Pour que LCI corrige son mensonge sur la rémunération des professeurs de l’EN (pétition)

Ce jour mercredi 11 septembre 2019, la chaine LCI a diffusé sur sa matinale un plateau sur lequel il a été question de la rémunération des professeurs de l’éducation nationale Française.

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Il a en particulier été pointé que leur revendications basées sur le fait qu’ils sont les moins bien payés d’europe étaient mal fondées.

S’en suit une présentation de chiffres tous aussi hallucinants les uns que les autres, nous apprenant qu’un professeur des écoles est payé (en moyenne) presque 3000€.

PETITION

Selon la grille salariale officielle 2019, un professeur des écoles en 2019 en classe normale, ne peut prétendre à une rémunération supérieure à 2900€ BRUT qu’après 22 ans d’ancienneté ! Qui est au passage l’avant dernier échelon…

Les chiffres pour les collèges et lycées sont tout autant éloignés de la vérité. Continuer la lecture de Pour que LCI corrige son mensonge sur la rémunération des professeurs de l’EN (pétition)

Dans les salles de classe, les profs non titulaires se multiplient in Slate.fr

Face à la pénurie d’enseignant·es, l’Éducation nationale a de plus en plus recours aux contractuel·les. Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend cette fois une nouvelle tournure.

Très limitées jusqu'à présent, les embauches de profs sous contrat en primaire augmentent. | Martin Bureau / AFP
Très limitées jusqu’à présent, les embauches de profs sous contrat en primaire augmentent. | Martin Bureau / AFP

Ces embauches de profs contractuel·les sont en plein essor, d’après les derniers bilans du ministère de l’Éducation nationale. Leurs effectifs progressent en moyenne de 2,7 % par an depuis 2010-2011. Entre les années scolaires 2016-2017 et 2017-2018, ils ont bondi de 11,8 %, alors que le nombre de titulaires n’a évolué que de 0,5 %.

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Cette hausse se concentre surtout sur les collèges et les lycées. En 2008, on comptait 2.730 enseignant·es non titulaires dans le premier degré, un nombre resté stable jusqu’en 2016, où il monte à 3.110, puis à 4.092 en 2017. Dans le second degré, on passe de 24.282 non titulaires en 2008 à 33.668 en 2011, un chiffre qui s’est globalement maintenu jusqu’en 2016 (36.201) et 2017 (39.791). Continuer la lecture de Dans les salles de classe, les profs non titulaires se multiplient in Slate.fr

EPS : Un rapport de la cours des comptes hors sol pour Benoit Hubert (SNEP-FSU)

« Le rapport ne rend pas compte de la réalité concrète ». Interrogé par le Café pédagogique, Benoit Hubert, secrétaire général du Snep Fsu, le syndicat ultra majoritaire des professeurs d’EPS, réagit de façon modérée au rapport de la Cour des comptes sur le sport scolaire. Pour lui le rapport « pose des problématiques qu’il serait intéressant de creuser pour voir comment avancer sur certaines questions ». Mais il récuse les éléments sur l’efficacité de l’EPS :  » Difficile de faire plus et mieux dans les conditions actuelles et surtout sans recrutement supplémentaire ».

Une approche comptable

 « Après les précédents rapports essentiellement à charge celui-ci se place davantage sur une recherche de pistes pour développer la pratique physique et sportive », estime le secrétaire général du Snep Fsu. Le syndicat représente 9 enseignants d’EPS sur 10.

« Un des problèmes majeurs mais c’est inhérent à la fonction de la cour des comptes, tout est analysé en termes de coûts et non d’investissement. Son travail devrait se continuer en intégrant les coût de santé induits par la sédentarisation, le surpoids et l’obésité et en cherchant à savoir si l’augmentation de la pratique a une incidence ou pas sur ces coûts.

Le rapport ne rend pas compte de la réalité

Un des éléments qui transparait, et qui pointe l’éloignement progressif de l’EPS de la culture sportive,  revient à ce que nous dénonçons de longue date : manque de précision sur les contenus spécifiques aux APSA, manque concernant une évaluation par APSA qui donne à voir les acquisitions des élèves, faiblesse des horaires et notamment dans le premier degré etc. L’évolution récente des textes va encore plus loin dans cette problématique. Par sa rédaction il offre potentiellement prise aux propositions qui veulent réunir EPS et mouvement sportif. Une EPS forte sur ses objectifs visant à doter l’ensemble des élèves d’une culture sportive et artistique de qualité aurait rendu caduque une grande partie du rapport. En même temps il faut dire que le rapport reste à la surface des choses : ce n’est pas parce que les textes officiels sont ce qu’ils sont que les enseignants dans leur grande majorité ne font pas au quotidien une éducation sportive et artistique de qualité. En clair le rapport ne rend pas compte de la réalité concrète », affirme Benoit Hubert.

Efficacité : difficile de faire mieux

« La problématique de ce type de rapport c’est que, comme d’habitude, l’EPS est sommé d’administrer la preuve de son intérêt et de son « efficacité » dans le système éducatif. Jamais ces questions ne sont posées pour les autres disciplines scolaires. Nous attendons donc le rapport sur les maths ou le français… », poursuit-il.

« Le jargon pointé est un jargon professionnel au même titre qu’on en trouve dans tous les programmes disciplinaires. A force d’épuration les programmes ne sont plus des outils professionnels efficaces et rendent opaques les différenciation entre le sport « civil » et l’EPS. Ainsi la proposition d’évaluer des « performances sportives » entretient ce flou. Il s’agit sur la base de contenus exigeants d’évaluer une performance scolaire dans les pratiques et non de revenir à des tables Letessier de performances ou des tests standardisés par trop discriminants et non révélateurs des apprentissages réalisés.

Par contre, les remarques sur le sport scolaire nous semble infondés. Rapporter que le rapport coût / efficacité n’est pas probant semble exagéré. Selon leurs chiffres 95% des 37621 enseignants d’EPS assurent le sport scolaire soit 34600 pour 1 187 200 élèves soit plus de 30 élèves par animateurs. Difficile de faire plus et mieux dans les conditions actuelles et surtout sans recrutement supplémentaire. La cours fait état de 540 ETP depuis 2013? peut être mais cela n’avait pas permis de revenir sur l’ensemble des pertes subies sous le mandat de Nicolas Sarkozy et le décrochage avec la démographie est flagrant. De plus 540 ETP ne font pas 540 postes et 540 forfait AS loin de là…

Dire que le forfait d’animation du sport scolaire partie intégrante de nos ORS est quelque chose de facultatif est une contre vérité. Vouloir rapprocher les deux structures USEP-UNSS pour au final n’en former qu’une seule est utopique et nécessiterait soit de supprimer les statuts sui generi de l’UNSS ou d’en finir avec l’intervention de la Ligue de l’enseignement ».

Pour développer le sport, développer l’EPS

En conclusion, B Hubert estime que « ce rapport pose des problématiques qu’il serait intéressant de creuser pour voir comment avancer sur certaines questions. La réponse du ministre de l’Education me fait penser à une forteresse assiégée qui réfute toutes les propositions de réflexion et les balaie d’un revers de main. Je trouve par exemple assez drôle le passage sur les référentiels par champ d’apprentissage. Jusqu’alors l’institution s’enorgueillissait du fait que grâce aux référentiels par APSA on pouvait dire et notamment à la représentation nationale, ce qui était appris par les élèves. Maintenant, après des dizaines d’année, on trouve ça trop complexe et on se contente de généralités qui seront déclinées localement. Le localisme de la certification gagne également le terrain de l’EPS.

Enfin nous craignons que la volonté de proposer un rapprochement structurel entre l’EPS et le sport se fasse pour de mauvaises raisons : réduire encore l’investissement de l’Etat en laissant libre cours à des porosités du point de vue de intervenants. Il faut au contraire affirmer que la seule garantie aujourd’hui du développement de la culture sportive pour tous reste l’obligation scolaire avec des enseignants bien formés pour ça. Développer la pratique sportive et artistique c’est d’abord développer l’EPS pour tous et toutes.

Sur le rapport de la Cour des Comptes

Par fjarraud , le vendredi 13 septembre 2019.

Municipales en 82 : après 19 ans de « parenthèse », le retour de Jean-Michel Baylet

Jean-Michel Baylet a quitté la scène municipale et  l’hôtel de ville de Valence d’Agen en…2001. 19 ans après, l’ex maire est de nouveau candidat.

Jean-Michel Baylet. Photo : MaxPPP

Jean-Michel Baylet repart en campagne. A 73 ans, l’ex ministre de François Hollande (mais aussi de François Mitterrand) est candidat aux Municipales dans le Tarn-et-Garonne. Le maire (sortant) de Valence d’Agen ne se représente pas et son successeur potentiel (pour ne pas dire naturel) est tout trouvé. Il s’agit de son prédecesseur : Jean-Michel Baylet.Le président d’honneur du PRG a occupé l’hôtel de ville de Valence pendant 23 ans. Avant ce long mandat, c’est Evelyne Baylet qui a été élue (pendant 17 ans) à la mairie. Une élection qui assurait le passage de relais avec les 24 années de Jean Baylet à la tête de la municipalité.

Au total, les Baylet se sont installés à la mairie de Valence pendant…64 ans. Si on ajoute l’oncle de la famille, Jean-Baptiste Chameil, le bail municipal est de 100 ans. Continuer la lecture de Municipales en 82 : après 19 ans de « parenthèse », le retour de Jean-Michel Baylet

Des saisonniers du Tarn-et-Garonne attaquent leurs patrons en justice

Les saisonniers ayant recours à la justice travaillaient dans cette exploitation agricole près de Moissac. / © France 3 Occitanie / Amélie Poisson
Les saisonniers ayant recours à la justice travaillaient dans cette exploitation agricole près de Moissac. / © France 3 Occitanie / Amélie Poisson

12 travailleurs saisonniers du Tarn-et-Garonne ont décidé de saisir le conseil des Prud’hommes de Montauban. Ils dénoncent des conditions de travail et d’hébergement indignes. Leurs salaires n’ont pas été versés. Leurs employeurs avaient déjà été condamnés pour des pratiques similaires.

Ils sont espagnols, argentin ou encore français. Pendant plusieurs semaines ils ont travaillé dans une exploitation agricole du Tarn-et-Garonne. Entre début juillet et fin août, ils ont ramassé des prunes ou des courgettes. Loïc Bats est l’un d’entre eux. A 22 ans, le jeune homme n’en est pas à sa première expérience : depuis l’âge de 14 ans, il gagne un peu d’argent en participant aux cueillettes dans le département. Continuer la lecture de Des saisonniers du Tarn-et-Garonne attaquent leurs patrons en justice

Comment les salaires enseignants ont baissé  

Sur la durée d’une carrière, entre 1982 et 2018, le salaire moyen d’un certifié à niveau d’ancienneté équivalent a baissé de 20%. C’est une des données réunies par un professeur de SES, Bernard Schwengler, et diffusées par le Sgen Cfdt le 10 septembre. Que croyez vous qu’il advint pour les autres enseignants ? L’évolution est identique. Et pour les autres fonctionnaires cadres A ? Leurs salaires ont augmenté de 20% sur la même période…

On savait que le revenu des enseignants français a diminué ces dernières années. L’OCDE avait même montré que c’était une spécificité française : entre 2000 et 2010  les salaires enseignants des pays de l’OCDE ont connu une croissance sensible à l’exception des professeurs japonais et français. Avec la crise mondiale, de 2010 à 2012 les salaires enseignants ont généralement reculé dans les pays de l’OCDE. Mais à partir de 2013 ils repartent à la hausse. Sauf en France où le gel du point fonction publique s’impose, à l’exception de 2016 et 2017.


Professeur de SES, Bernard Schwengler montre à quel point la baisse de revenu est brutale en France sur une période plus longue : de 1982 à 2018.


Sur cette période un certifié de 10 ans d’ancienneté perd 20% de revenu, un professeur des écoles un peu moins (8%) compte tenu des mesures spécifiques prises à la fin du quinquennat Hollande.

B Schwengler compare l’évolution des salaires enseignants à ceux des autres cadres de la Fonction publique. Alors que les salaires nets annuels des enseignants diminuent fortement, ce n’est pas le cas de ceux des autres cadres. Ainsi les personnels de direction voient leur revenu progresser de 11%. Les inspecteurs de 20%. Les magistrats de 24%.

Comment expliquer ces évolutions ? Il y a bien sur une volonté politique. Mais techniquement la hausse prend souvent la forme de primes. Alors que le taux de primes explose chez les cadres non enseignants (multiplication par 2.4 de 1982 à 2009) il stagne chez les enseignants (multiplication par 1.2). « Les cadres non enseignants avaient un taux de prime moins de 2.5 fois supérieur à celui des enseignants en 1982. Il est près de 5 fois supérieur en 2009 ».

F Jarraud

OCDE sur les salaires enseignants

Décharge sauvage de Gandalou: Une victoire citoyenne!

Il n’y a pas de petites victoires et après plus de 8 mois de bataille, la décharge sauvage de Gandalou est en passe d’être résorbée. Il s’agit là d’une victoire citoyenne de la plus haute importance.

Être citoyen , c’est dire et agir!

En  2018 quand Maximilien Reynès-Dupleix alertait les pouvoirs publics sur une situation qui dégénérait en contrebas de l’église de Gandalou avec des effets prévisibles sur l’environnement (occultation des sources, pollution du ruisseau « leMillole »….), personne ne pensait possible qu’un règlement de l’abomination qui se construisait aux vus et au sus de toutes et tous, puisse trouver un dénouement plus positif.

C’est désormais le cas et après jugement (dont nous essayons de connaitre les attendus exacts), c’est l’entreprise Cassin TP qui est aujourd’hui en charge de l’enlèvement des gravats accumulés durant de longs mois. Le propriétaire que d’aucun pensait insolvable est donc sommé de remettre le terrain en l’état initial avec l’aide des entreprises fautives d’avoir été si négligentes. Nous avons par ailleurs appris que cela représentait entre 9600 et 15 000 à extraire de cet endroit.

Rappelons ici, que le gouvernement actuel souhaite rendre gratuit les dépôts de gravats dans les déchetteries publiques (au nom de la rentabilité des entreprises du BTP) alors que sur les devis de travaux, c’est le client qui paye. Nous aurions donc à payer 2 fois…. inconcevable!

Enfin, l’engin qui est à l’œuvre (sur la photo) est d’un gabarit impressionnant, preuve supplémentaire d’un travail d’importance à réaliser.

Outre le rôle citoyen du lanceur d’alerte initial, il serait malvenue de ne pas signaler le rôle majeur joué par la FNE  82 et Midi-Pyrénées (Fédération Nationale de l’Environnement), l’Association de défense de l’environnement du 82, Mme Platel Sous-Préfète et la Préfecture 82 avec les services concernés et M. Le maire de Castelsarrasin avec ses services.

Il n’y a donc pas de petits combats et quand au fil des articles parus sur ce site, des interviews données et des « papiers » faits dans la presse, nous avons maintenu une pression citoyenne, nous étions dans notre rôle de défenseurs de l’environnement et nous avons travaillé les convergences avec des associations au delà de nos différences politiques.

Les communistes de Gandalou et de Castelsarrasin sont fiers de cette première victoire et montrent ainsi à celles et ceux qui en doutaient encore combien le rassemblement social, écologique et démocratique est une nécessité pour gagner des combats. Les communistes sont utiles dans les luttes à mener au plan local comme au plan national.

Les riverains impactés par les nuisances de cette décharge illicite à ciel ouvert qui défiguraient nos paysages sont d’ores et déjà contents, même si les aller et venue des camions vont encombrer quelques temps encore les voiries qui ont subies de lourdes dégradations.

Ils avaient été 122 à signer la pétition en ligne et plus d’une cinquantaine la pétition papier.  

La pétition

Gageons que dans les prochaines semaines, Tout le monde regardera ce nouveau chantier d’un œil neuf avec la satisfaction que le droit reste à la loi et que nulle entreprise, si puissante soit-elle, nul propriétaire, si sur de lui soit-il, ne peuvent agir impunément désormais. C’est bien une grande victoire citoyenne qui s’est dessinée dans le quartier de Gandalou!

Contre-G7: Des résultats à valoriser… Par M-P. Vieu

Du contre-G7 on a d’abord retenu le dispositif ultra policier mis en œuvre pour l’événement. Il est un fait que ce déploiement quasi guerrier est un fait politique à part entière. Pas une première pour Emmanuel Macron qui avait déjà opposé l’armée aux gilets jaunes certes, reste que la réquisition de 13 200 policiers et gendarmes pour protéger les chefs d’État des grandes puissances face aux dangers du monde révèle comment ce mode de gestion de la résistance sociale est devenu une marque des démocraties modernes.

Face à cette démonstration de force et le climat anxiogène volontairement créé pour pousser l’affrontement, la bonne tenue de la manifestation du 24 août, des débats ou la marche des portraits est un actif à mettre au crédit des organisateurs. Et on est en droit de s’interroger sur les raisons d’une mobilisation en demi-teinte des alter. On ne peut considérer, comme je l’ai lu, que ce bilan insuffisant tient au choix de la non-violence par les plateformes anti-G7. Je ne crois pas, pour ma part, qu’une radicalisation des mouvements passant par un affrontement assumé avec les forces de police soit la garantie d’une mobilisation plus large, encore moins qu’elle soit le gage de victoires face aux pouvoirs. Continuer la lecture de Contre-G7: Des résultats à valoriser… Par M-P. Vieu

Avenir de la Fonction publique : rien n’est joué !

Le Ministre a donné aujourd’hui l’agenda social de mise en œuvre de la loi de transformation de la Fonction publique que la FSU a contestée avec force.

La FSU, malgré le désaccord fondamental qui l’oppose au gouvernement sur cette loi, participera à ces concertations.

La FSU continuera d’y défendre sa conception de la Fonction publique au service des agent-es et des usager-es des services publics.

Il n’est pas question non plus de laisser, dans les nouvelles instances, les agent-es seul-es face à l’Administration et aux employeurs publics mais bien de défendre une gestion collective et démocratique des carrières et des conditions de travail de toutes et tous les agent-e-s.

La FSU, résolument opposée à l’élargissement généralisé du recours au contrat et à la création du contrat de projet, continuera d’exiger des recrutements statutaires sur les emplois permanents et veillera à ce que les droits des agent-es, titulaires et contractuel-les) ainsi que leurs conditions de travail et de rémunération soient confortés.

Concernant le titre 5 de loi, la FSU, signataire de l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique reste fidèle à son engagement et mettra tout en œuvre pour que ces dispositions s’appliquent partout et à tous les niveaux.

La FSU a également rappelé son exigence de reprendre les discussions sur la question salariale. Les salaires de toutes et tous les agent-es doivent être, de manière urgente, revalorisés. Elle a demandé aussi une nouvelle fois, l’ouverture de discussions immédiates concernant la reforme des retraites et son impact dans la Fonction publique.

La bataille pour défendre la Fonction publique et ses agent-es n’est pas close avec le vote de la loi par le parlement, elle se poursuit. La FSU y reste, avec les agent-es, totalement engagée !

Les Lilas, 5 septembre 2019.

Féminicides. « 19 ans, étranglée », « 46 ans, brûlée », « 74 ans, poignardée »… in L’Humanité…

Mercredi, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris. Au fil de l’énumération des noms des 97 victimes, certains visages se ferment, d’autres sont baignés de larmes. Christophe Archambault. AFP

Mercredi, place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris. Au fil de l’énumération des noms des 97 victimes, certains visages se ferment, d’autres sont baignés de larmes. Christophe Archambault. AFP

À l’initiative de la comédienne Éva Darlan, un hommage à la centaine de femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint depuis le début de l’année était organisé mercredi soir sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Reportage.

Une atmosphère particulière règne sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris en cette fin d’après-midi de mercredi. Dans la chaleur étouffante de ce mois d’août, l’heure n’est pas aux vacances pour tout le monde, rappellent deux immenses pancartes noires encadrant le portail de l’édifice. Elles portent les noms des 97 victimes tuées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le début de l’année jusqu’à mercredi dernier. C’est à elles qu’était dédiée la cérémonie initiée par la comédienne Éva Darlan et la maire de Paris, Anne Hidalgo.

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