Lettre d’un moissagais… « 2ème tour des Municipales : Ressaisissez-vous ! »


« Ce message est une préface au document joint et vous est adressé, soit parce que je vous connais, soit parce que je suppose votre attachement à notre ville, soit parce que je vous suppose une capacité d’influence, soit parce que je suppose votre carnet d’adresse bien rempli…
2ème tour : Mon coup de colère !
Je suis Moissagais, de gauche, sans engagement, sans ambition, un citoyen ordinaire en somme.
Le 2ème tour des municipales s’annonce, possiblement le 28 juin.
 La situation électorale de notre ville est très inquiétante.
Face à l’impasse qui se profile et l’immobilisme des listes battues au 1er tour, il n’y a que la morgue du candidat d’extrême droite, notamment sur Facebook.
Ce monsieur n’hésite pas à courtiser les citoyens de Moissac par des lettres personnelles, ciblées par profils (les retraités, les commerçants…) et censées souligner à quel point il se soucie d’eux, tactique bien connue du RN qui le cornaque. Il avance masqué, s’insinuant partout mielleusement, « ayez confiannnnnce ! »…
D’ailleurs, ce monsieur je l’ai vu , entendu et lu ; qui peut imaginer ce jeune homme Maire d’une ville de 13000 habitants ! Quelqu’un tire ses ficelles !
Mais en face, rien. Cela est très inquiétant.
La tête de liste TEMS, Estelle Hemmami, 2ème score du 1er tour, a apparemment cherché à nouer contact avec les listes arrivées derrière elle, mais celles-ci ne semblent pas déterminées à faire preuve du courage que la situation exige.
Je ne m’en cache pas, j’ai voté TEMS au 1er tour ; je ne roule pas pour TEMS, je n’en suis pas adhérent.
Mais je ne peux regarder tranquillement la déchéance de ma ville sans éprouver le besoin de pousser un gros coup de gueule ! »
Ressaisissez-vous !

Lettre ouverte


Je veux donc, par la lettre ouverte ci-jointe (
Moissac – 2ème tour), partager cette colère et mon exigence de citoyen moissagais, que cessent les atermoiements qui nous conduisent tout droit à une main mise de l’extrême droite sur la ville de Moissac.

Ceci est mon expression, celle d’un citoyen ordinaire, peu importe qui d’ailleurs. Je ne suis mandaté par personne, personne ne tire mes ficelles.
Ce peut être aussi votre expression, et alors vous pouvez l’approuver, la partager, la diffuser… Et en fait, c’est le but : que ce coup de gueule face tache d’huile et remue un peu la fourmilière… Je ne vois pas aujourd’hui d’autre solution, vu le peu temps restant avant un 2ème tour.

Mon nom n’a pas d’importance, je ne suis pas connu… Je signe Firmin, le prénom de mon grand-père, émigré après avoir fui les troupes d’extrême droite, déjà, en Espagne…
cliquez sur l’image pour télécharger cette lettre et la diffuser autour de vous

« Plus jamais ça » : 34 mesures pour répondre aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques

Constitué aux premiers jours du confinement, composé d’une vingtaine d’organisations associatives et syndicales, le collectif Plus jamais ça a rendu public, ce mardi, un plan unitaire de sortie de crise portant « des alternatives au capitalisme néolibéral ».

Trente-quatre mesures visant neuf objectifs pour que le monde d’après marche sur ses deux jambes, la sociale et l’environnementale : le collectif Plus jamais ça a rendu public, ce mardi matin, un plan de sortie de crise détaillé «  pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques ».

Constitué aux premiers jours du confinement, composé d’organisations associatives et syndicales, Plus jamais ça entend « faire la démonstration qu’il existe des alternatives au capitalisme néolibéral, productiviste et autoritaire. Ces alternatives sont crédibles, désirables et réalisables à condition, note-t-il, que les moyens politiques soient mis au service des objectifs de transformation sociale et de préservation de l’environnement.»

La crise sanitaire a accéléré la dynamique

L’ambition n’est pas née avec le coronavirus. En janvier, déjà, huit grandes organisations, en tête desquelles Attac, la CGT, Oxfam et Greenpeace, avaient entamé une démarche en ce sens et lancé un appel à la justice sociale et climatique. Ce dernier faisait suite à une réflexion commune engagée courant 2019, dans la foulée du mouvement des gilets jaunes et des marches pour le climat.

La crise sanitaire, tel un catalyseur, a accéléré la dynamique. Depuis deux mois, la liste des organisations participantes n’a cessé de s’allonger. Plus jamais ça rassemble aujourd’hui vingt structures militantes, parmi lesquelles la FSU, Solidaire ou l’Unef côté syndicats, les Amis de la Terre, le CCFD-Terre solidaire ou encore Droit au logement, côté associations.

Une pétition que le collectif a lancée le 27 mars, pour souligner « l’impérieuse nécessité d’une rupture avec les politiques néolibérales », a déjà récolté plus de 180 000 signatures. Un mois après, donc, Plus jamais ça publie une série de mesures visant à donner corps à cette injonction, et posant « les jalons d’un nouveau projet de société ».

D’un plan d’urgence pour l’hôpital à la transition industrielle

L’ensemble débouche sur un quasi-programme politique. Décliné en neuf grands objectifs, il démarre de l’urgence, pour viser le long terme.

Dans la première catégorie, Plus jamais ça place la garantie de mesures de protection et de prévention pour tous, mêlant la mise en place d’un plan d’urgence pour l’hôpital public, la gratuité des masques et l’accès aux tests de dépistage, ou encore un plan contre les violences faites aux femmes. Le collectif poursuit avec le renforcement des droits démocratiques et individuels afin de garantir la sécurité sanitaire – inclus le renforcement du droit des travailleurs et travailleuses et des personnes étrangères.

Réduction du temps de travail ou abolition de la dette des pays en développement sont posées en réponse à la crise sociale qui traverse le monde, de même que la satisfaction des besoins essentiels tels que le droit au logement ou à une alimentation saine.

Une matière susceptible de rassembler largement

La suspension des accords commerciaux de type libre-échange, la redéfinition des mobilités, l’arrêt des soutiens publics aux acteurs économiques polluants ou encore le soutien à la transition industrielle figurent parmi les mesures à mettre en place pour engager la transition écologique.

L’ensemble est porté par une série de mesures fiscales et financières passant par la régulation des activités bancaires, un impôt plus juste ou encore la lutte contre l’évasion fiscale.

Au final, Plus jamais ça met en musique toute une série de revendications longtemps portées dans des champs militants distincts. Leur mise en cohérence fait figure de projet. Elle dessine, du même coup, les contours d’une bataille qui offre une matière susceptible de rassembler largement les forces de transformation sociale et environnementale.

À l’initiative de la pétition « Plus jamais ça, préparons ensemble le jour d’après » :

Action Non-Violente COP 21, Alternatiba, Attac France, CCFD Terre Solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des Services Publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, les Amis de la Terre France, Oxfam France, Reclaim Finance, Unef, Union syndicale Solidaires, 350.org.

Depuis la publication, les organisations suivantes signent aussi la pétition :

Action Aid France, Droit au logement, Femmes Égalité, Fidl, i-buycott, Il est encore temps, Le mouvement, MAN, MNL, Notre affaire à tous, Partager c’est sympa, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, UNL, Utopia.