Angela Davis à Washington lors de Marche des Femmes du samedi 21 janvier.
(Copie d’écran)
Six cents rassemblements dans le monde. Samedi 21 janvier, la Marche des femmes a donné de la visibilité à celles et ceux qui s’opposent à Donald Trump. Parmi les trois millions de manifestant-e-s, la militante féministe Angela Davis, qui a pris la parole à Washington.
Angela Davis, figure du Mouvement noir de libération des années 1970, féministe, qui fut deux fois candidate à la vice-présidence des États-Unis pour le Parti communiste, était à la Marche des Femmes, organisée à Washington. « Les prochains 1 459 jours de l’administration Trump seront 1 459 jours de résistance », a-t-elle lancé. Le site Ballast a donné traduction intégrale du discours qu’elle a prononcé intitulé « L’Histoire ne peut être effacée comme on efface une page Web ».
Essai nucléaire français, à Mururoa, en 1971. Photo AFP
Pour un groupe de scientifiques états-uniens, l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche renforce le risque d’une guerre nucléaire.
À minuit, c’est l’apocalypse nucléaire. Et selon le Bulletin des scientifiques atomiques (Bulletin of the Atomic Scientists) publié hier, l’aiguille de « l’horloge de l’apocalypse » (Doomsday clock), qui symbolise le risque d’une catastrophe, est déjà à 23 heures 57 minutes et 30 secondes. Trente seconde de plus que l’an dernier, quand il était déjà minuit moins trois. Continuer la lecture de Catastrophe nucléaire : avec Trump, la fin du monde est dans deux minutes trente
Prescrire actualise son bilan des médicaments qui sont à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options parce que leur balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes leurs utilisations.
Pour la cinquième année consécutive, Prescrire publie un bilan « des médicaments à écarter pour mieux soigner ». Ce bilan recense des cas flagrants de médicaments plus dangereux qu’utiles, à écarter des soins. L’objectif est d’aider à choisir des soins de qualité, pour d’abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.
L’évaluation par Prescrire de la balance bénéfices-risques d’un médicament dans une situation donnée repose sur une procédure rigoureuse : recherche documentaire méthodique et reproductible, détermination de critères d’efficacité pertinents pour les patients, hiérarchisation des données scientifiques selon leur niveau de preuves, comparaison versus traitement de référence, prise en compte des effets indésirables et de leur part d’inconnues.
En 2017, le bilan porte sur les médicaments analysés dans Prescrire durant sept ans, de 2010 à 2016.
Cette analyse a recensé 91 médicaments (dont 82 commercialisés en France) dont la balance bénéfices-risques est défavorable dans toutes les situations cliniques pour lesquelles ils sont autorisés en France ou dans l’Union européenne.
En situation d’impasse thérapeutique dans une maladie grave, il n’est pas justifié d’exposer les patients à des risques graves, quand l’efficacité clinique n’est pas démontrée. L’utilisation de certains de ces médicaments dans le cadre d’une recherche clinique peut être acceptable, mais à condition d’informer les patients des inconnues sur la balance bénéfices-risques et d’une utilité de l’évaluation. Dans les autres cas, mieux vaut se concentrer sur des soins utiles pour aider le patient à supporter l’absence d’option capable de changer le pronostic ou d’améliorer sa qualité de vie au-delà de l’effet placebo.
Le 23 janvier 2017 après son procès, Jon Palais, membre de l’association Bizi !, à la sortie du palais de justice de Dax. photo : Gaiza Iroz/AFP
Entretien avec le militant écologiste qui était poursuivi par BNP Paribas pour vol de chaises en réunion suite à une action de désobéissance civile visant à dénoncer l’évasion fiscale. Il a été relaxé lundi 23 janvier.
Le tribunal de Dax a prononcé la relaxe vous concernant. Comment lisez-vous ce verdict ?
Jon Palais Comme un désaveu très fort pour BNP Paribas qui avait demandé une condamnation symbolique. Au-delà de mon propre cas, cette décision offre une légitimité à toutes les actions qui ont été menées par les faucheurs de chaises.
Sous-rémunérés, des producteurs de lait de l’ouest de la France bloquaient l’entrée du siège de Lactalis à Laval en août 2016.
Photo AFP
Des producteurs de lait ayant témoigné leur mécontentement vis-à-vis de Lactalis dans un reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 voient leur contrat rompu par le géant laitier.
L’été dernier, la crise provoquée par Lactalis avait fait couler beaucoup d’encre. Le torchon brûle à nouveau, cet hiver. « S’il vous appartient d’être en désaccord avec notre politique d’approvisionnement lait, celle-ci reste cependant de notre ressort et ne peut en toute hypothèse faire l’objet d’un tel dénigrement. Au regard du contexte général ayant entouré vos déclarations, nous avons pris la décision de mettre un terme à nos relations », peut-on lire sur un courrier envoyé par Lactalis à l’un des éleveurs dont l’AFP a obtenu une copie.
Le dernier débat télévisé entre les deux finalistes, Benoît Hamon et Manuel Valls, avant le scrutin de la primaire PS du dimanche 29 janvier a donné du grain à moudre à Maurice Ulrich, journaliste à l’Humanité. Réalisation : Abrahim Saravaki.
NDLR de MAC: à Moissac l’eau est considérée comme « satisfaisante » et à Castelsarrasin, elle est dite « médiocre ». L’utilisation intensive de pesticide est pointée du doigt dans l’enquête de QUE CHOISIR à juste titre et la plaine entre Tarn et Garonne est impactée en ce sens. Il faudra bien un jour que l’arboriculture dans son ensemble se saisissent du problème avant que notre eau potable ne nous coutent trop cher pénalisant ainsi les consommateurs. Le principe « pollueur/payeur » devrait être appliqué…
La quasi-totalité des Français peuvent boire sans crainte l’eau du robinet, mais 2,8 millions de personnes n’ont accès qu’à une eau polluée notamment par des pesticides, des nitrates ou du plomb, indique jeudi une étude de l’UFC-Que Choisir. De nombreuses communes rurales en Occitanie ont une eau potable qui est polluée voire même parfois non portable, surtout dans les communes situées en montagne ou au pied des Pyrénées. C’est aussi le cas de villes de beaucoup plus grande importance, comme Tarbes, dont la qualité de l’eau est jugée médiocre.
Les consommateurs peuvent se renseigner sur la qualité de l’eau de leur robinet en consultant cette carte interactive
« Le constat global est très rassurant », estime l’association de consommateurs qui a analysé les réseaux desservant les 36.600 communes de France de février 2014 à août 2016, sur la base de données du ministère de la Santé: 95,6% des consommateurs bénéficient d’une eau qui « respecte haut la main la totalité des limites réglementaires, et ce tout au long de l’année ».
La faute aux pesticides
Mais 2,8 millions de personnes, essentiellement des habitants de petites communes rurales, « reçoivent une eau non conforme », déplore-t-elle. Elle n’est pas forcément impropre à la consommation, « cela dépend de la nature de la molécule, du niveau du dépassement et de sa fréquence », a précise à l’AFP Olivier Andrault, chargé de mission à l’UFC-Que Choisir qui a dirigé l’étude.
Les pesticides sont « de loin » la première cause de non conformité. Ils contaminent l’eau de 2 millions de consommateurs, principalement ruraux, dans les régions d’agriculture intensive.
« Les molécules retrouvées sont essentiellement des herbicides », comme l’atrazine, un herbicide « désormais interdit mais (…) particulièrement rémanent dans l’environnement », précise l’UFC.
Les nitrates, quant à eux, polluent l’eau de près de 200.000 consommateurs, en particulier dans le Loiret, la Seine-et-Marne, l’Yonne, l’Aube, la Marne, le Pas-de-Calais et la Somme.
Troisième pollution: des « contaminations bactériennes dues aux défauts de surveillance ou à la vétusté des installations ». Elles concernent 200.000 personnes et touchent surtout les petites communes rurales de montagne (Alpes, Massif central, Pyrénées).
Le problème des canalisations vétustes
L’UFC-Que Choisir alerte aussi sur la présence de « composants toxiques » dans les canalisations des logements: du plomb, du cuivre, du nickel ou du chlorure de vinyle, « relargués par des canalisations vétustes ou corrodées ». Cette pollution est mal mesurée, du fait d' »un très faible nombre de prélèvements » qui « ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs ».L’ONG juge ces pollutions « d’autant moins acceptables que l’alerte est donnée depuis longtemps et que les bons remèdes ne sont toujours pas appliqués ».Si l’eau du robinet est presque partout conforme aux normes, « ce n’est pas parce que l’agriculture aurait amendé ses pratiques » mais à cause d’une « coûteuse dépollution financée à 87% par les consommateurs et seulement à 6% par les agriculteurs », affirme-t-elle.Principe du « pollueur-payeur » ?
L’association réclame l’application du principe « pollueur-payeur » par une augmentation de la taxation des pesticides et des engrais azotés, « un audit national » des composants toxiques des canalisations et une aide aux particuliers pour remplacer leurs canalisations en cas de pollution au plomb. »Un Français sur cinq n’a pas confiance en l’eau du robinet (…) et un sur deux privilégie l’eau en bouteille », a déploré le président de l’association, Alain Bazot, au cours d’une conférence de presse téléphonique.Pourtant, « la qualité de l’eau est très largement au rendez-vous », a-t-il souligné. En outre, selon l’association, à 0,4 centime d’euro le litre, l’eau du robinet est 65 fois moins chère en moyenne que celle en bouteille.
La fabrication des bouteilles en plastique génère, elle, 360 fois plus de gaz à effet de serre. Elles parcourent en moyenne 300 km avant d’arriver sur nos tables et génèrent 150.000 tonnes de déchets d’emballages par an, selon l’UFC-Que Choisir.
Communiqué. La commission des Affaires sociales vient d’adopter ce mercredi 25 janvier, à l’unanimité de tous les groupes de l’Assemblée nationale, la proposition de loi d’André Chassaigne, Huguette Bello et des députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, visant à assurer la revalorisation des retraites agricoles.
La pension moyenne des agriculteurs s’élève aujourd’hui à 766 euros par mois, soit niveau inférieur à la fois au seuil de pauvreté et à l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Un(e) retraité(e) sur trois a une retraite inférieure à 350 euros par mois !
C’est sur la base de ce constat alarmant, et avec l’ambition d’améliorer concrètement le niveau des pensions, que le texte a été présenté par André Chassaigne, rapporteur de la proposition de loi, devant la commission des affaires sociales.
La première mesure vise à élever le niveau minimum de pension agricole et à rétablir l’équilibre financier du régime de retraite complémentaire obligatoire – dit « RCO ». Elle pose le principe d’une retraite à 85 % du SMIC net au 1er janvier 2018, au lieu des 75 % prévus par le droit actuel. Cette mesure répond à une revendication forte des associations de retraités et des syndicats agricoles.
Sur proposition du rapporteur, cette mesure sera financéepar une taxe additionnelle à la taxe sur les transactions financières. Cette nouvelle recette du régime complémentaire obligatoire des non-salariés agricoles permettra d’assurer à la fois le retour à l’équilibre du régime, tout en garantissant les ressources nécessaires à l’atteinte de 85 % du SMIC.
L’autre volet du texte est consacré à la revalorisation des pensions de retraites dans les outre-mer au regard de leur extrême faiblesse.
Les avancées contenues dans cette proposition de loi sont à la fois décisives, urgentes et attendues par l’ensemble du monde agricole. Suite au vote unanime en commission, elles devraient être définitivement adoptées le 2 février prochain en séance publique.
Le vendredi 10 mars au cinéma le Concorde à Moissac
Une critique constructive par Nicolas Pluet, Militant communiste de La Ciotat
Ce point de vue exprime le point de vue critique d’un militant communiste sur un aspect important du programme de Jean Luc Mélenchon, soutenu par le PCF. Malgré mes réserves au sujet de JL Mélenchon, je tiens à dire qu’il est – et de très loin – le candidat présidentiel le plus proche des mes idées. Continuer la lecture de Défendre la Sécurité Sociale