La Pollution Persiste : des actes forts s’imposent !
LE 29 JUILLET 2019, Monsieur le Préfet de Tarn et Garonne a signé un arrêté imposant à la SARL APAG des prescriptions ayant pour but de faire disparaître, sinon réduire, les odeurs pestilentielles qui incommodent quotidiennement les riverains du site.
Pour ce faire, il s’appuie sur les textes réglementaires d’une part, et le constat « que les installations sont exploitées sans les autorisations requises » d’autre part. Plus de trois mois ont passé, les odeurs persistent et les riverains s’impatientent en l’absence d’information rassurante. Une seule a filtré : elle concerne un contrôle inopiné récent de la DREAL qui aurait permis de constater que de nombreuses anomalies persistaient.
Il s’avère donc que le problème est loin d’être résolu, car les contraintes techniques à respecter sont multiples, strictes et onéreuses et nécessitent un véritable professionnalisme dans ce domaine.
Notre association, qui alerte les services de l’État sur ce problème depuis plusieurs années sans résultat, estime que la solution passe par la fermeture du site actuel pour que cesse cette nuisance dans la zone habitée de St Béart.
Cependant, nous sommes parfaitement conscients que le traitement des déchets est une nécessité incontournable ; mais ajoutons que le respect des conditions de vie des habitants l’est tout autant !
Il appartient donc aux Pouvoirs Publics de régler au plus vite le problème dans le cadre d’un plan de gestion intercommunale des déchets, ce qui impose, entre autres,
– le choix d’un lieu d’implantation éloigné de toute habitation et devant rester inconstructible,
– et la réalisation d’un appel d’offres pour choisir une entreprise compétente, respectant, cette fois ci, toutes les prescriptions légales.
Ce 13 novembre, la France se souvient des tueries perpétrées dans les rues de Paris et Saint-Denis, au Bataclan, au Stade de France.
Avec les Français de toute origine et de toute croyance, les communistes n’ont pas oublié cette attaque du terroriste intégriste contre la République, ses valeurs, notre vivre-ensemble. Ils rendent hommage aux morts, aux blessés, aux rescapés, à leurs familles et à leurs proches qui restent à jamais marqués par cette date sanglante.
Voici quatre ans, le pays avait su repousser les appels à la division, à la haine, à la stigmatisation de nos compatriotes de confession ou culture musulmanes. Il avait mis en échec la tentative d’instaurer une indigne déchéance de nationalité.
Cet attachement à ce qui fait son identité républicaine doit toujours nous inspirer, à l’heure où la parole raciste se libère de nouveau, où des attentats visent des musulmans ou des juifs, où certains s’en prennent avec violence à nos principes d’égalité et de laïcité.
Le terrorisme, qu’il se revendique de l’intégrisme fanatique ou de l’idéologie d’extrême droite, doit être combattu sans faiblesse et ses instigateurs poursuivis devant la justice. Et il nous faut, plus que jamais, défendre les traditions d’accueil, d’intégration, de fraternité par la citoyenneté qui sont l’héritage des Lumières et de la Révolution française.
Le champion cycliste français Raymond Poulidor est décédé mercredi à 83 ans. Nous republions « Poupou la poisse », un texte de l’écrivain Bernard Chambaz.
Poupou la poisse, par Bernard Chambaz, écrivain.
Toujours second jamais premier, Raymond Poulidor a marqué le Tour de France de son empreinte faite de malchance et de morceaux de bravoure.
Il est un des héros les plus célèbres sinon les plus glorieux, à coup sûr un des plus populaires, même s’il n’a pas gagné de Tour de France, même s’il n’a jamais porté, un seul jour, le fameux maillot jaune. Et peut-être tient-il précisément sa popularité – d’année en année grandissante pendant quinze étés – de cette espèce de fatalité qui a plané au-dessus de lui (et de son vélo), de cette assiduité dans la défaite et du sentiment ému qu’on voue aux vaincus, à ceux qui ont rendu les armes avec honneur, peut-être tient-il sa popularité du rêve qui s’attache à ce qu’on nomme un » éternel second » où on peut supposer qu’éternel vaut sûrement mieux que second.
Le secours catholique vient de publier son rapport annuel sur l’État de la pauvreté en France. Celui-ci est édifiant. L’association accompagne désormais 1 347 500 personnes dont près de la moitié d’enfants, un chiffre en augmentation. Les personnes accompagnées ont un revenu moyen en baisse de 15 euros en euros par rapport à 2017. Ainsi, les pauvres sont de plus en plus pauvres.
Ce rapport est un nouveau signal d’alarme après l’étude de l’INSEE, publiée fin septembre, démontrant que le taux de pauvreté atteignait un niveau inégalé depuis les années 1970, à 14,7 % (9,3 millions de Français concernés). Comment s’en étonner alors que le gouvernement choisit de baisser à nouveau les APL et de réduire drastiquement les allocations chômage, économisant ainsi plus de deux milliards d’euros sur le dos de nos concitoyens les plus précaires ?
À l’autre bout de l’échelle, pourtant, les riches se portent mieux que jamais : la rémunération des patrons du CAC 40 a augmenté de 12 % en 2018, avec une moyenne de 277 fois le SMIC. Les dividendes des actionnaires ont également connu une forte hausse. Rien d’étonnant : avec la suppression de l’ISF et la mise en place du PFU, les Français les plus favorisés ont reçu une montagne de cadeaux fiscaux de la part du gouvernement, pour un montant d’environ 5 milliards d’euros par an.
Or, face à ces réalités qui démontrent l’injustice flagrante de sa politique, Emmanuel Macron ne trouve rien de mieux que de supprimer l’Observatoire National de la Pauvreté (ONPES). Au lieu de guérir la fièvre, il préfère casser le thermomètre ! Le Chef de l’État semble n’avoir rien appris de ses déboires passés et multiplie les attaques contre les droits sociaux des Français : il est désormais temps d’agréger toutes les colères sociales pour le faire reculer.
La Bolivie vit ce soir des heures dramatiques. Le président Evo Morales a démissionné pour éviter, comme il l’a déclaré, « un bain de sang ».
Les événements des derniers jours en Bolivie relèvent d’un conflit de classes exacerbé, d’un racisme déchaîné, d’une opposition enragée contre le système d’État plurinational constructeur de la redistribution des richesses et la conquête de la souveraineté nationale.
Sous le fallacieux prétexte de fraude électorale, la droite dont la logistique est assurée par les services nord-américains a refusé sa défaite, puis l’invitation au dialogue et enfin la convocation de nouvelles élections. Elle n’a pas accepté la victoire d’Evo Morales conquise grâce au vote déterminant des indigènes tellement il est insupportable à la bourgeoisie, en majorité blanche, et pour une partie des couches moyennes, sorties de la misère par Morales lui-même, d’accepter le verdict des urnes.
Les violences ne relèvent pas de la spontanéité. Des groupes paramilitaires y font régner la terreur : élues tondues, battues, incendies de domiciles de partisans de Morales, y compris celui de sa sœur, chasse aux indigènes.
Face au déchainement, Evo Morales a cru devoir se retirer. Existait-il une autre solution ?
Dans cette Bolivie aux dizaines de coups d’État depuis les années 1960 et jusqu’à l’élection d’Evo Morales en 2005, entre dictatures, violations des droits surtout des indigènes, inflation, corruption, trafics de drogue et refuge de chefs nazis comme Adolf Eichmann et Josef Mengele, une porte s’est ouverte avec Evo Morales vers la démocratie et le mieux vivre pour les plus pauvres. Insupportable pour les plus riches, intolérable pour ceux qui ont largement bénéficié du développement économique (5% de croissance) et qui ne veulent pas partager.
Et pourtant. La prospérité économique et la refondation démocratique du pays doivent être mises au compte de la politique menée depuis l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales avec un processus de récupération des richesses naturelles au profit de conquêtes sociales en matière de santé et d’éducation et d’une vaste modernisation économique. Je veux exprimer ce soir mon souhait que les violences cessent en Bolivie et que la vie et la dignité de tous soient respectées.
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, député du Nord
Chez Frustration, s’il y a bien une personne qui nous inspire et nous a inspiré, c’est la sociologue Monique Pinçon-Charlot. Des Ghetto du Ghota en 2007 (Seuil) aux Présidents des ultra-riches en 2018 (La Découverte), ses ouvrages, co-écrits avec son mari Michel, nous ont accompagné tout le long de nos parcours universitaires et engagés respectifs. Lorsqu’elle raconte son histoire de chercheuse avec son mari au CNRS, elle ne peut s’empêcher d’en parler d’une voix tremblotante. Ses yeux pétillent remplis d’espérance quand elle évoque son expérience du mouvement insurrectionnel des gilets jaunes avec Michel, posté sur les barricades. Evidemment, cela ne l’empêche pas de mâcher ses mots lorsqu’il s’agit de décrire la marche forcée néo-libérale que nous subissons de plein fouet, ou de se montrer plutôt critique à l’encontre d’un marché du militantisme qui se complairait dans ses certitudes et ses acquis de niche, en pleine mobilisation contre la réforme des retraites. Entretien, par Selim Derkaoui et Nicolas Framont. Portrait photo par Maxime Dufour. Photos en noir et blanc par Serge d’Ignazio.
S : Est-ce que tu peux te présenter et expliquer le travail que tu mènes depuis plusieurs années avec ton mari Michel Pinçon ?
NDLR de MAC: on nous a dit que cela était écolo et même éco-responsable. Le patron aurait-ils oublié le « petit » monde ouvrier…
Les chauffeurs d’Alpha recyclage sont en grève DDM
Les dix chauffeurs qui collectent les pneus usagés pour le compte de la société Alpha recyclage composite (ARC) sont en grève depuis ce lundi. L’entreprise toulousaine a installé depuis peu un site de recyclage de fibres de carbone via un four à vapothermolyse, à Castelsarrasin.
Sillonnant tout le grand Est et le dauphinois ainsi que le Massif central pour récupérer des pneus usagés, ces salariés d’Alpha recyclage Franche-Comté ont décidé de lâcher leur volant, leur direction ayant décidé de minorer leurs salaires. «Grosso modo, ils nous proposent de travailler 12 mois par an pour un salaire payé sur onze mois alors même que nous ne bénéficions pas de 13e mois», indique le délégué du personnel. Une situation qui n’est pas neutre pour la société, ces chauffeurs collectant quotidiennement pas moins de 120 tonnes de pneus usagés pour le compte de la société toulousaine. Un mouvement social qui arrive bien mal à propos alors que l’entreprise s’est déjà attiré les foudres des riverains du quartier de la rue de l’Usine, à Castelsarrasin. Nombre d’entre eux demeurent très inquiets des fumées qui vont se dégager de la cheminée de cette ICPE (installation classée pour la protection de l’environnement) ayant repris les anciens bâtiments de l’usine Unilin.
Un mouvement pas justifié pour la direction d’Alpha recyclage
Joint, le directeur du site, Christophe Demory trouve ce mouvement social lié à la révision du système de prime de ramassage des pneumatiques, injustifié : «Les grévistes concernés 9 chauffeurs (sur un total de 17), précise-t-il, reçoivent en fonction des modes de simulations de la nouvelle prime aux chauffeurs entre 24,09 € et 56,69 €. Ce mouvement est donc pour nous difficilement compréhensible. D’autant plus, dans la mesure où la direction a pris la décision le 28 octobre dernier de suspendre l’application du nouveau système faisant débat, sur le site de Brevans, afin de se laisser le temps d’échanger sereinement avec le personnel concerné».
NDLR DE MAC: nous apprenons la libération de Lula au Brésil ce vendredi soir, c’est une grande victoire du droit!
Liban, Chili, Irak, Algérie, Haïti, Equateur, Egypte, Indonésie, Colombie, Zimbabwe, Hong-Kong, Roumanie, ouvriers de General Motors et enseignants aux Etats-Unis, mouvements sociaux et gilets Jaunes en France, mouvements des femmes pour l’égalité ou pour la préservation de l’environnement… Une vague de protestations populaires déferle sur le monde. A la prétendue « mondialisation heureuse » de la propagande capitaliste répond la mondialisation des actions contre le système. Telle est bien la profonde nature des mobilisations populaires actuelles.
Certes, elles ont chacune leurs particularités et celles et ceux qui les mènent n’ont pas tous la même conscience de leurs finalités, mais toutes mettent en accusation le système de prédation qui prévaut aujourd’hui. La plupart de ces mouvements ont pour étincelle une ponction supplémentaire, -impôt indirect- sur les carburants, les communications téléphoniques, ou le prix des tickets de transport. Ils manifestent le refus net d’un nouveau transfert des poches des familles populaires vers le capital. Après les mouvements populaires arabes, en 2010-2011, les luttes des étudiants au Chili et au Canada, le mouvement dit des « parapluies » à Hong-Kong, celui des jeunes iraniens, les actions des populations de Grèce et de Chypre contre les commis politiques du capital de « la troïka », nous entrons dans un nouveau cycle de luttes de qualité nouvelle. Continuer la lecture de Les peuples entrent en scène …. P. Le Hyaric
Un camion de la société moissagaise ETC venu avec une mini-pelle mécanique pris ici en flagrant délit de dépôt. Photo MRD pour DDM, Max Lagarrigue
l’essentiel Prises la main dans le sac, six entreprises du BTP de Castelsarrasin – Moissac et de la région, sont sommées par le préfet de Tarn-et-Garonne de récupérer 4378 tonnes de déchets de chantiers. Du plastique, fer, verre, fibrociment, éverite, béton, solvants et peintures industrielles dont elles se sont délestées sauvagement durant des mois sur un terrain privé du quartier de Gandalou, à Castelsarrasin.
L’ardoise s’annonce salée pour six entreprises du BTP de Castelsarrasin et deux autres situées à Balma (Haute-Garonne) et Bassens (Gironde). Elles sont mises en demeure par l’Etat de récupérer pas moins de 4378 tonnes de déchets industriels. Ces sociétés dont certaines sont des acteurs de premiers plans du bassin économique de l’arrondissement n’ont pas trouvé mieux que de se débarrasser de centaines de tonnes de déchets provenant de leur chantier respectif sur un terrain privé du quartier de Gandalou, à Castelsarrasin.
L’affaire avait fait grand bruit lorsque La Dépêche du Midi l’avait révélée en décembre dernier. Intrigué depuis des mois par les va-et-vient de dizaines de camions-bennes d’entreprises locales venant décharger en toute impunité des tonnes de déchets, un riverain nous alerte de ce curieux manège. Sur place, nous y avions découvert l’ampleur des dégâts. Plastique, fer, verre, fibrociment, éverite, béton, solvants et peintures industrielles, etc. s’amoncellent. Pour continuer leurs dépôts sauvages, les entreprises n’hésitent pas à user d’une pelle mécanique pour enfouir et aplanir ce terrain ne faisant au départ que 2000 m².
Au fil des mois, les gravats tombent en contrebas du terrain créant un remblai allant jusqu’à 10 mètres de hauteur. Une opération pas sans conséquences sur l’environnement immédiat, les déchets dégringolant dans une zone humide protégée et recensée par le conseil départemental de Tarn-et-Garonne.
France nature environnement (FNE) a déposé plainte
Les bénévoles de France nature environnement (FNE) Midi-Pyrénées et du Tarn-et-Garonne se rendent alors sur place pour constater l’étendue du sinistre. Ils y relèvent de nombreuses infractions au code de l’urbanisme, à la police des déchets et de l’eau sur cette zone humide de Gandalou d’une superficie de plus de 94 000 m2. « Ce stockage massif de déchets sur plusieurs milliers de mètres carrés entraîne une imperméabilisation d’une partie de la zone humide, conduisant à une altération, voire une destruction des fonctionnalités écologiques de cette dernière », attestent dans leur plainte les militants de la cause environnementale. Ils pointent aussi du doigt que : « Le PLU (plan local d’urbanisme) de Castelsarrasin, exécutoire depuis février 2018, a notifié la parcelle concernée en espace boisé classé ».
Alertée, la sous-préfète de Castelsarrasin, Céline Platel qui a gagné depuis peu la préfecture de la Loire, mobilise alors les fonctionnaires de l’Onema (la police de l’eau) et de la Dréal sur ce dossier. Après des prélèvements et des mesures sur ladite parcelle, les agents de l’État concluent aux infractions avec le risque de pollution des cours d’eau s’écoulant en dessous de la parcelle souillée. Ils y relèvent un tonnage, pour le moins incroyable, de 4378 tonnes de déchets illégalement enfouis sur cette parcelle.
Par un arrêté préfectoral, les sociétés castelsarrasinoises Cousin-Pradère, Montoux, ETC (à Moissac), D2M à Bassens, Giesper à Balma sont mises en demeure d’évacuer 850 tonnes de déchets inertes chacune ainsi qu’un particulier du quartier. Ce dernier a profité de l’aubaine pour se débarrasser d’encombrants matériaux d’une toiture en éverite. Il est mis en demeure d’évacuer 100 tonnes à ses frais.
Des poursuites pénales possibles
Le propriétaire de la parcelle visée qui vit à Mauvezin (Gers), est également mis en demeure par le préfet d’ici le 1er janvier prochain d’évacuer le reliquat « de déchet et de remettre en état le site avec reprofilage du talus ». Les travaux ont débuté depuis quelques semaines.
Ces mises en demeure n’exonèrent pas les six contrevenants à de futures poursuites judiciaires, le procureur de la République de Montauban ayant été saisi d’une plainte de la FNE. Des poursuites qui pourraient conduire les gérants de ces sociétés à s’expliquer devant le tribunal correctionnel et d’y encourir d’amendes pouvant s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros…
Onze suicides ont été enregistrés dans l’Education nationale depuis la rentrée scolaire de septembre 2019.
Le ministère de l’Education nationale a indiqué ce mercredi que 58 suicides ont été dénombrés au sein des personnels de l’Education nationale sur l’année scolaire 2018-2019. Il s’agit de 37 hommes et 21 femmes.
Depuis la rentrée scolaire de septembre 2019, le ministère a indiqué que 11 suicides avaient été enregistrés. Ces chiffres concernent l’ensemble du personnel enseignant et du personnel administratif.
Le nombre total des personnels de l’Education nationale est de 992.000. Le ministère précise notamment que le taux de suicide est de 5,85 personnes pour 100.000. En 2014, le taux de suicide moyen en France était plus élevé puisqu’il était de 14,9 personnes pour 100.000 personnes, selon l’Observatoire national du suicide.
« Beaucoup de mesures à mettre en oeuvre »
Les membres de l’Education nationale – professeurs et instituteurs- qui s’étaient rassemblés ce mercredi peu après la réunion du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) entendent alerter le ministère sur les conditions de travail difficiles dont ils souffrent.
« Il faut faire le point sur les maladies professionnelles, sur les accidents dus à l’épuisement professionnel (…) Et ensuite il faut vraiment penser rapidement à des mesures de prévention, en termes de médecine, de conditions de travail, de possibilités pour les personnels d’avoir des lieux pour s’exprimer et surtout un accompagnement au quotidien », a expliqué à notre antenne Francette Popineau secrétaire générale de SNUIpp-fsu.
Pour Francette Popineau, à l’origine du rassemblement de ce mercredi après-midi, beaucoup de mesures sont à mettre en oeuvre : « Nous attendons des choses évidemment concrètes », conclut-elle.
Une réunion entre les représentants du ministère et ceux des professeurs se tient ce mercredi après-midi et devrait durer jusqu’à 18 heures.