Centrale nucléaire de Golfech : un périmètre de sécurité bientôt étendu in DDM

L’extension du PPI a été annoncée depuis deux ans mais devrait intervenir d’ici fin 2018, début 2019./ Photo DDM, archives
L’extension du PPI a été annoncée depuis deux ans mais devrait intervenir d’ici fin 2018, début 2019./ Photo DDM, archives

Le périmètre de sécurité autour de la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne, plus communément appelé PPI, devrait être étendu d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine, à 30 nouvelles communes tarnais-et-garonnaises ainsi que plusieurs autres communes du Lot-et-Garonne et du Gers. Un plan d’intervention qui prévoit plusieurs mesures en cas d’incident nucléaire.

Déjà annoncée il y a deux ans de cela, l’extension du plan particulier d’intervention (PPI) autour de la centrale nucléaire de Golfech devrait entrer en vigueur d’ici la fin de l’année, début de l’année prochaine. De 10 kilomètres, son rayon d’action passera donc à 20 kilomètres. Il englobera ainsi 30 communes tarn-et-garonnaises supplémentaires (1). Parmi elles, Castelsarrasin et Moissac. « Cette extension s’inscrit dans le cadre d’une circulaire émise en 2016 par Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement et de l’Energie, rappelle Hermine Durand, cheffe de division à l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), à Bordeaux. Cette décision vise à renforcer la sécurité autour des centrales nucléaires françaises après le drame de Fukushima. » Continuer la lecture de Centrale nucléaire de Golfech : un périmètre de sécurité bientôt étendu in DDM

Sur les traces de Madiba, la lutte continue

Un siècle après la naissance du premier président de l’Afrique du Sud démocratique, son combat pour une société libérée de l’oppression raciste et de classe reste d’une brûlante actualité.

Il s’appelait Nelson Rolihlahla Mandela. Son destin était princier. Il est resté, pour tous les Sud-Africains, Madiba ou Tata. Un homme d’une envergure exceptionnelle, tant par son parcours que par son comportement. Aujourd’hui, il aurait eu 100 ans. La biographie de cet homme est si connue, retracée ici et là, surtout là par ceux qui l’ont ignoré lorsqu’il était enfermé dans le sinistre bagne de Robben Island, sur une île en face de la ville du Cap, qu’il n’est peut-être pas besoin d’y revenir. Lui, qui aimait à dire : « Je ne suis pas un saint », est, d’une certaine manière, canonisé. Mandela serait ainsi la bonne conscience de l’humanité. Faire oublier combien, lors du procès de Rivonia, qui l’a vu, lui et ses camarades, condamné à la prison à vie, il était totalement absent des radars du monde libre. En France, et ce n’est pas un hasard, c’est la députée du Parti communiste français (PCF) Marie-Claude Vaillant-Couturier, rescapée des camps nazis, qui monte à la tribune de l’Assemblée nationale pour dénoncer une sentence inique, un déni de justice, une volonté de punir ceux qui se battaient pour mettre fin au régime raciste de l’apartheid, qui avait le bon goût de se trouver dans le bon camp, celui des États-Unis et de l’atlantisme. Celui de la défense d’un monde se disant « libre » et qui n’était pourtant pas gêné par l’oppression des Noirs.

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Lilian Thuram : « Fêter les Bleus répond à un besoin profond de partage »

Photo : Yasuyoshi Chiba/AFP

Photo : Yasuyoshi Chiba/AFP

L’ex-défenseur, 142 sélections avec l’équipe de France, est engagé en faveur de l’égalité avec sa fondation d’éducation contre le racisme.

Les Bleus l’ont fait. Ils accrochent une seconde étoile à leur maillot. On peut dire que ce Mondial a renoué avec une équipe de France qui a touché les cœurs…

Lilian Thuram Oui. Il faut remercier les joueurs, l’encadrement, le staff pour ce merveilleux moment passé ensemble. Didier Deschamps a su patiemment ­reconstruire un collectif. Après la qualification au Mondial 2014, la finale perdue de peu face au Portugal lors du championnat d’Europe en France en 2016, l’équipe de France n’a cessé de monter en puissance à cette Coupe du monde. Elle a procuré beaucoup de joie et d’émotions bien au-delà des supporters classiques.

Au-delà des hommes en tout cas. L’intérêt des femmes pour ce type de compétition est-il une des traces laissées par la victoire des Bleus au Mondial de 1998 ?

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