Moissac: Une semaine et un spectacle pour sensibiliser le public

Société – Violences intrafamiliales

Christophe Champain, Eric Sanjou, Céline Pique et Philippe Gelda, pour l'Arène Théâtre./ Photo DDM.

Christophe Champain, Eric Sanjou, Céline Pique et Philippe Gelda, pour l’Arène Théâtre./ Photo DDM.

Moissac aura bien eu sa semaine de sensibilisation sur les violences intrafamiliales et plus particulièrement sur les violences faites aux femmes. Sous la coordination conjointe de la municipalité de Moissac et du CLSPD (Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance), les forces vives et associatives locales ont bâti un programme équilibré et pédagogique avec expositions, ateliers, projections, débats et parcours citoyens organisés à partir du 6 avril, et en point d’orgue une journée du samedi 14 avril avec une performance «graff en live» par l’association Art’Citoyen (la fresque est visible au centre culturel Henri-Ena), et à un grand spectacle en soirée au Hall de Paris.

Maryse Baulu pour la municipalité et Sylvie Dupleix-Reynes la coordinatrice locale du dispositif CLSPD ont pu remercier devant un Hall de Paris copieusement garni les parties prenantes à cette importante semaine (l’État par l’intermédiaire du Fonds ministériel de prévention de la délinquance, le conseil départemental, le centre hospitalier intercommunal, la DDDFE, le CIDFF, le planning familial, la Ligue de l’enseignement, Moissac animation jeunes (MAJ), les associations Faire Face, Art’Citoyen, Espace et vie, La Bobine…).

Le spectacle proposé a été à la hauteur des enjeux. Distrayant, mais engagé. Avec pour débuter la soirée les «Mélodies d’elles» par la Compagnie Arène Théâtre, des textes bien sentis sur mélodies de cabaret, avec tout l’art de l’Arène théâtre pour le sucré-salé. On sourit, mais le plus souvent jaune, face à cette évocation sourde de cette violence le plus souvent intra-muros.

Les élèves de l’ALAE de l’école de Mathaly ont proposé ensuite un beau spectacle pétri d’émotion et d’espoir chorégraphié par leur animateur Mohammed Aadim, suivi d’un spectacle hip-hop ébouriffant et questionneur qui avait été monté en 2014 par des jeunes Moissagais avec les intervenants de l’association MAJ, et notamment Kamel Fallouk dont on a pu apprécier le grand talent chorégraphique.

Un «Drôle de Monde» qui a gardé toute son acuité quatre ans plus tard, malheureusement pourrait-on dire, tant les violences faites aux femmes nourrissent trop souvent encore la rubrique des faits divers.


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