Fake news, les sanctionner c'est possible depuis 1881

AFP

Lors des traditionnels voeux-à-la-presse le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé un projet de loi pour sanctionner les « fake news » notamment en période électorale.

Or comme le rappelle fort justement à l’AFP, ce 4 janvier 2018, maître Basile Ader, avocat au barreau de Paris, spécialiste du droit de la presse, « la loi permet depuis 1881 de sanctionner les fausses nouvelles… y compris sur les réseaux sociaux. »

Il s’agit de l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse qui sanctionne d’une amende de 45 000 euros la publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit  (ce qui inclut Internet, Facebook, Twitter etc.), de nouvelles fausses (fake news), lorsque la paix publique est troublée ou susceptible de l’être.

Pour maître Ader, « des outils existent, encore faut-il les connaître et les iutiliser… dans la mesure où les « fake news » perturbent la paix publique ou sont susceptibles de la perturber. »

Cela va plus loin puisque, selon maître Ader, « un simple particulier peut tout à fait initier une procédure pour diffamation, à partir du moment où il est porté atteinte à son honneur, à sa considération ». Précisant que « la seule fausseté de l’information ne suffit pas pour engager une action en justice. »

Alors faut-il ajouter une loi à la loi existante à moins de l’améliorer notamment, comme le suggère l’avocat, en obligeant les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) à fournir « les données de connexion pour identifier les auteurs de fausses nouvelles. » ?

Slimane Azem nous a quittés il y a 35 ans

Les proches du chanteur seront là le 20 janvier./ Archives DDM, Ch.L.

Chanteur, musicien, auteur-compositeur-interprète, poète et fabuliste algérien : Slimane Azem laisse un souvenir impérissable à Moissac.

Pour commémorer les 35 ans de sa disparition, l’association «Les Amis de Slimane Azem» organise une journée spéciale en son honneur, le 20 janvier prochain, à l’espace Confluences. À partir de 10 heures, on pourra observer une exposition sur la vie de l’artiste kabyl avant de se rendre en groupe au cimetière où il est inhumé et au jardin qui porte désormais son nom. Retour prévu à 14 heures à Confluences pour un spectacle et des débats organisés tout l’après-midi en attendant le couscous berbère proposé par Zine Event. Mais attention, il faut impérativement réserver au 06 58 67 43 35.