Castelsarrasin. Les professeurs ont manifesté contre la réforme des retraites in DDM

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 Au premiers rangs, Sandra Rubio Snuipp-FSU, Françoise Tardin Snes-FSU, et Laurent Tamanini Snes-FSU
Credit photo DDM

Rejoints par des professeurs de Moissac et de Beaumont-de-Lomagne, les enseignants de premier et second degrés de Castelsarrasin se sont mobilisés à l’appel des syndicats de l’enseignement FSU et SNUipp, ce jeudi.

Un rassemblement chantant et au son des casseroles, qui a mené les manifestants de la mairie à la permanence de la députée Sylvia Pinel puis au marché hebdo. Le défilé, constitué d’une trentaine de personnes, a globalement été bien accueilli par les passants. « Que l’on parle d’âge pivot ou d’âge d’équilibre, la retraite à taux plein ne pourra avoir lieu qu’à 64 ans. Et cela s’appliquera même à ceux nés avant 1975. Personne ne veut travailler plus pour gagner moins », expliquent les manifestants. « Notre revendication est claire: le retrait de la réforme des retraites », précise Sandra Rubio, secrétaire départementale SNUipp. « Notre députée a indiqué nous soutenir le 5 décembre dernier, au début du mouvement, mais depuis elle n’a plus pris la parole sur le sujet. Nous espérons qu’elle nous soutiendra jusqu’au bout en se positionnant contre cette réforme jusque dans l’Assemblée », ajoute Laurent Tamanini, délégué FSU au lycée Jean-de-Prades.

La députée soutient les professeurs

Une interrogation à laquelle Sylvia Pinel a tenu à répondre dès l’après-midi, en marge de sa visite à l’antenne locale du Secours Populaire. « J’ai entendu le message, et je partage les inquiétudes et les revendications exprimées. Mais le débat parlementaire sera malheureusement tronqué, au mépris des organisations syndicales et du Parlement, et donc des citoyens », a-t-elle déclaré.

A Montauban, les opposants à la réforme des retraites veulent être plus visibles in RadioTotem

Ce mardi marque le 41e jour de grève et de mobilisation contre la réforme des retraites. A Montauban, la manifestation partira dès 10h de l’esplanade des Fontaines. Le cortège fera une boucle en passant par la préfecture, la mairie, l’hôpital et la Mandoune. A Cahors, une assemblée générale se tiendra à 13h et sera suivie à 14H30 d’un rassemblement et d’un sitting Place Mitterrand. C’est dans ce contexte que des actions se multiplient ces derniers jours afin de rendre plus visible le mouvement de protestation.

Hier, par exemple, des enseignants se sont postés à midi devant le plus gros collège d’Occitanie : le collège Olympe de Gouges de Montauban.

Le reportage de Johan Gesrel.

Revalorisation : Une avancée et quatre déceptions 

500 millions s’approchent mais 10 milliards s’éloignent. A l’issue d’une rencontre avec JM Blanquer, le 13 janvier au soir, malgré la confirmation d’une revalorisation à hauteur de 500 millions, la FSU manifeste surtout de la déception et des inquiétudes. Déception car ni le volume ni le calendrier ni les modalités de la revalorisation ne sont connus. Inquiétude car JM Blanquer lie la revalorisation à des contreparties. La réunion a surtout établi un calendrier précis sur les missions des enseignants et leur évolution. Pour la FSU la revalorisation doit commencer maintenant. Et la mobilisation des enseignants doit continuer et s’approfondir.

Une avancée

« Ca avance un peu puisqu’on a eu quelques éléments sur le budget 2021 qui prévoirait 500 millions pour la revalorisation. Il y a un petit engagement sur cette somme », a déclaré Benoît Teste, secrétaire général de la Fsu, à la sortie de la réunion avec JM BLanquer le 13 janvier au soir. A vrai dire l’annonce de 500 millions avait déjà été faite par G Darmanin en décembre. Le 9 janvier, JM Blanquer annonçait « de premières augmentations pour l’année civile 2021… C’est entre 400 et 500 millions par an supplémentaires, qui s’ajoutent année après année… Les augmentations de salaires, tout au long de cette décennie 2020… Le budget de l’éducation nationale pourrait passer de 1 milliard à 1.3 à 1.5 milliard en 2021. 1.3 milliard, j’espère un peu plus ».

Le 13 janvier JM Blanquer a confirmé 500 millions de hausse de son budget en janvier 2021.

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1 200 médecins hospitaliers démissionnent de leurs fonctions administratives in DDM

1 200 médecins hospitaliers démissionnent de leurs fonctions administratives.
1 200 médecins hospitaliers démissionnent de leurs fonctions administratives.
DDM – MARIE PIERRE VOLLE

l’essentiel 1 200 médecins hospitaliers ont signé une pétition. Ils menacent de quitter leurs fonctions administratives en l’absence de négociations avec le ministère de la Santé. Ils ont présenté leur lettre de démission collective à 11h ce matin.

Depuis des mois, un conflit d’ampleur oppose les médecins hospitaliers et le ministère de la Santé. Une nouvelle étape a été franchie ce matin par le personnel hospitalier. 1 200 praticiens, dont 600 chefs de service et 470 responsables d’unités devraient officiellement annoncer « leur démission de leurs fonctions d’administration, de gestion et de représentation », comme l’indique Le Monde.

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À Montauban, des professeurs du lycée Bourdelle n’organiseront pas les épreuves du Bac

Les élèves dans la cour lors du débrayage
Les élèves dans la cour lors du débrayage DR – DR
l’essentiel Les 70 professeurs d’histoire et géographie, langues vivantes et mathématiques du lycée Bourdelle de Montauban ne feront pas passer les épreuves du contrôle continu pour le baccalauréat fin janvier. Ils évoquent des conditions d’examen qui pénaliseraient les élèves 540 élèves concernés.

Les 70 professeurs d’histoire et géographie, langues vivantes et mathématiques du lycée Bourdelle de Montauban ne feront pas passer les épreuves du contrôle continu pour le baccalauréat fin janvier. Ils évoquent des conditions d’examen qui pénaliseraient les élèves 540 élèves concernés.

C’est une rentrée mouvementée que vivent les élèves du lycée Bourdelle de Montauban. Vendredi 10 janvier, de 10 h à 11 h, plus de 400 élèves se sont retrouvés dans la cour après le débrayage de leurs professeurs. La cause ? La réforme de baccalauréats qui entre en vigueur cette année et qui ne passe toujours pas auprès des professeurs.

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Retraites: Le 9 janvier 2020, ne pas se laisser faire… (Pétition et Photos)

En masse partout en France et à Montauban, au delà des syndicats, des corporations, des corps de métiers le refus de la réforme des retraites par milliers, par dizaines de milliers dans les rues, sur des actions ponctuelles avec blocages, filtrages, réunions, concertations, grèves. Les citoyens-es refusent un véritable coup d’état contre notre système social avec la financiarisation des retraites, la casse du statut des fonctionnaires et la misère au bout d’une vie pour des millions de travailleurs-ses.

Demain, encore et partout jusqu’au recul de ce gouvernement scélérat vendu aux puissances du CAC40, poursuivre les actions…..

 

Les directeurs d’école veulent de l’aide, pas un statut in Caf. Péda.

Selon le sondage publié par le ministère le 7 janvier, seulement 11% des directeurs demandent clairement un statut. Par contre une grande majorité souhaite être aidée pour les tâches administratives et d’accueil. Le ministre devrait faire des annonces fin janvier ou début février. La question du statut pourrait revenir dans ces annonces pour les raisons évoquées ci-dessous.

Une fonction fort diverse

Pour Edouard Geffray, directeur de l’enseignement scolaire et Vincent Soetemont, le DRH du ministère de l’éducation nationale, le métier de directeur d’école reste un métier choisi dans  86% des cas même s’il est très divers. Les statistiques ministérielles nous disent que 47% des écoles comptent moins de 5 classes, 41% de 5 à 10 et 12% plus de 10 classes. Le sondage réalisé par la Dgesco du 13 novembre au 1er décembre reflète à peu près parfaitement cette diversité.  29 007 directeurs ont répondu selon le ministère, un chiffre probablement exagéré car le sondage était en libre accès et n’importe qui a pu y participer. Malgré cette réserve, il est probablement fidèle à l’opinion des directeurs. Continuer la lecture de Les directeurs d’école veulent de l’aide, pas un statut in Caf. Péda.

L’incroyable froideur de l’administration face au suicide de Christine Renon 

Alors que le suicide de C Renon a été reconnu « imputable au service », le ministère s’obstine à relativiser cette décision en des termes parfois choquants. Comme s’il ne voulait pas en tirer les conséquences…

Selon l’AFP, le rapport de l’inspection générale souligne « le sentiment qui s’exprime localement, d’une dégradation de la qualité du corps enseignant », qui s’accompagne d’un fort taux de mutations dans la commune (en 2019 près d’un enseignant sur trois a demandé sa mutation). Situation identique pour les IEN où on observe un turn over permanent .  » L’enquête n’a en revanche «recueilli aucun élément qui permettrait d’accréditer» la perspective d’une fermeture de classe dans l’école, ce que craignait Christine Renon.

L’inspection générale évoque enfin «l’importance qu’a revêtue, pour la directrice, la succession d’affaires d’attouchements entre enfants», citant «trois affaires» entre la rentrée et sa mort. Elle suggère «que la formation des directeurs d’école aborde clairement ces questions devenues dans beaucoup d’écoles très déstabilisantes», écrit l’AFP. Selon le Snuipp 93, l’Éducation nationale a reconnu, par une décision du Dasen, « l’imputabilité au service » du décès de C Renon. Et, comme le remarque le syndicat, le courrier laissé par Christine Renon, l’émotion et la mobilisation de ses collègues n’y sont pas pour rien.

L’émotion c’est justement ce qui manque dans les réactions ministérielles qui ne cessent de relativiser et banaliser une situation qui a fortement ému les enseignants. Ainsi le 6 janvier le ministère fait savoir que l’imputabilité au service est « une décision coutumière de l’administration dans ce genre de circonstances, car elle permet d’assurer une protection maximale aux ayants droit ».

Le 7 janvier, la Dgesco est revenue sur ce sujet en des termes choquants. « Quand un drame a lieu dans une école il y a présomption d’imputabilité au service », nous a t-on dit. « Cette jurisprudence s’applique à n’importe quel accident par exemple si je tombe dans l’escalier »

« Je remercie l’institution de ne pas salir mon nom », a écrit Christine Renon à la fin de sa dernière lettre…

F Jarraud

Dépêche AFP

La lettre de C Renon