L’ancien Premier ministre a confirmé qu’il n’accorderait pas son parrainage à Benoît Hamon, au motif de la « dérive » politique du candidat du PS. Avec cette décision, Manuel Valls rompt l’engagement qu’il avait pris lors de la primaire organisée par son parti.
Après les rumeurs sur un possible ralliement à son ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, parti de son côté avec son mouvement En marche !, Manuel Valls a précisé qu’il ne « parrainerai(t) personne » : « Je n’ai aucune leçon de responsabilité ou de loyauté à recevoir », a-t-il lâché mardi soir. Pourtant, Manuel Valls s’était engagé, par la signature d’une charte avant la primaire, à se ranger derrière le vainqueur de la primaire, quel qu’il soit. Cet engagement avait été réaffirmé par tous les candidats lors d’un débat de la primaire. Benoît Hamon avait finalement été élu avec plus de 58% des voix, le 29 janvier dernier.
« Les électeurs de la primaire de la gauche se sentent trahis »
Depuis les résultats du second tour, une dizaine de parlementaires socialistes, principalement membres du « Pôle des réformateurs », aile droite du PS proche de Valls, font du bruit : de critiques publiques en déclarations de ralliements à Macron, pour pousser le candidat PS à tourner le guidon à droite, leur chef de file avait bien dû intervenir. Manuel Valls avait alors tenté d’éteindre le feu, les sommant de « rester ensemble » derrière Benoît Hamon après son accord avec l’écologiste Yannick Jadot, début mars. Jusqu’au revirement de mardi soir, qui arrive après les défections de nombreux socialistes (Claude Bartolone et Bertrand Delanoë, par exemple, soutiennent officiellement Macron depuis peu). « Je ne me sens pas trahi, mais certainement que les électeurs de la primaire de la gauche se sentent trahis », a commenté Benoît Hamon. Invité du JT de TF1 mardi soir, le candidat investi par le PS s’est dit « surpris » du choix de Manuel Valls, jugeant qu’il y a ici un « problème de parole donnée ». « Les Français qui ont voté à la primaire sont abasourdis de voir que des candidats s’interrogent à respecter leurs engagements », avance de son côté le député Christian Paul, soutien d’Arnaud Montebourg qui a rallié Benoît Hamon.
Macron rappelle qu’En Marche! n’est pas « une maison d’hôte »
Car Manuel Valls n’est pas le seul candidat de la primaire à avoir trahi son engagement. Le seul candidat écologiste de la « Belle alliance populaire » François de Rugy a lui aussi rejoint le candidat d’En marche !, fin février, préférant « la cohérence à l’obéissance », précisait-il. Et c’est Emmanuel Macron qui s’en frotte les mains. « Ils sont simplement en train de démontrer que j’avais raison de ne pas subir les règles du système actuel », a-t-il souligné en marge d’un déplacement à Lille, mardi. Ne souhaitant pas devenir le réceptacle des Vallsistes, Hollandais et autres représentants du quinquennat qui s’achève, Macron a dans la foulée insisté sur le fait de ne pas avoir « fondé une maison d’hôte ».
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Et hop ! Voilà donc un socialeux de plus qui fait défection et se contre-fiche de ce que ses camarades de parti et des milliers d’électeurs d’une primaire qu’il avait lui-même convoqué ont décidé. Mais ce n’est pas un scoop: il trahit les siens comme il a trahi le peuple lorsqu’il était à Matignon ! Le voila qui se prépare maintenant à faire comme ses menteurs et parasites de copains, à sauter dans la barque Macron, celle dont les médias nous serinent qu’elle est la seule qui arrivera au port et est capable de faire barrage au torpilleur Marine… Mais depuis quand les Pujadas, la finance et autres Nouvel Obs se préoccupent-ils donc de notre bonne santé, depuis quand veulent-ils nous sauver, nous qui sommes à Gauche, la seule ? A en croire leurs sondages – et depuis quand faut-il les croire?- le 1er tour est déjà joué et les résultats connus. Et Valls et ses copains sociaux-démocrates, donc renégats, qui se rangent derrière Macron, ces gugus qui hier palabraient sur la loyauté, quand ils pensaient gagner les primaires et se voyaient à la barre, qui se moquaient des candidats qui refusaient leur primaire et continuaient à travailler à Gauche et rien qu’à Gauche, les voilà qui refusent de se plier à la discipline dont ils faisaient un principe. Ces types qui parlent toujours de démocratie – jusqu’à ce que celle-ci les révèle tels qu’ils sont : des menteurs- ces types qui déjà s’ asseyaient sur le résultat du référendum sur l’Europe, les voila qui se rangent derrière le fiston de la Banque, celui là même, soit dit en passant qui n’avait que faire des primaires, et qui baigne dans toutes les eaux.. pourvu qu’elles soient à droite toute ! Eh bien que coulent et crèvent ces sociaux-démocrates. Valls va rejoindre ses courtisans et comme eux embarquer à droite, et bien laissons les ! Laissons les entre gens du même acabit… Même pour le plus naîf des naîfs, les masques tombent et Valls est grillé de chez grillé: Dégageons-les définitivement, plus jamais jamais une seule voix contre les ennemis du Peuple !