Revalorisation : Le mirage des 10 milliards 

Les 10 milliards sont-ils un mirage ? Apparus quelques temps dans la parole ministérielle dans les médias, ils étaient déjà absents des rencontres du 13 janvier. A l’issue de la première journée de discussions sur la revalorisation, ils ont disparu. C’est que la perspective 2037 se ratatine maintenant à 2026 et on voit mal le gouvernement augmenter de 10 milliards la masse salariale de l’éducation nationale d’ici cette date. Alors que la réforme des retraites est lancée depuis 4 mois, le gouvernement semble ne pas avoir de solution pour trouver les montants importants nécessaires à la revalorisation des enseignants. En attendant de trouver une solution, ou faute de volonté d’en trouver, on promène les syndicalistes…

Ne surtout pas parler revalorisation

La première journée de discussions sur la revalorisation des enseignants aurait pu être l’occasion de poser des montants et un calendrier. Il n’en a rien été. Cinq thèmes ont été abordés, tous concernant seulement le premier degré : le temps devant élèves, l’accompagnement des élèves, la relation avec les familles , la continuité du service public et les nouvelles missions des enseignants. Continuer la lecture de Revalorisation : Le mirage des 10 milliards 

Retraites. Le conseil d’Etat torpille le projet gouvernemental

AFP

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Projections économiques « lacunaires », manque de précisions… Dans son avis rendu public le vendredi 24 janvier, la plus haute juridiction administrative estime également ne pas avoir eu « les délais de réflexion nécessaires pour garantir au mieux la sécurité juridique ».

Voilà qui fait tache pour le gouvernement. A peine avait-il fait adopter vendredi en Conseil des ministres ses deux projets de loi pour instaurer la retraite à points, qu’était publié dans la foulée l’avis sévère du Conseil d’État sur la manière dont l’exécutif a bouclé ces deux textes qui doivent être examinés à partir du 3 février à l’Assemblée nationale. L’institution estime ne pas avoir eu le temps de « garantir au mieux la sécurité juridique » de la réforme et déplore aussi les « projections financières lacunaires » du gouvernement et un recours aux ordonnances qui « fait perdre la visibilité d’ensemble ».

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Retraites : 7e rassemblement, détermination toujours intacte in Reporterre

Elles étaient encore nombreuses et nombreux à manifester, vendredi 24 janvier, contre la réforme des retraites. Pendant toute la journée, Reporterre a suivi plusieurs enseignants, particulièrement mobilisés, et symboles de ce mouvement qui rejette autant la réforme que les politiques des gouvernements précédents et actuel.

- Paris, reportage

C’est une septième journée de manifestation qui ressemble à s’y méprendre aux précédentes. Mêmes chants appelant à continuer la lutte, mêmes pancartes empreintes de colère… Et même détermination. Ce vendredi 24 janvier, les Français ont encore été nombreux à manifester contre le projet de réforme des retraites : 249.000 d’après le ministère de l’Intérieur et 1,3 million selon la CGT.

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L’inattendu monsieur Martinez

Il fait peur aux puissants. Il redonne envie aux jeunes de se mobiliser. Il pense un mouvement syndical social, féministe, antifasciste et écologiste. Le patron de la CGT, bien porté par la mobilisation contre la réforme des retraites, est celui qui, à gauche, incarne l’opposition à Emmanuel Macron.

L’affiche est sombre. Bras croisés, visage fermé. La colère se lit sur le visage du patron de la CGT. Philippe Martinez a ruiné la France. Ou plutôt la CGT a ruiné la France. Cette affiche, cette Une de l’hebdomadaire Le Point, a été diffusée dans toute la France, sur les panneaux publicitaires de la plupart des kiosquiers. Il y a plus de dix ans, on a quitté la France de Nicolas Sarkozy dans laquelle « quand il y [avait] une grève, personne ne s’en [apercevait] » pour assister au retour en force d’une CGT plus mobilisée que jamais et qui se voit. Rendez-vous compte : un homme, un syndicat et la France est ruinée. Comme l’indique le communiqué du SNJ-CGT : comment Le Point a ruiné le journalisme ? Misère des temps, voici le monde syndical – singulièrement celui de la CGT – dépeint par tous les clichés.

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Mais où est donc passée la gauche politique ?

Pourtant, derrière les images un peu trop faciles du prolo à la moustache, on découvre aujourd’hui un Philippe Martinez là où on ne l’attendait pas. Inattendu. Parce qu’il n’est pas l’homme que l’on croit. Celui que l’on voudrait enfermer dans la seule contestation. Le dogme. La poussière des vieilles centrales syndicales. Le monde du travail a changé et Martinez tente de raccorder le syndicalisme à ce nouveau monde. Celui du XXIème siècle. Déjà pendant la loi Travail, dites loi El Khomri, alors que la CGT battait le pavé, Philippe Martinez arpentait les places publiques investies par Nuit debout. Le cégétiste n’hésitait pas à prendre sa part aux débats. Et contrairement à d’autres leaders politiques ou syndicaux, Martinez jouait le jeu : « On l’a vu patienter jusqu’à plus d’une heure pour prendre son tour de parole », souffle l’une des initiatrices des débats parisiens.

Philippe Martinez est à l’écoute. La députée communiste Elsa faucillon, dans La Midinale de Regards, confirme : « Il est dans le coup, Philippe Martinez. Il est à l’écoute de ce qui bouge dans la société. » Les récents événements lui donnent raison. S’il a été critiqué – comme beaucoup à gauche – pour son regard méfiant et distant vis-à-vis du mouvement des gilets jaunes, le secrétaire général de la CGT déclarait à Regards quelques jours seulement après le lancement de leur mobilisation : « Il y a des possibilités de faire des choses ensemble, évidemment s’ils sont d’accord parce qu’on n’est pas là pour récupérer leur mouvement. Mais il y a des choses possibles. » Et d’ajouter : « La CGT doit s’ouvrir. La CGT doit être présente partout où il y a des travailleurs, qu’ils aient du travail ou pas, qu’ils soient en activité ou à la retraite. »

Martinez, jeune, féministe et antifasciste…

Il est sur tous les fronts Martinez. Et il parle à tout le monde. À commencer par la jeunesse. Si la défiance du monde syndical touche l’ensemble de la population, les jeunes semblent être une priorité pour le cégétiste. Pas facile, pourtant, de toucher une population jeune quand elle est éloignée du monde du travail. La plupart des emplois occupés par les jeunes sont de plus en plus précaires ce qui, souvent, les dissuadent de se syndiquer. Ça n’est sans doute pas la seule raison mais il est certain qu’un CDD, un contrat d’intérim ou l’auto-entrepreneuriat n’incite ni n’invite vraiment à l’engagement syndical. Et Martinez le reconnaît volontiers. Comme ce matin-là, sur France Culture : « On doit renouer les liens avec la jeunesse : on doit aller débattre dans les universités, il faut aussi que les étudiants viennent débattre dans les entreprises. On a des efforts à faire de ce côté-là. »

Martinez veut aussi incarner un syndicalisme féministe. Et il y a du boulot, comme l’indique le cinquième épisode du podcast « Au turbin ! », hébergé par Regards, consacré aux femmes dans les syndicats : « Faire sa place dans le monde des moustachus reste encore difficile pour les femmes », indique la sociologue du travail et créatrice du podcast, Amandine Mathivet. #MeToo, Balance ton porc, la ligue du LOL, bien des mouvements sont passés par là. La réalité socio-économique des femmes dans l’entreprise est une bataille centrale. Et le patron de la CGT l’a bien compris. Il en a fait l’un de ses principaux arguments contre la réforme des retraites en martelant la nécessité de faire appliquer la loi sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes pour engendrer de nouvelles recettes dans les caisses de retraites. Pas étonnant non plus que la CGT, sous la houlette de Sophie Binet, ait initiée avec d’autres organisations féministes un meeting consacré exclusivement aux conséquences de la réforme des retraites sur les femmes.

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Sophie Binet (CGT) : « Cette réforme des retraites est l’inverse d’une réforme féministe »

Autre fait marquant dans la figure de Martinez, bien que moins étonnant : son combat contre l’extrême droite. Il se place bien au-delà des calculs politiques de ceux qui expliquent qu’une partie de l’électorat populaire, autrefois encarté au PCF et/ou à la CGT, auraient rejoint les rangs de Marine Le Pen. Martinez est sans ambiguïté. Il ne lâche rien. Il s’engage auprès des travailleurs sans-papiers. Signe des appels. Il avait d’ailleurs signé l’appel pour l’accueil des migrants. Il y a de la combativité et de la constance chez le patron de la CGT qui ne voit pas de lutte possible sans solidarité de l’ensemble des travailleurs – travailleurs immigrés ou étrangers compris. Il n’y a à ce titre, pour lui, pas de défense des travailleurs sans combat contre le racisme et la xénophobie. Invité sur LCI à commenter un propos relativement élogieux de Marine Le Pen sur les cégétistes en grève, Martinez répond sèchement : « Le jour où je validerai ses propos, il faudra m’exclure de la CGT. C’est clair ce que je dis ? Je n’ai aucun autre commentaire à faire. » Circulez.

… et écolo !

L’autre évolution – si ce n’est révolution – prise par la CGT de Martinez s’est faite récemment en faveur du climat et du réchauffement climatique. On sait notamment l’attachement du syndicat cégétiste au nucléaire. Dans le secteur de l’énergie, les résultats électoraux de la CGT y sont très importants. Pour un syndicat fragilisé – la CFDT ayant pris à la CGT la place de premier syndicat en France –, Martinez pourrait se contenter – sans jeu de mot – du minimum syndical. Pourtant, il signe des tribunes avec des militants écologistes, s’engage dans les marches pour le climat, participe à des conférences. Le week-end dernier, fait inédit, Martinez a engagé des discussions pour « un plan rouge et vert » aux côtés d’organisations comme Attac, Greenpeace ou encore Oxfam.

Enfin Martinez ne parle pas seul. Les porte-voix sont nombreux et, sans doute aidé par la multiplicité des chaînes d’info en continue, ils ont permis d’imposer de nouveaux visages, parmi lesquels de nombreuses femmes : Catherine Perret, chargée de la réforme des retraites ; Sophie Binet, co-secrétaire générale de l’UGICT-CGT ; ou encore Céline Verzeletti, membre du bureau confédéral de la CGT, pour ne citer qu’elles. Ce renouvellement s’accompagne aussi d’un coup de communication soigné et qui a fait beaucoup parler de lui. La campagne de communication de la CGT autour de la réforme des retraites a été particulièrement saluée et partagée sur les réseaux sociaux – même si la CGT reste peu en pointe sur un réseau social comme Twitter par exemple.

À ceux qui accusent Martinez d’être sous pression de la base cégétiste, le patron de la CGT répond qu’il est à l’écoute de tous. L’obsession de Martinez : l’élargissement des fronts de lutte. Chez les militants, parmi les cheminots notamment, beaucoup voudraient voir leur leader en appeler au grand soir. « La grève générale ne se décrète pas », lance-t-il souvent. Pas de grand soir mais des manifestations réussies. Le déferlement du million de manifestants dans les rues de France, c’est lui pour une large partie. La CGT a bel et bien repris des couleurs. Le style et la voix de Martinez y sont pour beaucoup. Il est, dans cette période de grande mobilisation, celui qui incarne sans doute le mieux à gauche l’opposition à Emmanuel Macron. Il fait autorité.

Dans l’attente d’un relais politique

Reste la question de l’alternative politique aux mobilisations sociales que traverse le pays depuis de nombreux mois, si ce n’est depuis des années. Si ça n’est pas le rôle ni l’ambition de la CGT – la Charte d’Amiens ayant marqué une frontière assez nette entre syndicats et partis politiques –, Philippe Martinez compte bien y prendre sa part. C’est un fait nouveau. Et un signal majeur envoyé aux forces politiques tournées vers le progrès social et l’émancipation. Le leader de la CGT s’affiche volontiers à la Fête de l’Humanité, au lancement du Big Bang des députés Clémentine Autain (LFI) et Elsa Faucillon (PCF) ou encore plus récemment – comme rappelé plus haut – aux côtés de Cécile Duflot (Oxfam), Jean-François Julliard (Greenpeace) et Aurélie Trouvé (Attac). Inattendu. Inédit voire.

La bataille, ou plutôt les batailles, de la CGT sont loin d’être gagnées. Mais Philippe Martinez a d’ores et déjà imposé un style. Il semble même s’être fixé une feuille de route. Elsa Faucillon voit dans la démarche de Martinez une démarche similaire aux initiatives prises par Laurent Berger et Nicolas Hulot il y a quelques années – lorsqu’ils avaient lancé leur « pacte social et écologique » nourrit de 66 propositions. La même démarche mais sur un axe plus gauche de gauche compatible :

« J’avais été impressionnée par la tribune de Laurent Berger et de Nicolas Hulot et quelque part, je me disais que le défi c’était de réussir à faire la même chose sur un pôle social/écolo qui permet d’être sur les aspirations sociales, écologiques, démocratiques […] et ce que disent les signataires de l’appel. Martinez et d’autres responsables associatifs sont prêts. »

Martinez a fait plus d’un pas en ce sens. Reste à savoir si la gauche politique – celle qui appelle, de Mélenchon à Bayou en passant par Roussel et Besancenot, à un rassemblement large des forces sociales, écologistes, politiques et intellectuelles –, saura saisir l’opportunité de cette main tendue. Il serait peut-être temps.

Pierre Jacquemain

Moissac : les lycéens de François-Mitterrand dans la rue pour protester contre le nouveau bac in DDM

Plus d'une centaine d'élèves se sont rendus dans le centre-ville.
Plus d’une centaine d’élèves se sont rendus dans le centre-ville. DDM – A.S.

l’essentiel Les élèves du lycée François-Mitterrand ont déambulé dans la rue hier après-midi pour exprimer leur mécontentement sur la nouvelle réforme du baccalauréat.

La pluie ne les a pas découragés, bien au contraire. Plus d’une centaine d’élèves de première se sont rassemblés devant le lycée en début d’après-midi avant d’arpenter les rues et se retrouver devant l’hôtel de ville, le tout dans une ambiance bon enfant. « On n’en peut plus. Cette réforme est arrivée trop rapidement. On ne sait pas comment s’organiser. On en a ras-le-bol », explique un élève.
La nouvelle formule du baccalauréat prévoit  une évaluation en contrôle continu (40 % de la note finale) puis les épreuves finales (60 %) et un grand oral.

Plus d'une centaine d'élèves se sont rendus dans le centre-ville.
Plus d’une centaine d’élèves se sont rendus dans le centre-ville. – DDM – A.S.

Les étudiants de première technologique ont commencé les épreuves mardi, tandis que ceux de première générale ont planché sur un sujet de LV2 (espagnol ou italien).
« Lors de la compréhension orale, ils nous ont donné un titre qui ne correspondait pas à l’audio. C’est quelque chose que nous n’avons jamais travaillé. On va voir si on a la possibilité de repasser l’examen.»Inégalité de traitement
Les élèves ont également reproché à la direction d’interdire l’accès au self et au dortoir pour ceux ayant manqué une heure de cours. « Ce point est inscrit dans le règlement intérieur du lycée, je ne fais qu’appliquer la règle » s’est défendue Valérie Mulès, la proviseure.
Après être restés une dizaine de minutes sur  la place Roger-Delthil sous la surveillance des policiers municipaux, les lycéens ont entonné la Marseillaise, avant de repartir en cours sous les airs de « Non aux E3C, pour l’égalité. » Interrogée sur la situation, la proviseure n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.

Analie Simon

Bac : Malaise et mensonges chez les personnels de direction 

« Exaspération, colère, découragement ». On retrouve tout cela dans l’ allocution au Conseil Syndical National du Snpden, le 13 janvier 2020, de Joel Delhopital et Hugues Broustail, les deux secrétaires académiques du premier syndicat de personnels de direction. Dans ce texte , qui vient d’être retiré du site académique de Rouen du Snpden, ils expliquent que « leur loyauté » les oblige à mentir aussi bien aux enseignants qu’aux parents.

 « La situation est bloquée dans un peu plus d’une vingtaine de lycées (en Normandie) mais s’étend de jour en jour », expliquent Joel Delhopital et Hugues Broustail dans une allocution au Conseil Syndical National du Snpden, le 13 janvier 2020. Les deux secrétaires académiques du premier syndicat de personnels de direction parlent franchement des difficultés crées par la réforme du bac. Et ils en disent probablement trop, puisque ce texte, en ligne sur le site Snpden de Rouen, vient d’être retiré.

« De plus en plus souvent notre loyauté nous conduit à mentir », écrivent-il. « Mentir aux personnels lorsque nous leur affirmons que la réforme du baccalauréat va dans le sens d’une simplification, que la réforme du lycée ou la transformation de la voie professionnelle ne sont pas commandées par la recherche d’économies de moyens alors que les DGH qui viennent de tomber administrent la preuve du contraire. Mentir aux usagers en leur vendant les téléservices comme la simplification assurée, les PIAL comme un gain en efficacité dans la prise en charge de leurs enfants. Se mentir à nous-mêmes lorsque nous finissons par croire que notre ministre a une haute considération pour les personnels de direction. Nous n’oublions pas que notre ministre appartient à un gouvernement qui, par pure idéologie, a mis à bas le paritarisme ».

Un cri du cœur qui dénonce aussi le comportement du ministre.  » La colère est certes mauvaise conseillère et notre ministre nous exhorte à faire preuve de responsabilité mais nous ne parvenons pas à lire à travers sa réponse à notre cahier des charges cette lumière, cette issue favorable à nos revendications. En lieu et place de reconnaissance, nous voyons langue de bois et provocations ».

Les deux secrétaires académiques demandent en conclusion  » un taux de promotion à la hors classe digne de la confiance que notre ministre dit nous accorder ; le combat pour des reconnaissances financières pour chaque nouvelle mission qui nous incombe (PIAL, E3C, CEA, référent de formation …) ; le combat pour une IF2R réellement revalorisée ».

F Jarraud

Retraites : d’autres choix sont possibles ! (Plateforme unitaire)

PLATEFORME COMMUNE DES FORCES DE GAUCHE ET ÉCOLOGISTES

Signataires :

ENSEMBLE, EUROPE ECOLOGIE LES VERTS, GAUCHE DÉMOCRATIQUE ET SOCIALE, GAUCHE RÉPUBLICAINE ET SOCIALISTE, GÉNÉRATION.S, LES RADICAUX DE GAUCHE, NOUVELLE DONNE, PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, PARTI SOCIALISTE, PLACE PUBLIQUE, POUR UNE ECOLOGIE POPULAIRE ET SOCIALE, RÉPUBLIQUE ET SOCIALISME, UNION DES DÉMOCRATES ET ECOLOGISTES.

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Enseignement: Pourquoi j’ai quitté l’Education nationale? in Alter. Eco.

Encore rares mais en forte hausse, les démissions d’enseignants s’inscrivent dans des trajectoires diverses, sur fond d’une critique commune de conditions de travail dégradées.

Salaires en berne, rapports tendus avec la hiérarchie, pénurie de candidats pour certains concours de recrutement : le métier d’enseignant, on le sait, ne fait plus beaucoup rêver. Et ce n’est pas la réforme des retraites, dont ils risquent fort d’être les grands perdants, qui va améliorer les choses. Mais de là à tout plaquer, il y a un pas que peu osent encore franchir.

Des chiffres en nette progression Continuer la lecture de Enseignement: Pourquoi j’ai quitté l’Education nationale? in Alter. Eco.