Logement Qui sont les cancres de la loi SRU ?

Une bonne loi, mais trop de cancres. Tel est le constat dressé hier par la Fondation Abbé-Pierre de l’application, par les 1 152 communes concernées, de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) sur la période 2014-2016.

Une bonne loi, mais trop de cancres. Tel est le constat dressé hier par la Fondation Abbé-Pierre de l’application, par les 1 152 communes concernées, de l’harticle 55 de la loi du 13 décembre 2000 dite SRU sur la période 2014-2016. Voté en 2000 et renforcé en 2013, ce texte établit un minimum de 20 % de HLM, et même 25 % pour 730 communes, et définit des objectifs de construction, sur trois ans, pour les villes déficitaires. Peu de surprises dans le palmarès des grandes villes récalcitrantes à la loi : Cannes est en tête (avec 9 % de l’objectif atteint), suivie par Neuilly-sur-Seine (2e, 15 %), Boulogne-Billancourt (5e, 24 %), Saint-Maur-des-Fossés (7e, 34 %) ou Nice (8e, 36 %), des résultats jugés « indigents » par la fondation. Au total, 45 % des communes (528) n’ont pas rempli leurs obligations en nombre de logements et 39 % ont été prises en défaut sur le type de construction (pas assez de HLM très sociaux). Le bilan n’est pourtant pas si noir : 187 000 logements sont sortis de terre entre 2014 et 2016, soit 100 000 de plus qu’en 2002-2004 par exemple, signe d’une « montée en puissance », selon la FAP, qui indique que 28 des 42 communes de plus de 100 000 habitants ont déjà dépassé le taux de HLM fixé pour 2025.

Alexandre Fache
rubrique société

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