Féminicides. « 19 ans, étranglée », « 46 ans, brûlée », « 74 ans, poignardée »… in L’Humanité…

Mercredi, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris. Au fil de l’énumération des noms des 97 victimes, certains visages se ferment, d’autres sont baignés de larmes. Christophe Archambault. AFP

Mercredi, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris. Au fil de l’énumération des noms des 97 victimes, certains visages se ferment, d’autres sont baignés de larmes. Christophe Archambault. AFP

À l’initiative de la comédienne Éva Darlan, un hommage à la centaine de femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année était organisé mercredi soir sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Reportage.

Une atmosphère particulière règne sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris en cette fin d’après-midi de mercredi. Dans la chaleur étouffante de ce mois d’août, l’heure n’est pas aux vacances pour tout le monde, rappellent deux immenses pancartes noires encadrant le portail de l’édifice. Elles portent les noms des 97 victimes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le début de l’année jusqu’à mercredi dernier. C’est à elles qu’était dédiée la cérémonie initiée par la comédienne Éva Darlan et la maire de Paris, Anne Hidalgo.

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Retraites : la nomination de Delevoye est le signe de la volonté d’en finir avec un système solidaire

L’entrée au gouvernement de Jean-Paul Delevoye, qui, comme haut-commissaire à la réforme des retraites, a présenté ses préconisations en juillet dernier, confirme la priorité de l’acte 2 du quinquennat : en finir avec un système solidaire, achever une démolition engagée avec les différentes réformes des dernières années.

Aujourd’hui, comme l’indiquent clairement les récentes enquêtes d’opinion, une majorité de citoyens a bien compris que cette réforme avait comme objectif de faire travailler davantage, de retarder l’âge effectif de départ à la retraite avec des pensions non garanties et réduites. Ce sont les plus belles années à la retraite qui sont attaquées, celles en bonne santé.

Le PCF appelle à la riposte la plus large, la plus unitaire, pour faire toute la transparence sur les vrais objectifs d’Emmanuel Macron et du gouvernement.

Et nous défendrons une réforme de progrès social garantissant la retraite à 60 ans, avec une pension définie et s’appuyant sur un financement élargi au capital. La prochaine Fête de l’Humanité sera le rendez-vous pour cette contre-offensive d’ampleur notamment des débats sur cette thématique et le discours de la scène centrale le samedi à 15h30.

Le 24 septembre, à l’appel de la CGT et de Sud, les communistes seront également mobilisés dans la rue pour manifester leur colère contre cette réforme injuste.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF