Mobilisé·es les 30 mars et 4 avril !

Les personne

ls des écoles ont pu montrer le 19 mars dernier leur opposition au projet de loi pour « l’école de la confiance » qui attend dorénavant son passage au Sénat. Une colère qui pourra à nouveau s’exprimer les samedi 30 mars et le 4 avril dans la rue en associant plus largement les familles.

 

Ce sont près d’un ou une enseignante sur deux qui ont cessé le travail le 19 mars dernier et leur présence a été particulièrement remarquée dans la couverture médiatique de cette journée. Les cortèges et les assemblées générales souvent inédites qui se sont tenues dans de nombreux départements ont montré que la profession était déterminée à ne pas laisser un ministre détricoter l’école et son fonctionnement.

Les raisons de la colère

Les raisons de se mobiliser contre la loi Blanquer ne manquent pas. Son premier article ouvre le bal symboliquement par une tentative d’intimidation au sujet de la liberté d’expression des enseignants et des enseignantes alors que celle-ci est déjà bien encadrée par la loi de 1983 sur la Fonction publique. Les conséquences de l’article 3 imposant aux communes le financement des écoles maternelles privées sous contrat fait également grincer des dents et cerise sur le gâteau l’article 6 vient, au détour d’un amendement téléguidé par le cabinet du ministre, créer les établissements publics des savoirs fondamentaux. Ces derniers visent à créer des structures mixtes écoles-collèges supervisées par le chef d’établissement et auquel pourrait être adjoint un personnel de direction issu du 1er degré. Pour permettre de bien comprendre les enjeux de ce projet de loi, Fenêtres sur cours, le journal du SNUipp-FSU y consacre son dernier dossier.

La confiance par la menace

Dans le même temps, alors que de nombreux enseignantes et enseignants ont montré leur désapprobation aux protocoles d’évaluations CP et CE1 du ministre des neurosciences, un courrier envoyé par la DGRH aux recteurs et Dasen vient indiquer qu’il y a lieu de considérer en « faute professionnelles » les personnels qui refuseraient de faire passer ces tests ou remonter les résultats. Une belle marque de confiance pour les enseignants et les enseignantes qui au quotidien accompagnent leurs élèves dans les apprentissages par des évaluations et une pédagogie ajustée à leurs besoins. Si « la confiance » rabâchée par le ministre en devenait suspecte, il est clair qu’aujourd’hui c’est plutôt la défiance qui s’inscrit dans les faits.
L’ensemble des organisations syndicales ont marqué leur désapprobation auprès du cabinet du ministre et une délégation SNUipp et FSU a été reçue par le DGRH du ministère. 

Toutes et tous mobilisés le 30 mars prochain et le 4 avril

Aussi, il sera nécessaire que les personnels des écoles mais également les familles se saisissent des actions prévues le 30 mars prochain partout en France pour peser dans le débat parlementaire qui se poursuit au Sénat. Une action unitaire à laquelle appellent la plupart des organisations syndicales.
Enfin le 4 avril une  journée nationale de grève et mobilisations à l’appel de nombreuses organisations syndicales permettra à nouveau de s’opposer au projet de Loi Blanquer et de réclamer un autre projet pour l’école.

 

1er avril 2019. Réunion publique sur les élections Européennes

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La fédération Tarn et Garonne du Parti Communiste Français vous invite lundi 1er avril à 18h30 à la Maison du Peuple pour une réunion publique sur les élections européennes qui se tiendront le 26 mai prochain.

Marie-Pierre Vieu, députée Européenne sortante, et Stanislas Baugé, chauffeur routier, tous deux candidats sur la liste communiste menée par Ian Brossat, seront présents pour présenter et débattre des grands enjeux de ces élections.

Rendez Vous le 1er avril 2019

18h30

Maison du Peuple à Montauban

*Vous pouvez vous inscrire à l’événement sur Facebook ici.

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Marie-Pierre Vieu

Éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, Marie-Pierre Vieu est également députée européenne.

Retrouvez son site internet

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Stanislas Baugé

Chauffeur routier à La Rochelle (17), Stanislas Baugé s’est mobilisé avec ses collègues devant le Parlement européen pour défendre les conditions de travail des routiers et éviter le dumping social et le travail détaché.

Ruralité « La commune est à vous ! »

Mercredi, 27 Mars, 2019

Plusieurs dizaines de maires ruraux ont signé une tribune pour appeler les Français à s’impliquer dans la vie politique de leur commune, à un an des élections municipales.

« Plus que jamais, il faut oxygéner la démocratie locale. » Ces mots, ce sont ceux de Vanik Berberian. Le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) a signé, avec plusieurs dizaines d’autres maires, une tribune publiée lundi sur Europe 1.

À un an des élections municipales, l’enjeu est double pour ces édiles. Il s’agit d’abord de mobiliser les citoyens pour qu’ils s’impliquent dans la vie politique de leur commune, mais aussi de lutter contre l’hypercentralisation au profit des grandes villes et au détriment des plus petites communes. « Sur ces trente dernières années, on a assisté à une véritable dégradation de la fonction d’élu, déplore Vanik Berberian. On se retrouve petit à petit dépossédés de notre capacité à agir localement, parce que tout est fait au profit des grands pôles urbains. Il faut rappeler l’évidence : l’échelon local est indispensable pour que la démocratie respire. »

Cédric Szabo, directeur de l’AMRF, explique de son côté que cette tribune, détachée de tout parti politique, a pour vocation de « renverser la table ». Alors que les gilets jaunes réclament depuis bientôt vingt semaines le droit de prendre largement part au débat politique français, les maires abondent en ce sens. « Mobilisons-nous, tous, pour reprendre le pays à la base, clame Cédric Szabo. On voit se dessiner une alliance au niveau local en France, faite d’associations, de citoyens et d’élus. L’important, c’est de la fédérer, pour rappeler que les acteurs locaux existent et doivent être mis en avant, avec l’ensemble des citoyens. »

Dans le cadre de cette initiative, un site, accessible gratuitement à tous, a d’ailleurs vu le jour. Sur cette plateforme, les citoyens peuvent proposer un projet collaboratif pour leur commune, auquel pourront ensuite participer d’autres habitants. « Plutôt que de laisser prospérer un discours qui dirait que le local est mort, reprenons le débat en main, proposons des idées, et imaginons ensemble un meilleur avenir pour nos communes », insiste Cédric Szabo.

​​​​​​​Martin Gausseran

(1) www.descommunesetdescitoyens.fr

Education. Un suicide révélateur du mal-être des enseignants

Détail de la bande dessinée réalisée par Remedium contant l’histoire, et qui circule depuis quelques jours sur Facebook. Remedium

Détail de la bande dessinée réalisée par Remedium contant l’histoire, et qui circule depuis quelques jours sur Facebook. Remedium

Accusé à tort d’avoir brutalisé un élève, un enseignant d’Eaubonne (Val-d’Oise) s’est donné la mort le 15 mars. Un drame qui accuse et révèle le malaise de toute une profession.

Un homme est mort. Un professeur des écoles de 57 ans, proche de la retraite après une carrière que ses collègues saluent comme « exemplaire ». Il s’appelait Jean Willot et exerçait à l’école primaire Flammarion, à Eaubonne, dans le Val-d’Oise. Il s’est suicidé le 15 mars, après avoir appris qu’il faisait l’objet d’une plainte pour « violence aggravée sur mineur » de la part d’une mère d’élève. « Cela n’aurait jamais dû arriver, et il ne faut pas que cela se reproduise », commente Rosario Elia, du Snuipp-FSU (premier syndicat du primaire) du Val-d’Oise.

Le syndicaliste est au diapason de l’émotion et de la colère que suscite ce drame au sein de la communauté éducative. Comme de coutume aujourd’hui, c’est sur les réseaux sociaux qu’elles s’expriment le plus librement. C’est de là aussi que sont partis des appels à une minute de silence en hommage à l’enseignant décédé. Elle a été observée dans de nombreux établissements – y compris du secondaire – hier matin. Une bande dessinée réalisée par Remedium et contant l’histoir circule depuis quelques jours sur Facebook (voir illustration). Et une marche blanche doit se dérouler à Eaubonne, dimanche prochain à 14 heures.

À la base, un incident banal : mardi 12 mars pendant une récréation, Jean Willot aurait réprimandé un élève de CP particulièrement agité puis, celui-ci persistant, l’enseignant l’aurait saisi par le bras. Le lendemain, la mère de l’élève porte plainte, sans même avoir cherché à rencontrer l’enseignant. La directrice de l’école en est informée l’après-midi, et elle l’apprend à son collègue le jeudi matin. Un rendez-vous – et non une « convocation », précise Hervé Cosnard, Dasen (directeur académique des services de l’éducation nationale) du Val-d’Oise – est pris pour le lendemain, vendredi, avec l’inspecteur de circonscription d’Eaubonne. Jean Willot ne s’y rendra jamais : le jour même, il est retrouvé pendu en forêt de Montmorency.

« Toutes mes pensées vont à M. Jean Willot, à sa famille, à ses collègues et à toute l’équipe de l’école Flammarion » : il aura fallu attendre dix jours après les faits pour que, lundi 25 mars, le ministre Blanquer se fende enfin d’une réaction, sur Twitter. De quoi expliquer la tonalité défensive d’Hervé Cosnard. Alors que des témoignages rapportent que, dès 7h30 le lundi 18, une trentaine de personnes (inspection, élus…) étaient présentes à l’école Flammarion avec pour principal objectif de persuader les enseignants de faire cours, le Dasen conteste… le chiffre, mais ne peut pas nier que ce débarquement en force a été mal vécu par l’équipe. Pour lui cependant, « il n’y a pas eu de choses imposées. On a dit aux enseignants qu’ils étaient libres de reprendre leurs élèves ou pas, ceux qui ne le souhaitaient ou ne le pouvaient pas ont été remplacés. Et il n’y a eu aucune volonté de brider leur expression ».

Hier après-midi, Jean-Michel Blanquer a fini par annoncer qu’il diligentait une enquête de l’inspection générale de l’éducation nationale. Par ailleurs, à la demande des syndicats, le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) du Val-d’Oise mènera sa propre enquête afin, explique Rosario Elia, « de connaître les causes » qui ont mené au drame. « Nous demandons aussi que soit mis en place un protocole d’accompagnement des collègues », précise-t-il. Pour lui, « certains parents sont devenus plus… pointilleux. On perçoit peut-être plus qu’ailleurs, à l’école, une colère sociale qui ne vise pas que l’école ».

Secrétaire national du syndicat des inspecteurs (SNPI-FSU), Paul Devin confirme : « L’école a de plus en plus de difficultés à remplir sa mission auprès des enfants, alors que les familles surinvestissent la réussite scolaire comme clé de l’accès à l’emploi. L a tension est devenue structurelle. Directeurs et inspecteurs sont surchargés de tâches qui les éloignent du terrain » et ne leur permettent plus de jouer leur rôle de médiateurs. La dégradation générale des conditions d’exercice du métier d’enseignant a entamé « cette  confiance des familles envers l’école  qui permettait de résoudre bien des conflits ». AÀ l’heure où « l’école de la confiance » tient lieu de slogan et de principe directeur, le constat fait mal.

Olivier Chartrain

La BD complète sur https://www.facebook.com/remedium.timoris/media_set?set=a.1927315354043898&type=3

Bilan des élus européens Front de gauche / PCF

De l’utilité des élus Front de gauche / PCF au Parlement européen

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« L’expérience montre à cet égard que, même minoritaires, des parlementaires déterminés à prendre appui sur des mobilisations populaires suffisantes, peuvent remporter des victoires spectaculaires », Francis Wurtz, député européen honoraire.

Citons quelques succès emblématiques comme la mise en échec du projet de la Commission de casser le statut des dockers (2003 et 2006) ou le rejet du projet de directive visant à légaliser en Europe la pratique américaine des «brevets logiciels» réclamés par les lobbys des multinationales (2005).

Quant à directive sur laquelle se fonde le gouvernement Macron-Philippe pour justifier la « réforme» de la SNCF, elle avait failli – à 24 voix près sur 704 votants ! – être bloquée en décembre 2016 …

Comme quoi les premiers perdants d’une sous-estimation de l’utilité de députés franchement de gauche au Parlement européen, ce sont les travailleurs et les citoyens en général.

Bilan des élus de combat au Parlement européen: Patrick Le Hyaric, Marie-Christine Vergiat et Marie-Pierre Vieu.

Indignations après les graves blessures d’une militante d’Attac à Nice

People lay on the ground as riot police try to disperse the crowd as French "yellow vests" stage their 19th round of protests in Nice, France, March 23, 2019. REUTERS/Eric Gaillard

People lay on the ground as riot police try to disperse the crowd as French « yellow vests » stage their 19th round of protests in Nice, France, March 23, 2019. REUTERS/Eric Gaillard

Une enquête a fini par être ouverte à Nice sur les circonstances dans lesquelles une militante d’Attac, septuagénaire, a été grièvement blessée samedi lors d’une charge de la police en marge du cortège.

Au soir de l’acte XIX, le ministre de l’Intérieur a eu « une pensée particulière » pour un policier victime d’un malaise cardiaque à Paris et pour une « manifestante blessée à Nice ». Une pudeur coutumière chez Christophe Castaner, qui réfute toute idée de violence policière. La justice en revanche s’est saisie du cas de la militante associative, qui a fini à l’hôpital Pasteur après une charge de la police. Le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, a déclaré à l’AFP qu’il avait ouvert dès samedi après-midi « une enquête classique en recherche des causes des blessures ». « J’ai ordonné la saisie des images vidéo, par ailleurs d’excellente qualité, et fait des réquisitions auprès de l’hôpital Pasteur », et a aussi fait ausculter Geneviève Legay, 73 ans, samedi soir par un médecin légiste. La porte-parole d’Attac dans les Alpes-Maritimes, drapeau « Pace » à la main, dont la tête aurait heurté un potelet, « a été prise en charge par les pompiers avec une qualification d’urgence relative, et, à son arrivée à l’hôpital, s’est retrouvée avec une appréciation médicale montée d’un cran, qualifiée de pronostic réservé », a précisé le procureur. Des images vidéo tournées sur place et diffusées sur les réseaux sociaux montrent que les policiers ont empêché une intervention précoce de « street medics » présents à proximité.

La famille a décidé de porter plainte

Si une enquête a été ouverte, c’est aussi parce que l’incident s’est tenu « en dehors de la place, dans un mouvement confus des forces de l’ordre et des manifestants », et non à l’endroit où « l’ordre de dispersion avait été donné après les sommations réglementaires », avance le procureur. La famille va porter plainte pour « violences volontaires en réunion avec arme par personnes dépositaires de l’autorité publique et sur personne vulnérable », a par ailleurs indiqué l’avocat de la famille, Me Arié Alimi, qui défend déjà plusieurs manifestants blessés depuis ces dernières semaines. La plainte va également « viser le préfet en qualité de complice par ordres ».

Samedi, la manifestation pour l’acte XIX du mouvement social avait été interdite dans une grande partie de Nice, au prétexte de l’atterrissage le lendemain du président chinois, Xi Jinping. Une interdiction « illégitime » pour Attac, pour qui rien « ne peut justifier d’utiliser la force contre des citoyen·ne·s qui se rassemblent pacifiquement pour exprimer leurs opinions ». Pour la LDH, « la violence avec laquelle cette femme âgée a subi, à Nice, la charge des forces de l’ordre est une des conséquences des consignes délivrées par le ministre de l’Intérieur ».

Lionel Venturini

Utilisation de l’Armée contre les gilets jaunes : « C’est une folie ! » (Fabien Roussel)

Plutôt que d’apporter les réponses politiques en matière de pouvoir d’achat, de justice fiscale, de démocratie, le Gouvernement se lance dans une escalade de la tension extrêmement dangereuse, à la veille de la nouvelle mobilisation des gilets jaunes.

Le recours à l’armée dans ces circonstances est contraire à ses missions de défense du territoire en cas d’agression extérieure et de lutte contre le terrorisme. Il est incompatible avec la formation des personnels militaires, qui n’ont aucune qualification en matière de maintien de l’ordre.

Les instructions du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Leray, font craindre le pire : « Si leur vie ou celle des personnes qu’ils défendent est menacée », les militaires pourront « aller jusqu’à l’ouverture du feu ».

C’est une folie ! Le dernier a l’avoir fait est le ministre Jules Moch contre les mineurs du Bassin minier en 1948 avec 6 grévistes tués !

Il est urgent d’ouvrir un véritable dialogue et de répondre aux exigences de celles et ceux qui ne demandent qu’à vivre dignement de leur travail.

Je demande solennellement au Président de la République de se ressaisir au plus vite. Les drames peuvent être évités, il est encore temps. La Paix civile est notre bien le plus précieux.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord

Sylvain Wagnon : Le bien-être est-il une arme idéologique néolibérale ? 

Après avoir été négligée particulièrement en France la question du bonheur, plutôt pensée autour du bien-être ou du climat scolaire, est mise en agenda pour devenir un enjeu des politique publiques en matière d’éducation. Pourtant les « pédagogies alternatives » dans leur critique de la forme scolaire misaient sur l‘épanouissement personnel. Sylvain Wagnon, professeur en sciences de l’éducation à l’Université de Montpellier questionne les risques d’instrumentalisation de l’idée de bien-etre. Déjà Max Weber suggérait qu’une théodicée du bonheur est indispensable aux dominants « L’homme heureux se contente rarement du fait d’être heureux ; il éprouve de surcroît le besoin d’y avoir droit. Il veut aussi être convaincu qu’il « mérite » son bonheur, et surtout qu’il le mérite par comparaison avec d’autres, et il veut donc également pouvoir croire qu’en ne possédant pas le même bonheur, le moins fortuné n’a que ce qu’il mérite. Le bonheur veut être « légitime ».  Cette théodicée ne s’est-elle pas muée en sociodicée libérale ?  Le bien-être est-il devenu une arme idéologique néolibérale ?

Les pédagogies alternatives, une galaxie aux contours flous

Dans un récent numéro de la revue Tréma, nous avons analysé et cartographié la galaxie de ce que l’on nomme les pédagogies alternatives . Cette terminologie regroupe un ensemble d’expériences pédagogiques, d’associations et d’acteurs qui sont parfois issus directement de la mouvance de l’éducation nouvelle du début du XXe siècle, comme les mouvements Freinet, Decroly, Steiner ou Montessori, mais aussi toute une variété de courants qui font du triptyque familles, neurosciences et développement personnel des notions fédératrices. Ces alternatives éducatives qui se développent depuis le début du XXIe siècle semblent à la recherche de nouvelles figures. Ainsi, si Montessori et Steiner restent des références, apparaissent de nouveaux noms, comme Daniel et Hanna Greenberg de la Sudbury School valley pour les écoles démocratiques. Continuer la lecture de Sylvain Wagnon : Le bien-être est-il une arme idéologique néolibérale ? 

Le PCF soumet dix propositions aux Français et à Matignon

16 mars 2019 Paris. Rassemblement à l'initiative du parti communiste. 10 personnalité ont pris la parole pour présenter 10 propositions issus des cahiers de doléances mis à disposition de la population. Le PCF à travaillé à partir de ces revendicatuions pour élaborer ces 10 propositions. A l'issue de ce rassemblement, la délégation à été recu par le premier ministre Edouard Philippe à Matignon. / FABIEN ROUSSEL @Julien Jaulin/hanslucas

16 mars 2019 Paris. Rassemblement à l’initiative du parti communiste. 10 personnalité ont pris la parole pour présenter 10 propositions issus des cahiers de doléances mis à disposition de la population. Le PCF à travaillé à partir de ces revendicatuions pour élaborer ces 10 propositions. A l’issue de ce rassemblement, la délégation à été recu par le premier ministre Edouard Philippe à Matignon. / FABIEN ROUSSEL @Julien Jaulin/hanslucas

 

En plein mouvement des gilets jaunes, les communistes ont présenté 10 mesures pour « une vie digne ».

Le PCF a présenté samedi « 10 propositions pour la France », à l’occasion de l’acte XVIII des gilets jaunes. D’abord lors d’un meeting place Chassaigne-Goyon, à Paris (8e), puis directement auprès du premier ministre Édouard Philippe, à Matignon. « Nous avons entendu les revendications des gilets jaunes, que nous portons depuis des années dans la plupart des cas. Nous ferons tout pour les rendre incontournables dans le pays », explique le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. C’est d’ailleurs un gilet jaune, Eva Ageorges, qui s’est exprimé en premier à la tribune. « Savez-vous ce que veut dire avoir peur du lendemain ? » lance-t-elle au gouvernement, avant de pousser un cri du cœur pour que ses enfants puissent « faire des études, manger à leur faim, être soignés », et un jour avoir un « salaire digne ». Le PCF veut justement augmenter le Smic et les salaires en accompagnant les TPE et les PME. C’est la mesure numéro un, de pair avec l’égalité professionnelle femmes-hommes et des retraites à 1 400 euros au minimum. « Les retraités n’en peuvent plus d’être méprisés par Macron et sa majorité Medef. Ils sont de plus en plus nombreux à aller aux Restos du cœur, à ne plus se chauffer et à renoncer aux soins », dénonce Colette Chastagnol au micro.

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Un collège de Castelsarrasin bloqué pour protester contre la suppression de moyens

Parents d’élèves et professeurs se sont mobilisés ce matin à l’entrée du collège Jean-de-Prades pour protester contre la modification de la carte scolaire et la suppression de moyens.

Parents d’élèves et professeurs se sont mobilisés ce matin à l’entrée du collège Jean-de-Prades pour protester contre la modification de la carte scolaire et la suppression de moyens. / Photo DDM, Marc Zulian

Le collège Jean-de-Prades de Castelsarrasin est à nouveau mobilisé, ce mardi matin. Une soixantaine de professeurs de l’établissement secondaire castelsarrasinois ainsi que des parents d’élèves bloquent l’entrée. Ils protestent notamment contre le redécoupage de la carte scolaire et la baisse des moyens.

Une soixantaine de parents d’élèves et de professeurs du collège Jean-de-Prades de Castelsarrasin, soutenus par les élus du secteur et quelques élèves, ont filtré ce mardi matin l’accès à l’établissement. Ils protestent contre le redécoupage de la carte scolaire de Castelsarrasin et la suppression annoncée de moyens.

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