Le 7 mars, les fédérations CGT, FO et Solidaires appellent les agents des trois fonctions publiques (État, hôpitaux, territoriaux) à participer à une journée d’action pour l’emploi et les salaires. La secrétaire générale de la CGT-Santé, Mireille Stivala, revient sur la crise que traverse l’hôpital public et les revendications des personnels.
Mois : mars 2017
Direction d’écoles: Les bonnes intentions sont insuffisantes
La rue de Grenelle a présenté une série de mesures pour l’amélioration de l’exercice de la direction d’école. Ce qu’en dit le SNUipp-FSU.
Le communiqué du SNUipp-FSU
Le 1er mars, la ministre de l’Éducation nationale a rendu publics « 16 engagements pour l’amélioration de l’exercice du métier de directeur d’école ». L’examen détaillé des mesures proposées laissera sans doute sur leur faim directrices et directeurs, qui attendent impatiemment de réelles dispositions pour alléger et simplifier leur travail. L’amélioration des conditions d’exercice commence par le respect des engagements ministériels antérieurs. En effet, trop souvent, les personnels d’aide à la direction disparaissent pour être affectés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap et les décharges de direction des écoles de 2 et 3 classes ne sont pas partout effectives.
Les engagements présentés s’articulent autour de quatre domaines : l’écoute des besoins des directrices et directeurs et le pilotage de la simplification de leurs tâches, leur qualité de vie au travail, le pilotage de la circulation de l’information, les outils numériques nationaux.
Au-delà d’un catalogue de bonnes intentions et de préconisations générales, les seules réelles nouveautés consistent dans la mise à disposition d’applications informatiques censées rationaliser et alléger les tâches administratives.
Actionner le levier numérique ne peut suffire à apporter une réponse aux nombreuses sollicitations dont font l’objet les directrices et directeurs d’école. Le SNUipp-FSU est plus que réservé quant au développement d’outils numériques multiples, créant un effet d’empilement à priori contradictoire avec un mouvement de simplification.
La logique d’un cadrage national, la sollicitation des collectivités territoriales pour équiper les écoles ou la référence explicite au terme d’allègement sont à relever positivement. Cela doit se concrétiser dans les faits. De quel soutien financier bénéficieront par exemple les communes, pour répondre à la demande d’équipements jugés pour le moins utiles si ce n’est nécessaires par la ministre ?
Le SNUipp-FSU, en lien avec la profession, continuera d’intervenir pour qu’enfin les directeurs et directrices puissent se dégager de tâches administratives chronophages et se consacrer en priorité au fonctionnement de l’école et à la réussite des élèves. Il demande un retour et un suivi des expérimentations menées avant toute généralisation.
Paris, le 2 mars 2017
PCF: La volonté de rassemblement….
Quand la DDM est obligée de reconnaitre implicitement que seul le PCF, par la voix de sa secrétaire départementale Catherine Philippe œuvre à la construction d’un rassemblement à gauche alors que le PS se dissout dans une macronite aiguë et que France Insoumise n’arrive pas à dépasser son nombrilisme…..
un appel ni désespéré ni angélique mais empreint d’un pragmatisme courageux!
A déguster:
L’extrait choisi est nettement moins explicite que l’original…. mais nous en avons pris l’habitude!
Quelle place pour la viande dans nos menus du XXIème siècle ?
Le Salon de l’agriculture fermera ses portes dimanche soir. Les visiteurs seront repartis emportant avec eux le souvenir des bêtes de concours, notamment les races bovines les plus lourdes et les mieux adaptées pour la production de viande. Les éleveurs retrouveront leurs fermes et les soucis du quotidien dont le plus inquiétant est le manque de rémunération du travail en raison de prix souvent trop bas pour couvrir les coûts de production.
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POINT DE VUE par Thomas Portes
À moins de deux mois de l’élection présidentielle, le danger de l’extrême droite est plus que jamais présent. Oui, Marine Le Pen peut accéder au pouvoir en juin prochain. Regardons la vérité en face. Dire cela ce n’est pas appeler au vote utile. Dire cela c’est en revanche regarder avec sérieux et gravité la situation politique de notre pays. Dire cela c’est aussi faire preuve de responsabilité.
Aussi, je me félicite de l’initiative prise par le PCF, d’appeler à un pacte pour une nouvelle majorité de gauche dans le pays !
Partout sur le terrain, des milliers de nos concitoyens expriment leur désir, leur aspiration de voir émerger un rassemblement à gauche. Arrêtons de faire croire que les convergences n’existent pas, elles existent !
le Parti communiste propose un pacte d’engagement qui comporte les mesures suivantes : une 6e République qui nous sorte du régime présidentiel. une abrogation de la loi travail. un plan global d’action pour l’autonomie et l’émancipation de la jeunesse. la lutte contre toutes les discriminations. création d’un ministère de plein droit pour l’égalité femmes-hommes. la lutte contre l’évasion. un plan de bataille pour la France en Europe avec la remise en cause du traité budgétaire européen. un plan cohérent de nouvelle industrialisation.
Prenez les programmes de Jean-Luc Mélenchon, Benoit Hamon et Yannick Jadot. Toutes ces propositions s’y retrouvent en totalité, ne diffèrent que de quelques mots.
je continue à soutenir Jean-Luc Mélenchon qui est mon candidat, le candidat désigné par les militants du PCF. Il y a quelques semaines, l’espoir de voir une candidature de gauche de combat au second tour de l’élection présidentielle paraissait improbable voir utopique.
Aujourd’hui c’est possible. L’envie de gauche dans ce pays n’est pas morte. Alors à défaut de laisser le pays s’enfoncer dans des années de plombs, créons les conditions pour que les années futures soient des années d’espérance.
Thomas PORTES
POUR UN ACCORD A GAUCHE par Jeannine Meignan
Je relaie ici des voix à gauche qui, de Filoche au PCF en passant par de nombreux anonymes, appellent à un accord de gouvernement entre B. Hamon et JL. Mélenchon.
Car nous croyons que ni l’un ni l’autre ne peut gagner seul en 2017.
Non seulement la gauche risque de disparaître du second tour, mais d’être durablement marginalisée .
Cet accord pourrait se faire sous conditions comme l’abrogation du CICE, de la loi El Khomri et des traités de libre échange en cours de ratification et sur des engagements prioritaires dont la 6ème République, la transition écologique, la réforme fiscale…
J’entends les objections : comment faire confiance à un parti devenu libéral et dont le candidat de 2012 a trahi ses engagements ? B. Hamon peut-il s’émanciper du PS ?
Hamon n’est pas F. Hollande. Un rapprochement est déjà acquis entre Hamon et les écologistes. Aux primaires, Il a bénéficié de votes extérieurs au PS.
Nous refusons la politique du pire: « on aura Le Pen mais on ne votera plus jamais socialiste » car ce serait irresponsable et mortifère.
On peut penser qu’en cas de désistement de Mélenchon au 2ème tour celui-ci appellerait à battre La droite et l’extrême droite en votant pour Hamon ou même Macron .
Un tel accord permettrait aussi des accords aux législatives qui assureraient des élus alors qu’aujourd’hui des candidatures fratricides ( PCF contre France Insoumise) nous mènent dans le mur. ( Dans la Somme F.Ruffin se présente aux législatives avec le soutien du PCF, d’EELV, d’Ensemble et de France Insoumise).
Qu’on ne se méprenne pas, je soutiens J.L. Mélenchon, mais je ne me résous pas à voir notre pays gouverné par des ultralibéraux ou pire par une droite autoritaire et réactionnaire.
L’histoire nous apprend que dans un contexte de réaction et de fascisation, sans l’union entre démocrates, on court directement à la catastrophe.
Jeannine Meignan
Tereva : Après l'intervention de la police, le mouvement se durcit
«Inadmissible ! C’est un scandale !» Les qualificatifs ne manquaient pas aux grévistes pour définir l’intervention musclée des policiers, hier matin, venus dégager l’accès à la Plateforme logistique Tereva à Albasud (spécialisée dans le commerce de gros de fournitures pour la plomberie et le chauffage).Serge Regourd (Nouveau Monde Occitanie), Catherine Philippe (PCF82), Rodolphe Portolès (conseiller municipal,candidat Front de Gauche aux législatives 2017)
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Lina Desanti, secrétaire générale et les membres de l’Union Départemental CGT, venus depuis le début de la semaine prêter main-forte aux grévistes de l’entreprise (voir nos précédentes éditions) ne décolèrent pas : «En grève depuis mardi, une dizaine de salariés ont bloqué l’entrée de la plateforme logistique Téréva dans la nuit de vendredi. Les forces de l’ordre sont arrivées vers 9 heures et ont délogé les grévistes pour dégager l’entrée pour laisser passer les camions. Jeudi, nous avons rencontré l’Inspecteur du travail pour dénoncer les conditions de travail des salariés et à la place d’un dialogue social, le lendemain matin on nous envoie les forces de l’ordre !
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Bureau de Poste de Villenouvelle: une fermeture qui dérange
Des dizaines de manifestants rassemblés mardi matin in PJ
La direction régionale de La Poste a annoncé il y a peu la fermeture de ce bureau, qui sera effective au 1er mars. Pourtant situé en zone prioritaire et entouré de nombreux commerces, il accueille en moyenne plus de 160 personnes par jour. Surtout, il assure un service de proximité essentiel pour tous les citadins. Il s’agit de la deuxième fermeture de ce genre, après celle de la place du Coq il y a trois ans.
Ce mardi, l’objectif était donc de faire comprendre à la classe politique que ce bureau est indispensable à la ville de Montauban. Mais surtout de s’opposer, de dire non à sa fermeture.
Le PCF 82 ne laissera pas faire, de nouvelles actions pourraient avoir lieu si la situation n’évolue pas.
Regard sur l'actualité 6
Au sommaire de l’édition du vendredi 3 mars : le coût du capital, l’agriculture au cœur de nos vies, la justice dénigrée, la dette grecque et Maradona.
Et si l’agriculture intensive coûtait plus qu’elle ne rapporte ?
On a cru pouvoir mettre en place une agriculture à moindre coût. Il n’en est rien. Rechercher à tout prix à produire des aliments tout-venant conforte un modèle à bout de souffle qui pollue, met en danger les paysans et réduit la biodiversité.
L’agriculture intensive permet de faire baisser les prix, entend-on souvent. Eh bien, c’est faux. En plus de s’accaparer les terres, de comprimer les prix et donc les revenus des paysans, ce mode de production sature l’environnement de nitrates et de pesticides, détruit l’emploi et les campagnes pour le plus grand bénéfice des fonds d’investissement et des industries agroalimentaires. Décryptage de tous ces coûts cachés.
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