Mobilisation pour dénoncer les atteintes aux services publics

«La gare SNCF de Castelsarrasin est le symbole de la destruction du service public ferroviaire. Ici, le poste d’agent de circulation est supprimé depuis le 12 décembre» (voir notre édition du 12 décembre 2016).

C’est par ces mots que Carole Pibouleau, secrétaire à l’organisation CGT du Tarn-et-Garonne, débutait sa dénonciation des «atteintes portées aux services publics, aux salaires, à l’emploi».

Combattre les différentes réformes

Un rassemblement unitaire intersyndical avait lieu, dans le cadre d’un mouvement national, hier matin devant la gare de Castelsarrasin et la CGT s’est retrouvée aux côtés de la FSU, FO et Solidaires pour «combattre les différentes réformes qui ont mis à mal les droits des salariés».

Dans notre département, tous ces syndicats pointent les nombreuses suppressions d’emploi dans l’industrie, mais aussi les «conséquences de l’austérité infligée aux services publics : hôpital, action sociale, fonction publique territoriale, éducation».

Ils s’insurgent contre les menaces qui pèsent sur le bureau de poste de Villenouvelle, et sur la gare de la ville sous-préfecture. Outre la protestation contre une situation de fait, les revendications portent sur «l’augmentation des salaires, pensions et minimas sociaux ; l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires ; la reconnaissance des qualifications ; la création d’emplois durables dans le privé comme dans le public ; la réduction du temps de travail».

Du côté de la SNCF, on prévoit une circulation normale des TGV et un trafic assuré à 90 % pour les TER, grâce à une combinaison train-bus et une circulation normale sur les trajets de Toulouse à Auch, Agen, Pau, Brive-la-Gaillarde, La Tour-de-Carol (dans les deux sens).

85 % des circulations seront assurées pour les Intercités en lignes de jour et la ligne de nuit Paris (Austerliz)-Rodez-Toulouse-Latour-de-Carol ne sera pas assurée. Une vingtaine de manifestants ont occupé le parking de la gare une bonne partie de la matinée, assurant qu’ils «ne demandent rien d’impossible».