Moissac, stop la haine et la démagogie !

En cristallisant le débat sur la présence de travailleurs déplacés, embauchés par les arboriculteurs locaux et indispensables à notre économie, logés dans de piètres conditions au cœur de ville de Moissac, le Rassemblement National brandit la haine comme programme ! M. Lopez, son représentant, ancien plumitif de Marion Maréchal Le Pen a réussi à entrainer derrière lui bon nombre de nos concitoyens. Outre la démagogie dont il fait preuve et la mièvrerie de son propos, force est de constater que sous le vernis, réapparait le rejet de l’autre comme si cela suffisait à construire un projet de gestion municipale.

M. Lopez instille la peur et manipule les mots mais ne propose rien ou si peu pour l’avenir de Moissac.

Ainsi, il a mis sur sa communication les armoiries féodales, preuve d’un manque d’avenir ! Ainsi, il est apparu une fois pour la défense de l’hôpital alors que ses amis-es aux parlements nationaux et européens votent des réductions drastiques pour la santé ! Ainsi, il se dit proche des commerçants alors que dans les villes gérées par ses amis-es du FN/RN les zones commerciales sont privilégiées ! Ainsi, il se veut prévenant alors que son propre parti empêche la solidarité de s’exprimer en délogeant et privant de subsides les associations caritatives ! Ainsi, il avance, surfant sur la désespérance de nos concitoyens, pour assouvir sa conquête de pouvoir !

Est-ce de cela que les moissagais-es ont besoin ? Non, stop à la Haine et à la Démagogie !

La réponse devra s’exprimer le 28 juin, et nous lançons un appel pour empêcher l’arrivisme de ce personnage à la tête de la ville. Moissac, ville de Justes, résistante, solidaire, culturelle et accueillante ne doit pas devenir un laboratoire des idées racistes, de l’ultralibéralisme et de l’exploitation des peurs et des ressentiments. Son passé comme son avenir méritent mieux ; stoppons M. Lopez, le RHAINE et ses idées mortifères.

Les communistes combatifs et déterminés s’adressent donc à toutes celles et tous ceux qui ne se résignent pas, dans les luttes, dans les entreprises, celles et ceux qui refusent la casse du service public. Ils appellent au rassemblement pour mettre en échec l’extrême droite dans les urnes le 28 juin prochain.

Castelsarrasin le 14 juin 2020

PCF des Cantons de Castelsarrasin/Moissac/Valence et Pays de Serres

 


Pour information:

Le  projet de TEMS repose sur la relance économique nécessaire à Moissac.

La crise que nous traversons rend cet enjeu encore plus crucial pour l’avenir de Moissac.

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Les saisonniers étrangers, des forçats de la terre pris entre virus et mafia

NDLR de MAC: comme un écho très proche de la campagne de caniveau menée par le soralien M. Lopez pour les municipales à Moissac!
Le 24 mars, dans le sud-ouest, cueillette des fraises dans une ferme de Sainte-Livrade-sur-Lot. © Nicolas Trucat / AFP

Dans plusieurs exploitations agricoles du sud-est de la France, de nombreux saisonniers venus d’Espagne ont été diagnostiqués positifs au Covid-19. Une crise sanitaire qui met en lumière les conditions de vie indignes que leur imposent les entreprises espagnoles qui les embauchent.

Ils dorment dans des taudis, à même le sol, n’ont parfois même pas accès à l’eau et ne mangent pas à leur faim. Ils seraient entre 4 000 à 5 000 travailleurs détachés, venus d’Espagne, à vivre de la sorte dans les Bouches-du-Rhône. Ces derniers jours, plusieurs centaines d’entre eux viennent d’être diagnostiqués positifs au Covid-19. Mobilisés dans les exploitations agricoles du sud-est de la France, ces véritables forçats de la terre sont aujourd’hui pris au piège entre la crise sanitaire qui s’abat sur eux et un système mafieux qui les contraint à accepter des conditions de vie indigne, pour certains, à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux. Les autorités se seraient sans doute bien passées de l’affaire, mais le scandale est trop important pour continuer de faire comme si de rien n’était.

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Macron : En marche vers l’école d’avant in Caf. Péda.

Dans son allocution du 14 juin, le président de la République a annoncé la réouverture complète des écoles et collèges à compter du 22 juin  » selon les règles de présence normale ». E Macron n’a rien dit sur les protocoles sanitaires mais un décret publié le 15 apporte des éclairages. Il n’a pas parlé des lycées. Il n’a pas eu un mot non plus pour les enseignants, violemment calomniés par une véritable campagne de presse. Il n’a rien dit sur les raisons et l’intérêt pédagogique d’une réouverture complète un 22 juin. Rien dit non plus du 2S2C qui semble mort-né. Les syndicats réagissent à son discours. Ils sont reçus le 15 juin par JM Blanquer pour décrypter les « propos lapidaires » d’E. Macron.

Réouverture complète des écoles et collèges

« A partir de demain, nous allons pouvoir tourner la page du premier acte, en quelques sortes, de la crise que nous venons de traverser ». Emmanuel Macron a annoncé le 14 juin le passage au vert de tout l’hexagone et de l’outre mer sauf la Guyane et Mayotte.

« Dès demain, en hexagone comme en Outre-mer, les crèches, les écoles, les collèges se prépareront à accueillir à partir du 22 juin tous les élèves, de manière obligatoire et selon les règles de présence normale », a déclaré E Macron le 14 juin.

Qu’en est-il des lycées ?

Le président n’a rien dit pour les lycées. Il n’a rien dit non plus des établissements de Guyane et Mayotte, deux territoires où le virus est très actif.

D’après l’entourage du ministre, les lycées d’Ile-de-France rouvriraient mais avec les règles de la zone verte actuelle : retour en classe d’un seul niveau. Le protocole ne changerait pas dans les lycées.

Avec ou sans protocole ? Continuer la lecture de Macron : En marche vers l’école d’avant in Caf. Péda.