Par Nicolas Maury le Jeudi 1 Mars 2018
Ce qui m’inquiète ce n’est pas la tambouille et les carabistouilles de Janluk et de ses insoumis, c’est qu’au sein du PCF, et notamment de notre direction, il reste des personnes qui croient encore au père noël et à une alliance avec cet individu
Et voici la réponse de Françoise Causse, qui fut suppléante pour la France insoumise dans cette circonscription en juin 2017 et une des fondatrices de la FI dans la région de Montargis :
« Usurpation du sigle ? Non ! Fondatrice de la France insoumise Montargis, eh oui. C’est comme ça. On ne refait pas l’histoire. Mais Cathy PG Schmitt ne peut pas le savoir, elle n’est pas de la circo ! Le « PC du coin » n’a jamais critiqué le programme de LFI puisque nous avons fait candidature commune en juin et rédigé la profession de foi de juin ensemble ! Gros gros mensonge, hein ! Pas plus qu’il n’y ait eu de propos insultants envers Jérôme Schmitt. Que le chef du PG parle de secte en évoquant le PC, c’est l’hôpital qui se fout de la charité… En revanche, si l’on regarde vos affiches, bonjour la parité ! Jérôme Schmitt et Mélenchon, deux mâles côte à côte… cherchez la madame (suppléante, il est vrai, alors qu’elle est nettement plus compétente pour prétendre à la députation…). Mais peut-être n’est-elle pas « pote » avec JLM, comme Jérôme Schmitt qui s’en vante trois fois par séance ? Bref, votre post se situe au niveau des caniveaux. La haine mêlée de bêtise de vos propos ne vous fait pas honneur.
« Usurpation du sigle ? Non ! Fondatrice de la France insoumise Montargis, eh oui. C’est comme ça. On ne refait pas l’histoire. Mais Cathy PG Schmitt ne peut pas le savoir, elle n’est pas de la circo ! Le « PC du coin » n’a jamais critiqué le programme de LFI puisque nous avons fait candidature commune en juin et rédigé la profession de foi de juin ensemble ! Gros gros mensonge, hein ! Pas plus qu’il n’y ait eu de propos insultants envers Jérôme Schmitt. Que le chef du PG parle de secte en évoquant le PC, c’est l’hôpital qui se fout de la charité… En revanche, si l’on regarde vos affiches, bonjour la parité ! Jérôme Schmitt et Mélenchon, deux mâles côte à côte… cherchez la madame (suppléante, il est vrai, alors qu’elle est nettement plus compétente pour prétendre à la députation…). Mais peut-être n’est-elle pas « pote » avec JLM, comme Jérôme Schmitt qui s’en vante trois fois par séance ? Bref, votre post se situe au niveau des caniveaux. La haine mêlée de bêtise de vos propos ne vous fait pas honneur.
Quel Gachis ! Nombre d’Insoumis quittent le navire. Demandez-vous pourquoi plutôt que de vouloir abattre le chien que vous accusez d’avoir la rage. »
Une illustration de juin 2017 (pour les amnésiques et les anticommunistes)
Voici ma Lettre aux Insoumis, publiée lors de mon engagement en tant qu’Insoumise, suppléante du candidat PC, Bruno Nottin. Maintenant que les choses soient claires, nous n’utilisons pas le logo de la France insoumise, pas plus sur notre profession de foi que sur nos documents de campagne. Mais personne ne pourra m’enlever une partie de mon parcours de militante : j’ai fondé le groupe d’appui France insoumise Montargis, lequel a été purement et simplement supprimé (avec l’ensemble de ses membres) du site France insoumise par l’un des membres de l’équipe de Jérome Schmitt, qui voulait refaire l’histoire et nier ma qualité d’Insoumise. Mais voici ma lettre, elle vous sera utile à comprendre ma démarche.
Lettre de Françoise Causse aux Insoumis
Comme vous le savez peut-être, le virage autoritaire pris par LFI via le PG, ne répond pas aux exigences de liberté que j’avais espérées en intégrant ce mouvement.
Si aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon assume que ce soit Paris qui décide, faisant fi des particularités locales, alors, une nouvelle fois, j’exerce mon droit à être en désaccord tout en restant insoumise.
Il parait que nous n’avons pas de chef, mais nous ne cessons de recevoir consignes et ordres du national sans plus de concertations avec « la base ». La grogne se fait entendre de plus en plus largement dans les rangs, tant et si bien qu’une pétition adressée à Manuel Bompard circule au sein des groupes d’appui/d’action exigeant que LFI ait un mode de fonctionnement démocratique et non plus vertical. Appuyer un candidat parachuté par le national dans notre circonscription ne m’a pas paru envisageable, non pas que je conteste les qualités de Jérôme Schmitt, mais il m’est impossible de contribuer à asseoir la légitimité d’un tel système. Je ne veux pas d’un parti autoritaire au pouvoir, quand bien même celui-ci serait de gauche. Mélenchon veut être le seul, l’unique opposition à la politique de Macron. La France insoumise sinon rien. Cette politique de la terre brûlée est dangereuse. On n’a jamais raison tout seul. Et comme c’est un mouvement de gauche, ce sont les plus démunis qui seront encore plus démunis. Cette façon de dire « Vous ne pouvez être représentés que par moi », les réduit soit à l’obéissance soit à être encore plus démunis face à l’adversité.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi de me présenter, en tant qu’insoumise, pas en tant que candidate France insoumise, comme suppléante du candidat PCF de la circonscription. Pour qu’une candidature de dialogue soit présente.
A l’origine, Franck Demaumont devait être candidat, mais étant donné sa charge de travail à la mairie de Châlette, et après mûre réflexion, il a fait savoir qu’il ne souhaitait pas se relancer dans une campagne, qui, nous le savons tous, est chronophage.
Bruno Nottin, qui avait choisi de s’effacer en tant que suppléant pour me laisser la place, s’est donc proposé comme candidat. Il m’a consultée afin de connaître mon avis sur ce changement et de savoir si je souhaitais être sa suppléante. Nous avons longuement discuté ensemble et nous l’avons fait en confiance. Il est respectueux de mon engagement auprès de LFI. C’est un homme sincère et désintéressé, qui souhaite un vrai rassemblement autour des valeurs de gauche. Il est à l’écoute et nous travaillerons en bonne intelligence.
Nous allons mener une campagne axée sur les mêmes thèmes que ceux des législatives de juin, puisque la politique d’Emmanuel Macron dont on craignait alors les effets est désormais appliquée, au grand désarroi des plus précaires.
Si vous souhaitez nous soutenir dans cette campagne, vous y êtes cordialement invités. En espérant vous retrouver bientôt à nos côtés.
Amicalement. Françoise Causse
PS : Je connais la rumeur qui courre depuis des mois me concernant, qui affirme que je serais un « sous-marin » du PCF, eh bien non. Je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique. On peut être insoumis et avoir plaisir à discuter avec des membres d’autres partis. On peut être insoumis et critiquer certaines positions du « national », on peut être insoumis par nature –et non pas par adhésion à un slogan-, et, de fait, ne pas vouloir signer la charte qui ne demande rien d’autre que d’obéir au chef. Si je voulais me définir, je dirais que je suis « ruffiniste », libre et indépendante, comme François Ruffin, qui n’a jamais accepté de signer la charte et fait un excellent travail à l’Assemblée nationale dans le groupe LFI.
Comme vous le savez peut-être, le virage autoritaire pris par LFI via le PG, ne répond pas aux exigences de liberté que j’avais espérées en intégrant ce mouvement.
Si aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon assume que ce soit Paris qui décide, faisant fi des particularités locales, alors, une nouvelle fois, j’exerce mon droit à être en désaccord tout en restant insoumise.
Il parait que nous n’avons pas de chef, mais nous ne cessons de recevoir consignes et ordres du national sans plus de concertations avec « la base ». La grogne se fait entendre de plus en plus largement dans les rangs, tant et si bien qu’une pétition adressée à Manuel Bompard circule au sein des groupes d’appui/d’action exigeant que LFI ait un mode de fonctionnement démocratique et non plus vertical. Appuyer un candidat parachuté par le national dans notre circonscription ne m’a pas paru envisageable, non pas que je conteste les qualités de Jérôme Schmitt, mais il m’est impossible de contribuer à asseoir la légitimité d’un tel système. Je ne veux pas d’un parti autoritaire au pouvoir, quand bien même celui-ci serait de gauche. Mélenchon veut être le seul, l’unique opposition à la politique de Macron. La France insoumise sinon rien. Cette politique de la terre brûlée est dangereuse. On n’a jamais raison tout seul. Et comme c’est un mouvement de gauche, ce sont les plus démunis qui seront encore plus démunis. Cette façon de dire « Vous ne pouvez être représentés que par moi », les réduit soit à l’obéissance soit à être encore plus démunis face à l’adversité.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi de me présenter, en tant qu’insoumise, pas en tant que candidate France insoumise, comme suppléante du candidat PCF de la circonscription. Pour qu’une candidature de dialogue soit présente.
A l’origine, Franck Demaumont devait être candidat, mais étant donné sa charge de travail à la mairie de Châlette, et après mûre réflexion, il a fait savoir qu’il ne souhaitait pas se relancer dans une campagne, qui, nous le savons tous, est chronophage.
Bruno Nottin, qui avait choisi de s’effacer en tant que suppléant pour me laisser la place, s’est donc proposé comme candidat. Il m’a consultée afin de connaître mon avis sur ce changement et de savoir si je souhaitais être sa suppléante. Nous avons longuement discuté ensemble et nous l’avons fait en confiance. Il est respectueux de mon engagement auprès de LFI. C’est un homme sincère et désintéressé, qui souhaite un vrai rassemblement autour des valeurs de gauche. Il est à l’écoute et nous travaillerons en bonne intelligence.
Nous allons mener une campagne axée sur les mêmes thèmes que ceux des législatives de juin, puisque la politique d’Emmanuel Macron dont on craignait alors les effets est désormais appliquée, au grand désarroi des plus précaires.
Si vous souhaitez nous soutenir dans cette campagne, vous y êtes cordialement invités. En espérant vous retrouver bientôt à nos côtés.
Amicalement. Françoise Causse
PS : Je connais la rumeur qui courre depuis des mois me concernant, qui affirme que je serais un « sous-marin » du PCF, eh bien non. Je n’ai jamais appartenu à aucun parti politique. On peut être insoumis et avoir plaisir à discuter avec des membres d’autres partis. On peut être insoumis et critiquer certaines positions du « national », on peut être insoumis par nature –et non pas par adhésion à un slogan-, et, de fait, ne pas vouloir signer la charte qui ne demande rien d’autre que d’obéir au chef. Si je voulais me définir, je dirais que je suis « ruffiniste », libre et indépendante, comme François Ruffin, qui n’a jamais accepté de signer la charte et fait un excellent travail à l’Assemblée nationale dans le groupe LFI.
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