Les violences conjugales n’ont rien de « passionnel » : ce n’est pas l’amour qui tue

La Saint-Valentin célèbre les couples et l’amour, mais dans une relation, même en 2017, il est parfois encore question de violences plus que d’amour.

Les violences conjugales n’ont rien de « passionnel » : ce n’est pas l’amour qui tue

À l’occasion du 14 février, la fête des amoureux, un collectif féministe agissant en soutien au site ilsnoustuent.org s’est réuni ce matin devant le palais de justice à Paris, pour rappeler que l’amour n’est pas une circonstance atténuante… d’un meurtre.

En 2014, en France, 118 femmes sont mortes à la suite des violences conjugales, 122 en 2015 et au moins 119 en 2016, soit une femme qui meurt des mains de son compagnon tous les trois jours.

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Derrière ces chiffres, des noms, des personnes et des situations différentes mais un constat qui lui ne bouge pas.

Quand les violences faites aux femmes sont décrites de manière glamour, façon « crime passionnel »

A l'offensive, des rencontres enrichissantes

Tout au long de cette semaine, les militants du Front de Gauche, PCF, Associatifs, Syndicalistes se retrouvent sur les marchés de notre circonscription pour réaffirmer leur volonté de vote pour Jean Luc Mélenchon et pour débattre avec les citoyens de possibles convergences des forces alternatives pour un rassemblement clair de la gauche de transformation sociale, écologique et démocratique en rupture avec le modèle capitaliste.

Ce matin, c’est avec Françoise Tardin, leur candidate et Maximilien Reynès-Dupleix, son suppléant, que les valencinois-ses avaient l’occasion d’évoquer le futur politique. Des discussions parfois âpres teintées de désillusions et d’amertumes pour cette « gôche » qui termine un mandat pauvre en avancées sociales, avec en prime, sur ce marché, l’impression d’avoir été « roulés dans la farine » par les caciques locaux qui se sont vendus pour des ministères.

Malgré un marché clairsemé en cette période venteuse et pluvieuse, Françoise Tardin était saluée à maintes reprises par d’anciens élèves, des amis et anciens collègues qui la félicitaient pour un engagement dont il ne doutaient pas de la portée et de l’incidence, y compris sur la vie locale. Le contenu des propositions du front de gauche alimentait de belles et enrichissantes rencontres pour des instants que nous avons hâte de  renouveler.