« Les pressions de l’extrême droite ne me feront jamais reculer »

Sur Twitter, Thomas Portes s’est exprimé au sujet de cette accusation, expliquant que « les menaces, les intimidations et les pressions de l’extrême droite ne (l)e feront jamais reculer dans le combat qu(’il) m(ène) ». Photo : Twitter

Sur Twitter, Thomas Portes s’est exprimé au sujet de cette accusation, expliquant que « les menaces, les intimidations et les pressions de l’extrême droite ne (l)e feront jamais reculer dans le combat qu(’il)

Le porte-parole du Parti communiste du Tarn-et-Garonne comparaîtra en septembre prochain au tribunal correctionnel de Paris pour avoir dénoncé sur Twitter les actions du groupe d’extrême droite Génération identitaire.

Nouveau rebondissement dans l’affaire opposant Thomas Portes au mouvement Génération identitaire. Le porte-parole du Parti communiste du Tarn-et-Garonne a reçu, le 6 juillet dernier, une citation à comparaître pour injure publique devant le tribunal correctionnel de Paris. Cette accusation fait suite à la publication en avril dernier d’un tweet dans lequel Thomas Portes dénonçait l’« opération raciste et dégueulasse » menée par le mouvement d’extrême droite dans les Alpes pour contrer l’arrivée des migrants sur le sol français. Pour rappel, fin avril dernier, près de 100 militants identitaires s’étaient rassemblés aux abords du col de l’Echelle pour déployer des banderoles anti-migrants et tenir symboliquement la frontière franco-italienne.

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Scandale. L’affaire Benalla percute de plein fouet l’exécutif et l’Assemblée nationale

Lors du défilé du 14 juillet. Après son comportement violent lors de la manifestation du 1er mai, l’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron est resté jusqu’à vendredi 20 juillet l’un de ses plus proches collaborateurs. Marc Chaumeil/Divergence

Lors du défilé du 14 juillet. Après son comportement violent lors de la manifestation du 1er mai, l’ancien homme de confiance d’Emmanuel Macron est resté jusqu’à vendredi 20 juillet l’un de ses plus proches

Le protégé de Macron a été présenté hier à un juge d’instruction, au terme de sa garde à vue. L’Assemblée nationale a interrompu l’examen de la réforme constitutionnelle. Sa commission d’enquête parlementaire doit auditionner aujourd’hui Gérard Collomb.

Emmanuel Macron se voyait monarque constitutionnel. Le voilà qui joue au roi du silence. Le président de la République reste muet depuis le début de l’affaire Benalla, véritable scandale d’État dont les secousses politiques ont été ressenties tout le week-end à l’Assemblée nationale. Hier, l’examen de la réforme constitutionnelle a même été suspendu jusqu’à nouvel ordre. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, l’a annoncé à la suite d’une série ininterrompue de rappels au règlement et d’interpellations des députés d’opposition. « L’examen du texte est enfin ajourné. Nous le demandions depuis le début », réagit le député Pierre Dharréville (PCF), pour qui il était « absolument inconcevable de délibérer sur une révision de la Constitution alors qu’une affaire d’État percute de plein fouet l’exécutif. D’autant plus quand il s’agit d’accroître les pouvoirs d’un président qui en abuse ».

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Violences. Le retour des « barbouzes » de l’exécutif

Le collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexand re Benalla a été identifié frappant un manifestant le 1er mai à Paris. Philippe Wojazer/Reuters

Le collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexand re Benalla a été identifié frappant un manifestant le 1er mai à Paris. Philippe Wojazer/Reuters

Alexandre Benalla, collaborateur de l’Élysée, a fait le coup de poing dans la manif du 1er Mai sans être sérieusement sanctionné. Une illustration du clanisme qui règne au cœur du pouvoir.

«Je n’ai aucune indulgence pour la grande violence ou les tenants du désordre. » C’est ainsi qu’Emmanuel Macron commentait, depuis Sydney en Australie, les heurts du 1er Mai, préjudiciables avant tout à l’image du mouvement social. Mais le président de la République ne s’est toujours pas exprimé sur cette « grande violence » qu’a commise, le même jour, un adjoint au chef de son propre cabinet ! Sur une vidéo tournée par un manifestant place de la Contrescarpe, dans le Quartier latin, et mise en ligne par le Monde, on voit ce collaborateur, Alexandre Benalla, étrangler et violemment frapper un jeune homme au sol. Il s’avère que Benalla, alors chargé d’organiser « la sécurité des déplacements du président », avait « demandé l’autorisation d’observer les opérations de maintien de l’ordre pour le 1er Mai », précisait hier le porte-parole de l’Élysée, Bruno Roger-Petit, autorisation qui lui avait été donnée car « il agissait dans le cadre d’un jour de congé et ne devait avoir qu’un rôle d’observateur ». Or on l’a vu, portant un brassard de la police, casqué comme les CRS qu’il accompagnait, une radio Acropol du même modèle qu’eux à la ceinture, intervenir à plusieurs reprises.

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