Semaine après semaine, la colère monte dans l’éducation nationale. De la maternelle au lycée, des profs aux parents, tous cherchent des voies originales de contestation et se retrouveront demain pour une journée de grève nationale.
Le bon élève de la Macronie, si gourmand de l’école « à l’ancienne », va-t-il finir avec un bonnet d’âne vissé sur le crâne ? Voilà deux ans que Jean-Michel Blanquer avance ses pions, de la maternelle au supérieur. Deux ans qu’il surfe entre séduction du grand public et faible mobilisation du monde enseignant. Mais voilà que l’appel intersyndical à la grève (SNUipp-FSU, Snep-FSU, Snes-FSU, Snuep-FSU, Fnec-FO, CGT Educ’Action et SUD éducation) de demain, jeudi, apparaît comme une étape importante dans la manifestation d’une colère qui monte depuis des semaines. On a pu en observer les premiers signes d’ampleur lors de la journée d’action des fonctionnaires, le 19 mars, puis lors de celle de mobilisation pour l’éducation, samedi dernier, 30 mars –, où de nombreux parents d’élèves ont été vus dans les cortèges.
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