La tournée des réunions publiques de l’équipe municipale a pris fin dans une salle Paul Descazeaux bien remplie. Les habitants du centre-ville ont écouté la présentation du bilan de mi-mandat, l’occasion pour le maire Jean-philippe Besiers de revenir sur les dépenses budgétaires de l’année écoulée. Un bilan plutôt « positif », où de manière générale, « le compte y est », commentait l’ancien conseiller municipal Michel Bonnet concernant les investissements et travaux réalisés sur la commune depuis le début du mandat.
Malgré « une baisse des dotations considérable, de l’ordre de plus de 2 millions d’euros entre 2014 et 2017 », la municipalité maintient sa politique de « stabilité des taux d’imposition ». Un exercice budgétaire basé sur « la prudence, la sincérité et la justice sociale », a expliqué le premier édile. Parmi les gros chantiers 2018, un « plan de rénovation de l’éclairage public », des travaux d’aménagement autour du collège Flamens, la création d’un « pôle enfance jeunesse », ou encore la rénovation des cantines scolaires.
Les questions se sont multipliées après la présentation. Une castelsarrasinoise questionnait la possibilité d’un service public communal de transport reliant la ville sous-préfecture et l’hôpital de Moissac. Le futur centre aquatique était abordé par l’ex-candidate aux législatives Françoise Tardin, alertant sur les dangers « d’une gestion privée ». Enfin, la désertification médicale, qui génère de fortes inquiétudes sur ce bassin de vie. « Nous devons être plus attractifs pour inciter les jeunes médecins à s’installer », lançait le maire.
Le communiste Maximilien Reynès-Dupleix lui emboitait le pas, en invitant le public et la municipalité à « une grande réunion publique sur la santé » le 14 mars prochain, en compagnie de Marie Piqué, vice-présidente d’Occitanie en charge des solidarités.
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