« Le principe c’est que les adultes sont au travail ». JM Blanquer a présenté la 14 mars les mesures prises pour assurer la « continuité pédagogique » et la garde des enfants de soignants. Alors que des situations très différentes sont en train de se mettre en place selon les départements ou les circonscriptions, la circulaire du ministère ne dit rien des obligations des enseignants et le ministre renvoie aux inspecteurs (IEN) et aux chefs d’établissements. Pour la continuité pédagogique, la circulaire semble miser davantage sur le papier que sur le numérique. Les écoles et les collèges devront garder les enfants de soignants inscrits chez eux.
Les enseignants astreints à venir dans les écoles et établissements
« La moitié des professeurs en permanence dans les établissements en moyenne ». C’est ce que JM Blanquer prévoit pour la durée de la fermeture des écoles et établissements scolaires. La question inquiète les enseignants alors que des consignes très différentes leur sont envoyées par leur hiérarchie. A certains endroits, les enseignants sont invités à faire leur service habituel dans leur école ou établissement, sauf qu’ils n’auront pas d’élèves. Ailleurs ils sont invités à rester chez eux et faire du télétravail. Derrière la question il y a les risques des transports en commun et des contacts en établissements par exemple lors des réunions.
On pouvait attendre de la circulaire envoyée par la Dgesco aux recteurs et inspecteurs qu’elle apporte une réponse claire. Il n’en est rien. La circulaire se borne à dire que « lorsque les conditions le permettent ,les professeurs et les autres personnels peuvent réaliser tout ou partie de l’activité nécessaire depuis l’école ou l’établissement, sous réserve de respecter les consignes sanitaires de prévention ». Continuer la lecture de Coronavirus : Les enseignants devront assurer des permanences
Le moment est historique. Jamais on n’a fermé toutes les écoles et les établissements scolaires en France, nous confirme l’historien Claude Lelièvre. En 1968, les fermetures avaient été locales et jamais totales. Là c’est l’Etat, par une décision présidentielle, qui ferme totalement toutes les antennes du système éducatif. 12 millions d’élèves, auxquels il faut ajouter les étudiants et les enfants des crèches, resteront chez eux à partir de lundi.
Les derniers documents de campagne arrivent dans les boîtes à lettres. Comme d’habitude des promesses insensées fleurissent, on retrouve même des vieilles lunes d’anciens programmes, ce qui n’est pas rassurant fiscalement parlant !


s les candidats-tes.
« La continuité pédagogique a vocation à être assurée de manière exclusive par le ou les professeurs habituels de l’élève », nous avait dit E. Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire, le 2 mars. « La classe virtuelle est administrée par le professeur de l’élève mais coordonnée par le chef d’établissement », précise t-il. Il concède que « si la continuité pédagogique est la règle, elle est portée par les professeurs de l’élève mais peut être réalisée selon des modalités différentes selon la propre démarche pédagogique du professeur ».
Au chapitre de la réussite de Parcoursup, la Cour n’inscrit que son bon fonctionnement. Encore tient -il du miracle. L’enquête de la Cour montre que le logiciel est surexploité, bourré de failles et que la protection des immenses bases de données de générations entières d’élèves est très fragile. Les règles de la RGPD se seraient d’ailleurs pas respectées.
