Élections. Le PCF s’engage dans la course européenne (Résolution)

« face à un rejet massif et profond de l’UE, on peut sortir de ces élections avec une Assemblée dominée par le bleu et le bleu foncé. Il y a déjà 120 élus d’extrême droite ! » alerte la députée européenne Marie-Pierre Vieu. Frédéric Maigrot/REA

« face à un rejet massif et profond de l’UE, on peut sortir de ces élections avec une Assemblée dominée par le bleu et le bleu foncé. Il y a déjà 120 élus d’extrême droite ! » alerte la députée européenne Marie-Pierre Vieu. Frédéric Maigrot/REA

Le week-end dernier, lors de son conseil national, le Parti communiste s’est doté d’une feuille de route à destination du scrutin 2019. Il lance un appel au mouvement social et à la gauche pour une plateforme et une liste communes.

RÉSOLUTION adoptée au format PDF

C’est avec une proposition de rassemblement que le PCF s’est engagé dans la course aux européennes de mai 2019. Sa direction a adopté, ce week-end, une résolution en ce sens lors d’un conseil national. « Le PCF lance un appel aux acteur.rice.s du mouvement social et citoyen, à toutes les forces de gauche opposées à la politique de Macron pour construire une plateforme commune et une liste qui incarnent le choix fondamental de l’humain face à la finance », peut-on notamment y lire. Avec cette démarche, il s’agit d’éviter le « piège idéologique tendu par Emmanuel Macron d’une division entre “pro et anti-UE” », explique Anne Sabourin, en charge de ces questions au sein de la direction du PCF. Et la députée européenne Marie-Pierre Vieu de pointer un autre danger face à « un rejet massif et profond de l’Union européenne » : « On peut sortir de ces élections avec une Assemblée européenne dominée par le bleu et le bleu foncé. Nous sommes actuellement 51 à la GUE, il y a déjà 120 élus d’extrême droite ! » alerte-t-elle, égrainant les poussées brunes récentes en Italie ou en Autriche.

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Une semaine pour prévenir des violences intrafamiliales in DDM

Jean-Michel Henryot, le maire, Mélanie Dero, directrice de la bibliothèque, Sylvie Dupleix, coordinatrice du CLSPD et Maryse Baulu, adjointe municipale à l'action sociale./ Photo DDM.
Jean-Michel Henryot, le maire, Mélanie Dero, directrice de la bibliothèque, Sylvie Dupleix, coordinatrice du CLSPD et Maryse Baulu, adjointe municipale à l’action sociale./ Photo DDM.

Prévenir, encore et toujours. Avec en ligne de mire, la sensibilisation du grand public sur le processus des violences conjugales et sur la question de l’égalité femme/homme.

Tous les ans, en novembre, est organisée en France la semaine contre les violences intrafamiliales. À Moissac, elle a lieu ces jours-ci ! «Comme une piqûre de rappel à moitié de l’année, précise Maryse Baulu, adjointe municipale en charge de l’action sociale et membre de la commission sur les violences intrafamiliales au conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Sur le secteur, la prise en charge des victimes est plutôt bien assurée, des réseaux existent, ce qui manque c’est la prévention, les chiffres des violences ne sont pas en baisse, au contraire.» Alors, pour toucher le plus grand nombre, la ville, avec son CLSPD et de nombreuses associations, a décidé d’organiser jusqu’au 14 avril un ensemble d’actions à destination du grand public. Et comme levier de prévention, la coordinatrice du CLSPD de Moissac, Sylvie Dupleix, a choisi la culture : «C’est un vecteur approprié pour parler de cette question des violences intrafamiliale puisqu’elle touche au sensible». Et elle est multifacette. Ainsi, au programme de cette semaine on trouve de la danse, de la musique, des expositions, du graff… Mais aussi des livres. Car une nouvelle fois, la bibliothèque de Moissac est associée au projet. «Nous mettons à disposition une sélection d’ouvrages qui traitent de la question de l’égalité femme/homme, indique Mélanie Dero, la directrice de la bibliothèque. Livre pour tout-petits, comics, BD,… Par le biais de la fiction, cela permet de travailler sur les représentations.»

Tous concernés

À Moissac, l’idée d’organiser ce genre d’événement date de 2013. Cette année-là, s’était tenue une journée interprofessionnelle : «Nous étions très nombreux à nous être mobilisés, soulignant un besoin de se rencontrer», se souvient Sylvie Dupleix.

Durant cette semaine, une journée sera consacrée aux intervenants professionnels venant d’institutions, d’associations de Moissac et des alentours, des maisons de la solidarité… La question de l’union consentie sera abordée. «À chaque fois, ces rencontres sont riches d’échanges», poursuit Sylvie Dupleix.

Cette semaine est là pour informer, sensibiliser et ainsi permettre de prévenir et comprendre les violences intrafamiliales. Avec en filigrane l’objectif de changer de regard sur cette problématique et de réfléchir à l’égalité.