Adresse aux agent-es de la Fonction publique : Votons et faisons voter pour défendre les valeurs et les engagements que nous partageons !

Le co-secrétaire de la FSU en Tarn et Garonne prend la parole à Moissac

Paris le jeudi 30 mars 2017

Dans quelques semaines auront lieu les élections présidentielles suivies des élections législatives. Vous connaissez de longue date l’engagement de la FSU pour défendre à vos côtés vos carrières et votre pouvoir d’achat, mais également pour défendre et promouvoir des services publics de qualité et les droits de leurs usagers-ères.

La FSU considère avec gravité la montée de l’extrême droite. Elle s’inquiète fortement, tant son programme est éloigné des objectifs et valeurs que nous défendons : la solidarité, la justice sociale, l’égalité, la paix.

L’issue des prochaines élections est très incertaine. Pour beaucoup de nos concitoyen-nes, les enjeux de ces scrutins sont masqués par le brouillard médiatique ambiant et la duplicité du langage de Marine Le Pen. La porosité de ses idées et les surenchères font le jeu dangereux de la candidate de l’extrême droite, créditée de plus de 25% d’intentions de vote, surfant sur les attentes de citoyens-nes désabusé-es, victimes des politiques libérales, usé-es par la crise économique, sociale et politique, qui accentuent la désespérance sociale.

La FSU ne s’adresse pas au Front National

La FSU s’emploie à porter ses valeurs et ses revendications pour la Fonction publique et ses agent-es auprès des candidats et partis républicains. La FSU n’a pas adressé son interpellation à la candidate du Front National, parce que ce parti n’est pas un parti comme les autres, il représente un danger réel que nous appelons à contrer. En cette période de crise, nous voulons remettre en avant les valeurs de tolérance, d’échange et de partage, la force du collectif qui sont fondamentales.

Ce que fait le FN quand il est au pouvoir

Le FN n’est pas un parti anti-système, là où il est, il déploie une organisation clientéliste.
Il dit parler « au nom du peuple » et des « petits », mais il brise les solidarités en s’attaquant au milieu associatif et culturel comme par exemple au Secours Populaire.

Pour réduire les impôts, il fragilise le service public en supprimant des postes de fonctionnaires territoriaux, préférant des contractuel-les à sa botte. Dans les mairies tenues par l’extrême droite, il n’hésite pas à exercer des pressions sur les agent-es, à utiliser honteusement les réseaux sociaux comme moyen d’intimidation…

C’est au cœur des pratiques de l’extrême droite, qu’émerge son vrai visage. C’est à ce travail de longue haleine de décryptage de son discours et de son programme, engagé il y a plus de trois ans, que la FSU s’emploie avec ses partenaires, dont la CGT et Solidaires. En février près d’Hénin Beaumont, en décembre au cœur du Vaucluse, les réunions de l’observatoire intersyndical des politiques et pratiques municipales de l’extrême droite s’enchaînent. Les témoignages y affluent et éclairent les diverses approches de l’extrême droite qui jongle avec la préférence nationale, la mise au ban de fonctionnaires territoriaux et de représentants syndicaux, les attaques contre les institutions (la justice par exemple), les menaces contre les services publics locaux, la stigmatisation raciste et les attaques des populations les plus fragiles.

Le vote FN n’est pas la solution

De nombreux agent-es connaissent des difficultés accrues à remplir leurs missions, à exercer le métier pour lequel ils et elles se sont engagés-es. Ils et elles sont souvent en contact avec une population en difficulté qui exprime de plus en plus fortement son « ras-le-bol ». Propositions irréalistes, contradictoires, à mille lieues de nos valeurs, la mise en application du programme du FN ne résoudrait rien, au contraire.

Au-delà du seul scrutin présidentiel, le risque est grand de voir surgir lors de la prochaine législature un groupe conséquent de député-es d’extrême droite à l’Assemblée nationale, dans une période de grande confusion politique. Les programmes aussi lissés soient-ils ne laissent aucun doute sur leur dangereuse cohérence pouvant s’accommoder des institutions de la cinquième république.

Nous sommes tous concerné-es. Votons et faisons voter pour défendre les valeurs et les engagements que nous partageons.

Une nouvelle donne en 2017, c’est possible avec Jean-Luc Mélenchon!

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«Nous, cofondateurs, militants ou responsables de Nouvelle Donne, passés ou présents, choisissons de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle». Leur soutien n’est pas pour autant «un blanc seing à Jean-Luc Mélenchon mais une volonté de s’inscrire au sein d’une dynamique collective pour y contribuer».

A moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle, tergiverser n’est plus possible. Nous, cofondateurs, militants ou responsables de Nouvelle Donne, passés ou présents, choisissons de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle pour amplifier la dynamique impulsée par la France Insoumise pour qu’en 2017 renaisse l’espoir. Dans cette France Insoumise, qui depuis son lancement associe au plus près les citoyens, nous retrouvons l’énergie et la conviction présentes aux débuts de Nouvelle Donne.

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Conseil municipal de Castelsarrasin : Robert Benech a été élu adjoint à l'agriculture

Lors du vote ce soir au conseil municipal./ Photo Max Lagarrigue
Lors du vote ce soir au conseil municipal./ Photo Max Lagarrigue

Les retraités du 82 se sont rassemblés

Les retraités veulent peser sur la campagne électorale.
Les retraités veulent peser sur la campagne électorale.

Une soixantaine de retraités-es se sont rassemblés ce matin, devant la préfecture,à Montauban,  à l’appel des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires et des associations ADRA et ANR.

Les manifestants ne veulent pas être vus « comme une charge mais une richesse pour la société de par les aides qu’ils apportent dans différents milieux (associatif culturel, sportif, engagements citoyens, municipalités…) »

Ils ont donc exigé « la fin du blocage des pensions et l’annulation des mesures fiscales qui entraînent des pertes de pouvoir d’achat ». Ils ont ensuite évoqué une « réponse solidaire de qualité aux besoins de santé passant notamment par l’arrêt de dépassements d’honoraires médicaux et une accessibilité des retraites à tous par une réforme de son financement ».

Maximilien Reynès-Dupleix : «Moissac n'a pas été choisie au hasard par le Front national» In DDM

Présidentielle 2017 – Moissac, hier soir avant le meeting organisé pour la venue de Gilbert Collard

Élus de Gauche et syndicats unis hier pour manifester contre la venue de Gilbert Collard./ Photo Max Lagarrigue
Élus de Gauche et syndicats unis hier pour manifester contre la venue de Gilbert Collard./ Photo Max Lagarrigue

«La venue de Gilbert Collard à Moissac n’est pas un hasard! Cela fait déjà plusieurs années que le FN a choisi de faire de la cité uvale un laboratoire de ses idées nauséabondes. Il vise ici un coup électoral», lâchait, face à un maigre auditoire, le militant moissagais du Front de Gauche, Maximilien Reynès-Dupleix, l’un des initiateurs du rassemblement anti-FN qui s’est tenu, hier soir sur l’esplanade des Justes, à Moissac.

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Macron, le candidat des patrons aux yeux de tous

Emmanuel Macron est bien le candidat de ceux qui « veulent devenir milliardaires ». Ici, avec Pierre Gattaz, président du Medef. Photo : Eric Piermont/AFP

Emmanuel Macron est bien le candidat de ceux qui « veulent devenir milliardaires ». Ici, avec Pierre Gattaz, président du Medef. Photo : Eric Piermont/AFP

Une nouvelle étude réalisée par l’Ifop-Fiducial pour France Digitale le confirme. Emmanuel Macron est le plus proche des patrons, spécialement des « startups ».

Le discours comme le programme du candidat d’En Marche a ceci de clair que les Français ne s’y trompent pas : il est bien le candidat des patrons, des entrepreneurs et de ceux qui « veulent devenir milliardaires » comme il le proclame lui-même. A une nuance près : François Fillon apparait plus proche des patrons des grands groupes.

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La gare SNCF : symbole de la destruction du service public

Castelsarrasin. Intersyndicale CGT, FSU, FO et Solidaire

Le Petit Journal | Tarn-et-Garonne | Générale | Les militants de tous bords s'étaient réunis
(Les militants de tous bords s’étaient réunis)


L’Intersyndicale CGT, FSU, FO et Solidaire ont appelé à manifester mardi devant la gare SNCF de Castelsarrasin pour participer à la journée nationale d’action pour le développement de l’industrie et des services publics.

 Le contexte actuel de stigmatisation des fonctionnaires et de dématérialisation des missions a poussé plus d’un millier de militants à répondre à l’appel syndical et se réunir mardi au quartier Montparnasse. A Castelsarrasin, les militants ont tenus à jouer leur part dans cet appel pour “un développement de l’industrie inséparable d’une expansion des services publics”.
Une régression regrettable
“Je suis présente aujourd’hui au titre de la FSU en soutien aux revendications syndicales, mais aussi au titre de candidate du Front de Gauche pour les législatives” insistait Françoise Tardin, candidate aux élections législatives 2017. “Mon militantisme syndical m’a toujours conduit à défendre les services publics qui sont en constante régression. Une régression regrettable mais voulue et organisée. Les services publics, au niveau des besoins fondamentaux de la population, sont un outil qui permet d’assurer un minimum de justice sociale. A Castelsarrasin, nous avons l’eau qui a récemment réintégré le domaine public, c’est une bonne chose et nous souhaitons vraiment voir plus de changement dans ce sens à l’avenir”.
Un symbole de destruction
“La gare de Castelsarrasin représente en Tarn et Garonne le symbole de la destruction du service public ferroviaire” expliquait alors Carole Pibouleau, responsable CGT de Montauban. “En effet, la SNCF, enfermée dans une logique de réduction des coûts, se lance dans un dépeçage en règle de notre outil de travail et d’un service public très important. Depuis le 12 décembre, le poste d’agent circulation est supprimé. Le lien est à faire avec l’état de l’industrie dans notre pays. C’est pourquoi nous voulons faire converger nos revendications entre nos différents secteurs d’activités. Le service public et la place des transports, en lien avec l’aménagement et la reconquête des territoires. La volonté de replacer la question de l’industrie en phase avec les services publics au centre des débats, de redonner de la hauteur et de l’espoir face à la médiocrité politique actuelle”

Concert de casseroles pour accueillir le député Gilbert Collard ce mercredi 29 mars à Moissac… In DDM!

NDLR: à l’heure ou nous publions, les gendarmes annoncent  220 participants tout au plus au meeting départemental du Fhaine en présence de G. Collard. C’est donc un échec pour une formation qui se veut « populaire ». Nous n’avons pas à rougir de la centaine de participants/tes au rassemblement diversifié, coloré sur l’esplanade des Justes à l’appel du CODEX82.

Politique

Ce soir près d'une centaine de personnes se sont rassemblées devant le Moulin de Moissac. / DDM Max Lagarrigue
Ce soir près d’une centaine de personnes se sont rassemblées devant le Moulin de Moissac. / DDM Max Lagarrigue

« La venue de Gilbert Collard à Moissac n’est pas un hasard ! Cela fait déjà plusieurs années que le FN a choisi de faire de la cité uvale un laboratoire de ses idées nauséabondes. Il vise ici un coup électoral », lâchait, face à un maigre auditoire, le militant moissagais du Front de Gauche, Maximilien Reynès-Dupleix, l’un des initiateurs du rassemblement anti-FN qui s’est tenu, ce mercredi 29 mars, sur l’esplanade des Justes, à Moissac.

À moins d’une heure, en effet, du meeting du député frontiste du Gard qui ne réunissait lui aussi que 220 personnes à la salle confluence, le CODEX 82 (Collectif départemental contre l’extrême droite) avait décidé de sortir de son sommeil. « Nous ne pouvions laisser cette réunion se tenir sans marquer notre désapprobation », confirmait Guillaume Mangenot, jeune professeur des écoles et cosecrétaire départemental du syndicat des instituteurs (Snuipp – FSU).

L’enseignant ne manquait pas de rappeler que le choix du CODEX de se réunir sur l’esplanade des Justes – face au Moulin de Moissac – avait une haute valeur symbolique. Une analyse que partageaient les responsables syndicaux du Tarn-et-Garonne de la CGT à la CFDT qui s’étaient associés à cette manifestation. « No passaran ! », le slogan des républicains espagnols concluait le rassemblement dans un tintamarre de casseroles.

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Un rapport dévoile les liens entre cinq banques et assurances françaises et les colonies israéliennes

Communiqué. Plusieurs organisations (Association France Palestine Solidarité, CCFD – Terre Solidaire, Fair Finance France, FIDH, LDH, Solidaires, CGT et Al-Haq) publient aujourd’hui Il met en lumière les liens entre certaines banques et assurances françaises et des banques et entreprises israéliennes impliquées dans le maintien et le développement des colonies israéliennes. 
La colonisation israélienne dure depuis 50 ans. Illégale au regard du droit international, elle ne cesse de s’accélérer. La planification de 6 000 nouveaux logements depuis janvier 2017 en est la dernière manifestation. Dans la continuité de ses résolutions antérieures, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté le 23 décembre 2016 la résolution 23341, exigeant notamment d’Israël « qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est».

Déclaration de Pierre Laurent après le ralliement de Valls à Macron et pour une candidature commune.

La conversion de Manuel Valls à la candidature d’Emmanuel Macron clarifie le sens de cette candidature. Celle-ci devient le point de ralliement de tous les libéraux et socio- libéraux. Ce choix sonne le regroupement de tous les responsables des renoncements du quinquennat et de la division de la gauche, autour d’une candidature dont les orientations de droite sont désormais clairement affichées.

Dans cette situation, face à une menace de droite et d’extrême droite qui s’aggrave encore, il est urgent que toutes les forces de gauche engagées dans la campagne des présidentielles se rassemblent autour d’un projet profondément ancré à gauche, d’une campagne et d’une candidature commune.

Engagé dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, je demande une rencontre dans les tous prochains jours entre Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon, Yannick Jadot et moi-même pour créer les conditions de la victoire.

C’est plus que jamais nécessaire et, désormais, possible dans la clarté.

Paris, le 29 mars 2017