Loyer, aides au logement et autres dispositifs pour le payer moins cher ?

OCDE

Des dispositifs permettent de payer moins cher le loyer : aides au logement, plafonnement, encadrement des révisions, dispositif « louer abordable » etc. Pour qui et comment ?

Les aides au logement qui y a droit ?

L’APL (allocation personnalisée au logement) concerne  les locataires, colocataires ou sous-locataires d’un logement conventionné (libre ou meublé), les accédants à la propriété bénéficiaires d’un PC (prêt conventionné) ou d’un PAS (prêt d’accession sociale) ou d’un PTZ etc. pour l’achat ou la construction de leur habitation principale,  les résidents en foyer d’hébergement (étudiants, jeunes travailleurs, personnes âgées ou handicapées).

Une condition : les revenus de ces trois catégories de personnes ne doivent pas dépasser un certain plafond-de-ressources (revenu net imposable de l’année n-2, soit en 2017 de l’année 2015). Vérifiez sur votre avis d’imposition 2015 pour les demandes d’APL en 2017.

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Viol conjugal : 30% des viols commis en France. Un court-métrage expose « l’ordinaire ».

Si les préjugés sur les circonstances d’un viol perdurent, continuant de se concentrer sur l’image de l’inconnu prédateur tapis dans une ruelle sombre, la réalité est souvent bien plus banale. Alors que la majorité des viols en France sont perpétrés par une personne connue de la victime, un court-métrage finement réalisé revient sur ce crime qui prend parfois place au sein même du foyer.

Des images pour dénoncer un crime tristement banal

Le sujet est hautement délicat, et trouve encore difficilement sa place dans les colonnes des journaux en dépit de sa banalité. Pourtant, le viol conjugal continue d’exister en France aujourd’hui. Reconnu par la loi seulement depuis 1990, et circonstance aggravante depuis 2006, le viol conjugal (perpétré par le mari ou le compagnon de la victime) constituerait 30% des viols commis en France. Un crime qui est souvent passé sous silence par les victimes et difficilement quantifiable. C’est ce que Chloé Fontaine a voulu évoquer dans son court-métrage indépendant intitulé « Je suis ordinaire ».

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Accident de sport, comment ça se passe avec l’assurance, la sécu et votre employeur ?

Vous êtes un(e) sportif(ve) occasionnel(le) ou régulier(e), en cas d’accident au cours de la pratique sportive comment ça se passe avec l’assurance, la sécu, l’employeur ?
Quel que soit le sport ou l’activité que vous pratiquez et qu’elle soit régulière ou occasionnelle (ski, sport d’hiver, foot, rugby, hand-ball, judo, course à pied, athlétisme, randonnée, natation, sport d’eau, parachutisme, parapente etc.), en cas d’accident voici la marche à suivre vis-à-vis de l’assurance, de l’indemnisation, de la sécurité sociale, des mutuelles et de l’employeur.

Comment ça se passe avec l’assurance ?

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L'émouvant hommage au résistant Louis Sabatié In DDM

Commémoration

Lors de l'hommage rendu par Rodolphe Portalès, membre du PCF. / Photo DDM
Lors de l’hommage rendu par Rodolphe Portolès, membre du PCF. / Photo DDM

Il n’avait pas 20 ans, Louis Sabatié, jeune résistant, lorsqu’il fut fusillé à la prison Saint-Michel de Toulouse, le 17 février 1944.Louis, membre de la jeunesse communiste, élève puis surveillant au lycée Ingres fonda, avec d’autres, à la rentrée 1940 la première organisation de la Résistance en Tarn-et-Garonne.Vendredi 17 février après-midi, comme chaque année à la même date, la fédération du PCF, les Jeunesses communistes, les Amis de Louis, les anciens résistants étaient nombreux au cimetière de Lafrançaise pour rendre hommage à Louis après une parodie de justice.

Ce fut un moment d’émotion aux lectures de Rodolphe Portalès, membre du Parti communiste, et de Thierry Delbreil, maire de Lafrançaise. Moment d’émotion également à la lecture d’un poème par un jeune conseiller municipal, mais aussi quand la Marseillaise fut chantée par les nombreux participants. À la fin de la cérémonie, c’est dans le plus grand respect que tout le monde s’est retrouvé à la Maison d’animation pour le verre du souvenir.

Risque de coup de froid en Atlantique nord

Le phénomène de transfert de chaleur vers la surface pourrait s’interrompre. Rezac/Réa

Le phénomène de transfert de chaleur vers la surface pourrait s’interrompre. Rezac/Réa
Jiri REZAC/REA

climat. Publiée jeudi, une étude du CNRS revoit à la hausse la probabilité d’un refroidissement rapide de l’Atlantique nord. Entretien avec l’un de ses coauteurs, Giovanni Sgubin (1).

Le risque de refroidissement de l’Atlantique nord est identifié depuis longtemps. Qu’est-ce qui vous conduit à conclure qu’il est plus proche de nous qu’envisagé ?

HOMMAGE A LOUIS SABATIER par Rodolphe Portolès

Lafrançaise le 17 février 2017

Mesdames, Messieurs,

Chers amis, chers camarades,

Nous sommes réunis aujourd’hui en ce lieu afin de rendre un vibrant hommage à Louis SABATIER, jeune résistant communiste montalbanais, qui à l’aube de ses 20 ans, a été la victime de la barbarie nazie et de l’ignoble collaboration du régime de Vichy.

Louis SABATIER.  est né le 24 août 1924 à Moissac.

En octobre 1940, alors étudiant au lycée Ingres de Montauban il devient un des fondateurs de la Phalange antinazie, et n’a de cesse de se battre pour le retour de la liberté.

En 1942, il passe le baccalauréat puis s’inscrit au lycée Pierre de Fermat à Toulouse où il prépare les Hautes Etudes Commerciales. Promis à un brillant avenir, il n’hésite pas une seconde à tout risquer pour s’engager dans les rangs des Francs Tireurs et Partisans Français, avec lesquels il va radicaliser son action.

En décembre 1943, il participe à l’attentat contre l’office de placement allemand à Montauban, à l’angle de la rue de la République et de la rue du Greffe.

Le 2 février 1944, en début de soirée, il fait sauter la vitrine d’un pharmacien, chef de la milice locale.

Le 3 février 1944, Louis SABATIER est arrêté au lycée Ingres, où il est surveillant. Dans un premier temps, il est conduit à la prison Beausoleil de Montauban. Il est ensuite transféré à la prison Saint-Michel de Toulouse le 17 février en début d’après-midi. Le même jour, après une parodie de jugement devant la Cour martiale présidée par le Procureur Général BERTHIER, à 17 h 30 il est fusillé par un peloton d’exécution composé de miliciens.

Il rejoint ainsi les Guy Moquet et les jeunes communistes fusillés eux aussi à Chateaubriand le 22 octobre 1941.

Je ne peux rester insensible au sacrifice de ces jeunes, d’autant plus que j’ai baigné une partie de ma jeunesse dans les récits de cet engagement contés par mon oncle François, lui aussi jeune lycéen de 17 ans, engagé dans la résistance aveyronnaise. Il fut grièvement blessé par balle à un poumon, mais survécu. Et la coïncidence veut qu’il y a une dizaine de jours, j’accompagnais mon oncle dans sa dernière demeure, lui qui m’a souvent guidé dans mes choix de vies, lui, l’ancien résistant, l’instituteur retraité, le militant communiste. Vous pouvez donc comprendre mon émotion et mes engagements d’aujourd’hui.

Cet anniversaire, au de-là d’un hommage ô combien mérité, est aussi un message d’espoir qui doit être transmis. Espoir parce qu’un jour, dans les années les plus sombres de notre histoire, des hommes, des femmes, des jeunes ont eu le courage de se lever contre le fascisme, contre la barbarie, contre la trahison, et ont su s’organiser, lutter au péril de leur vie, pour combattre l’ennemi. Quel courage il leur a fallu, quelle lucidité de la part de cette jeunesse alors que d’autres baissaient les bras !

Et ce combat, je tiens à le rappeler aujourd’hui, ce combat allait au-delà des nationalités.

On rencontrait des Français, espagnols, polonais, italiens ou russes Ils furent des milliers à rejoindre ainsi comme Louis SABATIER les rangs de la résistance.

Ils étaient souvent très jeunes et avaient fui avant d’arriver sur notre sol la montée du nazisme et de ses exactions dans leur pays d’origine.

Alors qu’aujourd’hui dans une société en crise où l’on peut se décourager, face à l’injustice, face à l’omniprésence de l’argent roi, par la montée de l’individualisme, où la misère gagne du terrain même dans notre pays, où le racisme, le rejet de l’étranger deviennent monnaie courante, alors que certains peuvent se laisser aller par la tentation de l’extrême droite, souvenons nous du passé de notre histoire commune.

Le sacrifice de Louis, et tous ceux qui tombèrent avec lui doivent nous rappeler que ce n’est pas le bon chemin à suivre. Nous devons, au contraire nous y opposer avec force car nous sommes leurs dignes héritiers. En effet, l’intolérance et la xénophobie que Louis et les siens ont combattues nourrissent la folie des hommes, elles ne construisent pas un avenir pour la jeunesse, elles ne sont que souffrances et rejets.

En célébrant aujourd’hui la mémoire de Louis SABATIER et de tous ceux qui ont lutté avec eux, nous célébrons cette jeunesse clairvoyante, nous portons espoir en elle pour construire un monde meilleur.

Comme Louis SABATIER, nous devons donc nous battre pour que cet héritage perdure, pour que les combats passés n’aient pas été vains. Vous pouvez compter sur moi.

Au nom de la Fédération du Parti Communiste Français, je vous remercie.

Rodolphe PORTOLES

Le « premier tour social » des anti-loi Travail

Jeudi soir, plusieurs organisations syndicales et militantes ont annoncé un rassemblement national à la veille du premier tour de l’élection présidentielle. Une initiative inédite qui a pour but de mettre la question sociale au cœur des enjeux politiques.

Le 22 avril prochain, à la veille du premier tour d’élection présidentielle, « tous ceux qui n’en n’ont pas fini avec la loi Travail » seront rassemblés à Paris, pour « mettre la question sociale au cœur des enjeux des échéances politiques à venir », explique Romain Altmann, secrétaire général d’Info com CGT, qui organise, avec cinq autres organisations militantes – dont la CGT Goodyear, Sud PTT 92, ou encore la Compagnie Jolie Môme -, ce « premier tour social ». L’idée, reprend Romain Altmann, « c’est de se réapproprier la deuxième besogne de la Charte d’Amiens qui invite à militer pour la transformation sociale. »
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Soins dentaires, le reste-à-charge c’est trop !

CONVENTION ASSURANCE MALADIE/DENTISTES

CISS

La sécu, les mutuelles et les dentistes n’arrivent pas à s’entendre pour faire payer moins chers les soins dentaires. Voici pourquoi et comment diminuer le reste-à-charge.

Qu’est-ce qui se passe entre la sécu et les chirurgiens-dentistes ?

L’UNCAM (union nationale des caisses d’assurance maladie), les chirurgiens dentistes et l’UNOCAM (union nationale des complémentaires santé) négocient la future convention nationale CPAM/Chrirugiens-dentistes.

La sécurité sociale (UNCAM) propose aux chirurgiens-dentistes une hausse des tarifs des soins les plus courants (caries, détartrage, reconstitution de dents etc.) en échange d’un plafonnement des prix des couronnes, bridges et prothèses.

Pas d’accord, les chirurgiens-dentistes ont quitté la table de la dernière

Leurs syndicats estiment dans un que ces propositions de tarification-sécu sont « déconnectés parce qu’ils ne tiennent pas compte des innovations techniques et plus onéreuses ». Ils n’acceptent pas non plus qu’un règlement arbitral se substitue à la convention en cas d’échec des négociations. En conséquence, ils appellent à une manifestation le 3 mars.

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Hamon en aval : un frondeur qui a perdu sa fronde

Par Jean Ortiz

Oui au rassemblement ! Mais sans amnésie ni arrière-pensées.

Il suffit de lire, d’écouter, d’examiner son staff. Le sympathique Benoit Hamon cherche d’abord à sauver le parti socialiste. Il s’est recentré, après négociations avec la direction du PS. J’ai de nombreux amis impliqués dans le mouvement « Un mais pas trois ». L’aspiration unitaire, en bas, est forte. Oui, à l’unité ! Oui au rassemblement ! Mais non à l’instrumentalisation en sous-main !Je ne crois pas que le PS soit radicalement différent de ce qu’il était en 1936, ou à la Libération. Le peuple lui a alors imposé un cap à gauche. Le rassemblement doit donc s’accompagner d’un rapport de forces afin d’imposer au « candidat du PS » Benoit Hamon, une rupture claire avec le social libéralisme, avec les traités européens, avec le bilan du quinquennat.

Le problème de la tête de liste ne saurait être séparé des enjeux de classe, du contenu du projet, de la construction d’une alternative de rupture. La faillite du PS, sanctionné par les électeurs de gauche : retrait de François Hollande, la défaite de Valls, ne peut pas sortir par la porte pour mieux rentrer par la fenêtre… On ne peut pas dire, « tournons la page, oublions, faisons table rase ; on prend les mêmes, ou leurs clones, et on recommence ». C’est pourtant ce que proposent implicitement des OGM de la politique, des partisans d’une candidature Hamon, parce qu’elle serait « plus efficace , plus rassembleuse » face aux nazillons. Pour cela, on bâillonne médiatiquement les communistes, on tire à boulets rouges sur Mélenchon, qui « injurie », « agresse », « divise »… Son charisme (pour être chef d’Etat, il faut en avoir), le dynamisme de la campagne de « la France insoumise », dérangent.

L’argument du « vote utile » contre le FN n’est aujourd’hui plus recevable. Il est plus qu’éculé : cela fait 20 ans qu’on nous le sert. C’est la politique du PS qui fait monter le Front National. Il faut donc rompre tout lien, toute aliénation avec le parti naufragé des naufrageurs, des fossoyeurs, et faire du neuf social. Lorsque nous examinons l’équipe de campagne de Benoit Hamon, on y trouve, par exemple, Sandra Laugier, à la tête du « laboratoire d’idées ». Nous l’avons vue à l’œuvre envers l’enseignement supérieur et la recherche. Elle a contribué à la mise en place de la LRU, de l’autonomie, de la marchandisation, de l’austérité, de l’évaluation, du classement… Alors, non merci ! D’autres collaborateurs sont des hollandistes notoires, ou des vallsistes qui ont choisi de rester au PS pour « récupérer la maison » après les élections. Cambadélis règne encore sur l’appareil.

Je me souviens également que lorsque Benoit Hamon était ministre de l’Education Nationale, il n’a pas brillé par ses relations avec la FSU. Il n’a repris aucune de nos propositions syndicales. Alors, oui au rassemblement ! Mais sans amnésie ni arrière-pensées.

2017 devra être décoloniale !

Difficile de ne pas bondir, de ne pas se sentir en colère (mais aussi épuisé.e.s) face à tous les phénomènes, représentations, images, propos et petites phrases véhiculant du racisme et du colonialisme, qui traversent encore aujourd’hui les milieux culturels en France. Qui jalonnent le quotidien des artistes et des citoyen.ne.s racisé.e.s français.e.s, comme autant de petites et grandes agressions. Qui offensent au final l’ensemble de la société et de l’humanité. Continuer la lecture de 2017 devra être décoloniale !