CGT Cheminots de Montauban : «De quelle SNCF avons-nous besoin ?» in DDM + Appel

Marco Martel et Thomas Portes, CGT Cheminots, Valérie Rabault, députée et Rodolphe Portoles, conseiller municipal./ Photo DDM, H.S.
Marco Martel et Thomas Portes, CGT Cheminots, Valérie Rabault, députée et Rodolphe Portoles, conseiller municipal./ Photo DDM, H.S.

Dans le cadre du combat que mènent les cheminots depuis plusieurs semaines, la CGT Cheminots de Montauban a organisé une conférence-débat autour du thème «De quelle SNCF avons-nous besoin demain ?». Une centaine de personnes a assisté à cette réunion en présence de Valérie Rabault, députée PS, Thomas Portes, syndicaliste CGT SNCF et Rodolphe Portoles, conseiller municipal PCF. Chacun a souligné l’importance de lutter pour un service public ferroviaire garant d’une présence partout et pour tous dans un souci de sécurité et d’aménagement du territoire équitable. Valérie Rabault a souligné que, «contrairement aux rumeurs, l’Europe permettait à l’opérateur historique SNCF de garder jusqu’à 2032 le monopole d’exploitant du réseau. D’après le gouvernement, le statut de cheminot coûterait trop cher, comparativement à leurs homologues allemands qui n’en ont pas. En réalité la différence de salaire n’est que de 10 €. Il s’agit là encore d’un faux débat, le statut du cheminot et la dette de la SNCF n’ayant aucun rapport. Depuis 25 ans, 100 000 emplois ont été supprimés.»

Le Parlement européen renforce les règles du bio

Le label bio français AB que l’on voit encore sur ne nombreux produits est aujourd’hui strictement identique au label bio européen, alors qu’il a été longtemps plus exigeant

Le label bio français AB que l’on voit encore sur ne nombreux produits est aujourd’hui strictement identique au label bio européen, alors qu’il a été longtemps plus exigeant
Afp

Epilogue de 4 ans de négociations avec la Commission européenne et le Conseil, les députés européens ont adopté ce jeudi de nouvelles règles plus claires pour les produits bio, tout en s’engageant à soutenir le secteur et à renforcer les contrôles à l’importation.

Après plusieurs polémiques qui ont jeté le doute sur la validité des labels bio (1), la nouvelle réglementation européenne ambitionne d’abord regagner la confiance des consommateurs, en leur assurant que ce qui se cache derrière le fameux logo vert à étoiles blanches, est bien conforme à des normes de production strictes et vérifiées. L’enjeu économique est de taille. Le bio est en pleine expansion en Europe, il occupe désormais 6% des surfaces agricoles, et 50 000 nouveaux hectares passent chaque année au bio.

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Sexisme et racisme. Comment combattre les discriminations ?

Mehdi Thomas Allal
Maître de conférences à Sciences-Po

Mehdi Thomas Allal Maître de conférences à Sciences-Po

Avec Stéphanie Roza, historienne, initiatrice de l’appel « Combat laïque, Combat social », Éric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis, Fabienne Haloui, responsable de la lutte contre le racisme et pour l’égalité au PCF.

Rappel des faits. Au sein de la République proclamant comme valeurs fondatrices l’égalité, l’universalisme et les droits humains, les atteintes sexistes et racistes doivent être combattues.

  • Repenser le racisme et l’antiracisme par Éric Fassin, sociologue, professeur à l’université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis

Éric FassinSociologue, professeur à l’université Paris-VIII Vincennes-Saint-DenisLe 19 mars, le gouvernement a présenté un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme qui visait les discours de haine sur Internet. Or il s’agit là de la partie émergée de l’iceberg : le racisme, ce ne sont pas seulement les insultes racistes ; ce sont aussi les discriminations raciales. L’enjeu est important : il nous faut repenser le racisme.

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