Bas.

44 % du PIB de la zone euro sont consacrés aux importations contre 18 % en 1986 (alors que la Chine ou les États-Unis sont restés sous les 20 %). En 1990 la France produisait plus de la moitié de ses médicaments contre 11 % aujourd’hui. Continuer la lecture de Covid 19: Contre la guerre économique, des coopérations nouvelles

Le PCF: Cent Ans d’avenir

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La crise du Covid-19 oblige bien sûr les communistes à reporter les événements prévus pour le centenaire.

À l’échelle nationale, nous préparons un nouveau calendrier concentré sur le deuxième semestre 2020 (expositions, initiative internationaliste, débats…). Cependant, tout cela reste encore sujet à de nouveaux changements en fonction de l’évolution de l’épidémie.

Sur le fond, la pandémie donne hélas une forte actualité à l’enjeu communiste. De ce point de vue, le centenaire, par les initiatives que les communistes organiseront, est une occasion importante pour traiter avec sérieux et perspective de ce « monde d’après ».

D’ores et déjà, trois livres et un numéro spécial de Cause commune peuvent être commandés et proposés largement. Le numéro double de Cause commune est déjà disponible. Pour ce qui est des trois livres, nous vous invitons à procéder en précommande, en prévente, auprès des acheteurs potentiels, militants, amis, avec une vision large de prospection dans notre entourage, réseau, contacts, sollicitations des publics intéressés par les « 100 ans d’avenir » du PCF. Continuer la lecture de Le PCF: Cent Ans d’avenir

Communiqué de presse de la FSU 82 (20 mai 2020) : l’éducation vent debout, consternée et atterrée suite aux propos de Mme Barèges, maire de Montauban

Comment ne pas évoquer la situation tendue et délicate dans les écoles de Montauban ? Nous tenons à vous faire part de notre profonde indignation et de notre extrême colère face aux propos de Mme Barèges, maire de cette commune. Si nous avions analysé la sagesse de sa décision de ne pas rouvrir les établissements scolaires préférant attendre une mise en place dans des conditions sanitaires suffisantes, nous sommes contraints de revenir sur notre jugement. Mépris, colère, diffamation… Les dizaines de réactions que nous avons reçues et continuons de recevoir montrent l’état d’esprit de nos collègues. Nous ne pouvons accepter d’être déconsidéré-e-s par une élue et exigeons une réaction forte de la part M. le DASEN en marquant son soutien auprès des enseignant-e-s par un courrier et une prise de position forte pour faire cesser ce dénigrement malsain. La mairie assure être prête, loin s’en faut quand on voit la situation dans les écoles !

M. le DASEN entend apporter son franc soutien aux équipes enseignantes et se dit indigné et profondément choqué. Il précise qu’il lui est impossible de communiquer publiquement. Nous le faisons donc au nom de tou-te-s nos collègues.

Mme Barèges prétend qu’ « Il semblerait que plus du tiers d’entre eux naient pas repris leur activité, étant soit en arrêt maladie, soit en décharge syndicale. »

Waouh, tout ça !??? Les chiffres sont pourtant clairs. A ce jour, 26 enseignant-e-s des écoles montalbanaises ont signalé être des personnels vulnérables ou sont en arrêt maladie (qui pourrait le leur reprocher ?). Rappelons que les personnes vulnérables sont en télétravail, tout comme celles qui ont demandé à bénéficier d’une Autorisation Spéciale d’Absence pour s’occuper de leur enfant. De plus, en tout et pour tout, 2 enseignantes bénéficient d’un temps limité de décharge syndicale. Et leurs services sont compensés. Qui peut reprocher l’exercice du droit syndical ?

26 + 2 = 28 ! Sur les 280 enseignant-e-s affectées dans les écoles montalbanaises. On est bien loin du 1/3 évoqué…

Il est clairement inadmissible d’annoncer un taux sciemment mensonger et qui ne vise qu’à discréditer les enseignant-e-s et les militants syndicaux.

Nous demandons des excuses publiques. Les nombreux commentaires sur les réseaux sociaux témoignent du soutien de nombreuses et nombreux concitoyen-ne-s. Nous les remercions vivement, en tant qu’enseignant-e-s et en tant que représentants syndicaux.

Nous étudions toutes les possibilités pour envisager une action en justice pour dénoncer ces propos.

Cordialement et vous remerciant d’en assurer la meilleure diffusion.
Je reste disponible y compris lors du week-end par mail et téléphone (0682301188)
Guillaume Mangenot, pour la FSU 82.