Agriculture : « JackPac » pour les plus gros…

 
C’est un véritable camouflet pour la très grande majorité des agriculteurs de notre département et d’ailleurs que de lire les montants des aides PAC européennes qui sont versées dans notre département.
Nous l’avons souvent dit, les subventions ne peuvent et ne doivent plus être les principales sources de revenus pour les exploitants, les éleveurs et les arboriculteurs de nos campagnes.
En effet, et nous le réaffirmons, c’est de la culture ou de l’élevage reconnu a son juste niveau de rémunération que les paysans doivent tirer leurs revenus et vivre décemment avec leur famille. Le système capitaliste subventionnés en a décidé autrement, enfermant les exploitations dans la spirale d’un productivisme sans cesse grandissant qui demande force de pesticides et d’engrais payés au prix forts, endettant plus encore celles et ceux qui triment pour un salaire de misère, quand ce dernier existe.
Or nous le constatons à la lecture du site gouvernemental (Période Octobre 2015-Octobre 2016) « TELEPAC, Publication des bénéficiaires d’aides PAC », il y a subvention et « subvention ». Ainsi la lecture des fichiers est édifiante, en Tarn et Garonne, les sommes vont de 172,83 à 4 482 959,02 euros (BLUE WHALE à Montauban pour une aide aux fruits et légumes…).
Et elles sont nombreuses les sociétés d’importance qui engrangent des aides comme à Moissac la COOPERATIVE FRUITIERE QUERCY GASCOGNE avec 447 414,71 ou BOYER SA avec 997 793,92 pour des melons calibrés au plus juste, les autres finissant dans le digesteur local à méthanol ou alors broyés dans les champs, quand ce n’est pas à la déchetterie pour le déplaisir des riverains. Dans le secteur des fruits avec 308 304,25 la SICA SARL QUERCY LOMAGNE de Castelsarrasin devient presque le parent pauvre du secteur fruitier.
Où sont donc l’équité et la justice dans cette profusion de millions dispersés ?
Car à n’en pas douter, les retombées locales sont loin d’être évidente : poursuite du salariat saisonnier, précarisé et smicardisé, absence d’impôts sur les sociétés car les plus gros sont en coopérative aux mains de syndicats de gestion proche de certain parti politique locaux, absence de transparence quant à l’utilisation de ces fonds…
Alors que d’un côté, des agriculteurs expriment leur colère dans des conditions parfois contestables, de l’autre ceux qui les exploitent en achetant leur production ou en louant leurs terres à cultiver se « gavent » de subventions sans que pour autant les premiers en bénéficient en retour. Il est temps que nous nous engagions dans un cercle vertueux avec plutôt des aides à la transformation des terres brulées par les pesticides et nitrates en terres compatiblement BIO avec des productions permettant aux exploitants de vivre dignement. Ces derniers jours, il ne nous semble pas avoir entendu les dirigeants médiatisés d’un syndicat agricole œuvrer dans ce sens-là…
Qui a dit que ce monde est injuste ?
Maximilien Reynès-Dupleix, secrétaire de la Section PCF Castelsarrasin/Moissac.

La France doit s’opposer à la relance de la course aux armements nucléaires décidée par Trump

A travers la nouvelle politique nucléaire des Etats-Unis (2018 Nuclear Posture Review) dévoilée par la presse américaine le 2 février dernier, l’administration Trump entend relancer la course aux armements nucléaires via la construction de nouvelles armes nucléaires tactiques destinées à être utilisées pour des objectifs limités. Ces bombes dites « mini-bombes » ont une puissance égale ou supérieure aux bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki.

La décision de Trump est irresponsable, provocatrice et fait courir à l’humanité entière le grave danger d’utiliser à nouveau des bombes atomiques.
Irresponsable car elle intervient après l’adoption par les Nations unies en juillet 2017 d’un traité d’interdiction des armes nucléaires. Celui-ci rappelle l’illégalité de ces armes et prévoit leur élimination en application de l’article 6 du traité de non-prolifération.Provocatrice car elle est annoncée le jour même où entre en vigueur le traité (New Start) signé avec la Russie en 2010 sur la réduction des armes stratégiques qui sont encore au nombre de 18 000 dans le monde.

Le PCF attire l’attention sur la gravité de ce projet et appelle toutes les personnes de bonne volonté à s’opposer à cette politique.
Le PCF demande que la France s’engage contre la course aux armements nucléaires relancée par Trump.
Elle s’honorerait à s’investir sur la scène internationale en impulsant une nouvelle politique étrangère et de sécurité au service de la paix et du désarmement.
Pour commencer, la France doit renoncer à la prétendue « modernisation » de son arsenal nucléaire dont le coût minimum est évalué à 6 milliards d’euros par an.
Elle doit également signer et ratifier le traité d’interdiction des armes nucléaires, qui a été adopté par 122 Etats et déjà ratifié par 53 d’entre eux. Ainsi, le PCF entend prendre toute sa place dans la campagne lancée en France et dans le monde pour que le traité soit ratifié par le plus grand nombre d’Etats possible et appelle à signer la pétition nationale!

Patrick Artus « Marx avait raison » : l’avertissement d’un économiste libéral

Un trader à la Bourse de New York, le 6 octobre 2008, ap  rès la chute de 10  000 points du Dow Jones, qui a été le point de départ de la crise. Timothy A. Clary / AFP

Un trader à la Bourse de New York, le 6 octobre 2008, ap  rès la chute de 10 000 points du Dow Jones, qui a été le point de départ de la crise. Timothy A. Clary / AFP

Si les capitalistes utilisent la spéculation et réduisent les salaires, c’est, explique l’économiste de la banque Natixis Patrick Artus, pour contrer la baisse tendancielle du taux de profit décrite par Marx. Au risque de déstabiliser l’économie tout entière et de la faire basculer dans la crise.

Personne ne s’attendait à ce que l’offensive vienne de ce côté-là de la barricade. Encore moins du cœur même du capital financier.

« La dynamique du capitalisme est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Marx », donne pour titre à sa dernière note pour la banque Natixis l’économiste Patrick Artus. Graphiques à l’appui, celui-ci entend démontrer la réalité décrite par Marx de l’une des contradictions fondamentales du capitalisme et aussi l’un de ses moteurs, connue sous le nom de « baisse tendancielle du taux de profit ».

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Malgré de nombreuses vocations, l’engagement local fragilisé

« Excès de paperasserie, technicité et lourdeur des dossiers, difficulté à concilier vie de famille, vie professionnelle et mandat municipal  », autant de motifs invoqués par ceux qui ont rendu leur fauteuil ou qui ne comptent pas se représenter au prochain scrutin. Olivier Coret/divergence

« Excès de paperasserie, technicité et lourdeur des dossiers, difficulté à concilier vie de famille, vie professionnelle et mandat municipal », autant de motifs invoqués par ceux qui ont rendu leur fauteuil ou qui ne comptent pas se représenter au prochain scrutin. Olivier Coret/divergence

Démocratie locale. À mi-mandat, certains élus municipaux font le choix de démissionner ou de ne pas se représenter. Davantage qu’une crise des vocations, le symptôme d’un système politique local qui, entre austérité et réagencement institutionnel, se modifie en profondeur.

Si l’élu du Morbihan, Pascal Gilbert, évoque des problèmes relationnels, il ne fait pas mystère de capacités budgétaires de plus en plus restreintes et d’une technicité sans cesse plus exigeante. « Autour de moi, de nombreux élus songent d’ailleurs à jeter l’éponge ou à ne pas se représenter aux prochaines élections. » Ailleurs en France, la presse régionale se fait aussi régulièrement l’écho de démissions dans les exécutifs municipaux. Pour autant, peut-on parler de crise de la vocation chez les élus locaux ?

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Dispositif «École inclusive» au Collège François-Mitterrand : en classe, chacun a sa place

Valérie Mules et Isabelle Teysseyre expliquent à Xavier Pestel le travail mené avec les Segpa et un élève d'Ulis en cours d'hygiène, alimentation, santé (HAS)./ Photo DDM, G.J.
Valérie Mules et Isabelle Teysseyre expliquent à Xavier Pestel le travail mené avec les Segpa et un élève d’Ulis en cours d’hygiène, alimentation, santé (HAS)./ Photo DDM, G.J.

Entre le frémissement de l’huile dans les poêles, les coups de spatule et les effluves de cuisine, on a bien du mal à croire que l’on est en cours. «En général, ils ne veulent même pas sortir en récré», sourit Isabelle Teysseyre, professeure en hygiène, alimentation et santé (HAS). Pourtant, la section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa), dirigée par Nathalie Darmon, était bien au travail ce jeudi 1er février en préparant le «tea time» du cours d’anglais.

«Même si c’est un établissement classé en réseau d’éducation prioritaire (REP), le collège François-Mitterand a une vraie valeur ajoutée qui est due à la synergie du travail mené par l’ensemble des intervenants», salue le directeur académique des services de l’Éducation nationale, en visite jeudi dernier à la cité scolaire dont Valérie Mules est la proviseure.

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