Mobilisation à Montauban de l’intersyndicale CGT-FO-FSU pour sauver la sécurité sociale

Guillaume Mangenot- FSU - Lina De Santi - CGT et Bernard Garcès - Solidaire 82.
Guillaume Mangenot- FSU – Lina De Santi – CGT et Bernard Garcès – Solidaire 82. Photo DDM, Hélène Spring.

L’intersyndicale CGT-FO FSU et Solidaires de Tarn-et-Garonne a organisé une journée d’études sur l’histoire des 75 ans de la Sécurité Sociale. En 1945, au lendemain de la guerre, le Gouvernement provisoire de la République Française a voté les ordonnances promulguant les champs d’application de la Sécurité sociale. Le principal initiateur de ce progrès social se nommait Ambroise Croizat, alors ministre du travail. Il disait déjà ce que les syndicalistes rappellent aujourd’hui : « Ne parlez pas d’acquis sociaux, parlez de conquis sociaux, parce que le patronat ne désarme jamais ». Pour Lina De Santi de la CGT : « La sécurité sociale a été mise en place par le comité national de la résistance pour protéger les travailleurs et leurs familles des aléas de la vie. Le principe étant chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de détricoter le système. Ils rendent les usagers responsables du ‘trou’ de la sécu alors que si les cotisations URSSAF patronales étaient recouvertes en totalité, il n’y aurait plus de trou. L’objectif de cette journée est l’édition d’une plaquette commune rassemblant les revendications de base ».

Pour Guillaume Mangenot de la FSU : « La Sécurité sociale a été attaquée au lendemain de sa création, nous élaborons un discours commun pour la défendre. Le choix sémantique du gouvernement et du patronat n’est pas anodin. Ils parlent de déficit, nous dénonçons un sous-financement, une casse de la protection sociale et nous engageons une reconquête pour imposer une nouvelle révolution sociale, pour rétablir les valeurs de solidarité, de partage, d’entraide, d’équilibre entre le patronat et le salariat. Le grand patronat a volé la sécurité sociale, les victimes demandent réparation ».

Pour Bernard Garcès de Solidaire 82 : « Nous sommes en plein dans l’actualité avec la création de la 5e branche dépendance et autonomie du projet de loi de finances de la Sécurité sociale présenté mercredi. Nous voulons rendre la gestion de la sécurité sociale aux salariés. J’ai ma carte d’électeur et je n’ai pas voté à la CPAM depuis 1983, les salariés ont perdu la main ».

Les communistes contre les Fachos

Ce samedi , de nombreuses affiches à caractère discriminatoire, xénophobe et fascisant sont apparues sur les murs de Castelsarrasin provoquant l’émoi des démocrates et progressistes. Sitôt l’alerte donnée, les communistes de Castel/Moissac/pays de Serres se sont organisés et plusieurs véhicules ont sillonné la ville de Castelsarrasin et celle de Moissac , mais aussi les enivrons pour réparer cet outrage à la loi.

Car depuis la loi Gayssot, les affiches et expressions racistes, xénophobes et incitatrices à la haine raciale sont prohibées. A n’en pas douter, les tenants nationalistes semblent ne pas connaitre la loi, ou du moins l’ignore sciemment…

Ayant pris des photos et enregistré des témoignages pour ester en justice au besoin, nous avons pris le parti de recouvrir ces affiches!

Rien ne nous arrêtera pour combattre dans les faits, pied à pied les idées fascistes sur nos murs comme dans les consciences.

 

 


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Panthéon : aux grandes femmes, la patrie un jour reconnaissante ?

Les combats féministes et anticolonialistes de l'avocate Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet dernier, devraient avoir droit aux honneurs de la République. © Berzane Nasser/Abaca

Les combats féministes et anticolonialistes de l’avocate Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet dernier, devraient avoir droit aux honneurs de la République. © Berzane Nasser/Abaca

Féministes et signataires d’une pétition réclament l’entrée de Gisèle Halimi au Panthéon, sur fond de lutte contre l’invisibilisation des femmes.

Il y a quarante-huit ans, la pénaliste Gisèle Halimi défendait devant le tribunal de Bobigny Marie-Claire Chevalier, violée à 16 ans et dénoncée à la police par son agresseur pour s’être fait avorter. S’ouvrait un procès historique, entraînant un débat national et le changement de la loi. Pour cette victoire majeure en faveur des droits des femmes, mais aussi pour ses combats contre la guerre d’Algérie, pour la dépénalisation de l’homosexualité et la criminalisation du viol, des collectifs féministes, dont Les effronté-es, Les Grenades et Osez le féminisme !, manifestent ce dimanche en faveur de son entrée au Panthéon, qui exprime l’hommage de la France à ses plus grandes figures, essentiellement masculines…

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Éducation. « L’école publique, c’est un temple qu’on doit défendre » par FCPE

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À la veille des élections des délégués des parents d’élèves, Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE, a répondu en toute liberté à nos questions sur le confinement et l’école à distance, les inégalités, la laïcité, le séparatisme, l’avenir de l’école… Une décapante invitation à investir l’avenir de l’école.

Quelles leçons tirez-vous de l’expérience du confinement, du déconfinement, et de la manière dont leurs conséquences ont été gérées par l’éducation nationale ?

Rodrigo Arenas Le système scolaire n’a pas résisté au choc de la pandémie. La fameuse continuité scolaire a reposé d’abord sur la solidarité entre enseignants, parents, élèves, élus locaux, associations… Et ensuite, sur le fait que chacun a retrouvé sa place. Les parents ont compris qu’enseigner est un métier ; les enseignants ont compris que sans les parents, l’école, c’est compliqué ; et tout le monde s’est retrouvé sur l’idée qu’au final, on est là pour les enfants. Une nouvelle centralité de l’élève a commencé à prendre corps. À la FCPE, nous espérions que cette expérience aurait pu permettre de faire un bilan, de se réinventer… Mais cette possibilité a été empêchée par le gouvernement.

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« Ces chiffres-là, on ne les retrouve qu’en Inde » : en Ile-de-France, l’inquiétant taux d’infection au Covid des personnes en grande précarité

NDLR de MAC: le Covid, une infection très capitaliste qui surfe sur la misère!
Dans les camps de migrants (ici à Aubervilliers, en juillet dernier), impossible de se protéger du Covid, quand on vit les uns sur les autres, dans des conditions d’hygiène déplorables. Mathieu Drean

Dans les camps de migrants (ici à Aubervilliers, en juillet dernier), impossible de se protéger du Covid, quand on vit les uns sur les autres, dans des conditions d’hygiène déplorables. Mathieu Drean

Menée par Médecins sans frontières, l’enquête épidémiologique « Précarité et séroprévalence du Covid-19 en Île-de-France » révèle des contaminations massives, surtout dans les foyers et les centres d’hébergement.

Le long du canal, sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), des dizaines de tentes Quechua se sont érigées depuis le mois d’août. De la musique lancinante s’échappe de l’une d’elles, faisant écho au bruit incessant des voitures. Entre la ligne 13 et les escaliers qui mènent au Stade de France, des hommes discutent, jouent aux cartes, chahutent, regardent en fumant les passants qui s’engouffrent dans la bouche de métro. Ils sont 300 ou 400, afghans. Des hommes, essentiellement, qui se sont installés ici depuis l’évacuation d’un camp à Aubervilliers. Continuer la lecture de « Ces chiffres-là, on ne les retrouve qu’en Inde » : en Ile-de-France, l’inquiétant taux d’infection au Covid des personnes en grande précarité

Enfin un musée pour Robespierre, le plus célèbre des Arrageois

Maximilien Robespierre (1758-1794). © Rue des Archives/Bridgeman Images

Maximilien Robespierre (1758-1794). © Rue des Archives/Bridgeman Images

Figure emblématique de la Révolution française, l’Incorruptible aura son musée à Arras, sa ville natale. La décision a été enfin prise, en réponse à une demande ancienne.

D’ici 2026, Maximilien Robespierre (1758-1794) aura son musée dans la maison où il vécut de 1787 à avril 1789 et son départ pour les états généraux, à Versailles. Frédéric Leturque, le maire de centre droit, l’a confirmé. Lorsqu’en 2016, l’association les Amis de Robespierre pour le bicentenaire de la Révolution française (ARBR) lui exposait, pétition de 7 000 signatures à l’appui, une revendication trentenaire, la municipalité a sans doute compris tout l’intérêt économique et touristique qu’elle pouvait tirer de l’exploitation de son image. Même si l’action de l’avocat arrageois au sein du comité de salut public continue de susciter l’ire de ses contempteurs, qui le présentent comme un tyran sanguinaire, en dépit des travaux « de nombreux historiens actuels de la Révolution qui démontent, depuis une dizaine d’années, ces préjugés », commente Alcide Carton, le président de l’ARBR.

Ni sacralisation ni dénigrement

En fait, « il s’agira moins d’un musée que d’un centre d’interprétation. Pas question de sacraliser Robespierre, ni de le dénigrer, nous sommes plutôt dans une logique d’explication de son rôle pendant la Révolution, en faisant la part belle aux outils numériques. Il s’agit de repositionner Robespierre dans sa ville natale », insiste Laurent Wiart, conservateur en charge du patrimoine à Arras. Son contenu sera défini par un comité scientifique notamment composé de Guillaume Mazeau et Hervé Leuwers. « La controverse n’est pas leur propos. Ces historiens font de l’histoire », se réjouit Alcide Carton, pour qui les combats (laïcité, liberté d’opinion, égalité sociale, droits à l’éducation et de vivre dignement, etc.) de Robespierre « restent d’actualité ». En février prochain, le conseil municipal devrait se prononcer sur la création de cet espace muséographique, dans le cadre du plan pluriannuel d’investissement. Son coût, supporté à hauteur d’un tiers par la ville, est estimé à 800 000 euros. Des lettres signées de l’Incorruptible, un acte de baptême, une assiette à sa gloire pourraient alimenter cet espace à vocation pédagogique.


Retrouvez tous nos articles sur Maximilien Robespierre.

Bienvenue dans la Maison de Robespierre

Rendez-vous 2, rue de la Douizieme, 62000 Arras.

Le lieu est ouvert au public les vendredis, samedis, dimanches et jours, fériés, de 15 heures à 18 heures.

Toutes les infos ici.

 


 

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Attaques fachos contre MAC: nous rompons le silence!

Il n’est plus possible de se taire devant la montée violente d’une droite extrémiste qui s’affiche désormais avec le RN , voire pire avec les anciens de l’ex œuvre française, aujourd’hui appelé Parti Nationaliste Français et leur avatar local Languedocnatinaliste..

Il n’est plus possible de taire les attaques menées contre Moissac Au Cœur et son animateur depuis juin dernier et l’élection de M. Lopez à la mairie de Moissac par les affidés de « la révolution nationale » qui se croient autorisés à faire du révisionnisme pétainiste sur les murs de nos villes en toute impunité alors que cela est puni par la loi Gayssot, entre autres (1).

Ils appellent aussi au meurtre en recommandant « la peine de mort », cela est insupportable et MAC n’aura de cesse de le dénoncer!

Depuis MAC est devenu une cible comme on peut en juger sur les menaces à peine voilées reçues par mél ( la totalité des écrits est à la disposition de la justice le cas échéants avec dates et références):

« Mac Max. Tu t’autorises à me citer et mettre mon adresse sur ton site. Peux tu  Me donner la tienne. ? Si tu as des couilles. ? …,,, tu n’auras pas affaire à un ingrat. !!! « » » » » » le landernau fasciste local « » » » » ».Abruti. Lopez a raison. Sur toi. Abruti. »

Il y eu les méls puis les coups de téléphone à 2h00 du matin au cœur de l’été avec la même rhétorique malsaine qui caractérise cette prose nauséabonde. Autant dire de suite que cela ne fut pas des moments agréables et que nous nous sommes bien gardés de répondre laissant le soin aux services de l’état de prendre en compte ces menaces. Bien-sûr, l’auteur des faits ne se cache pas car sans doute il pense pouvoir agir et médire en toutes impunités.

Mais le plus inquiétant sont les références appuyées à l’actuel maire de Moissac:

« Vous me citez sur votre site. Adossé à des photos d’Hitler. Franco. Etc. Moi. Petit tarn et garonnais. Ma famille Ami de Bousquet. Et résistante. Comme Lopez. Son grand père meurt dans un camps de concentration…. toi. Ton. Grand père est mort ou. ??? Je t’ai appelé. Au tel tu es penaud. Tu as mon adresse. Je te donne mon tel. 000000000 Tu Es violent. Tu m ´agresses sur ton site. Tu donnes mon adresse. Donnes moi la tienne. Si tu As des couilles. Cordialement. Ton ami pierre »

Ces références, venant d’une personne longtemps affiliée à L’œuvre française groupuscule fasciste dont le leader historique Pierre Sidos est décédé il y a quelques semaines, montrent la porosité entre le RN local et ces individus révisionnistes, conspirationnistes et négationnistes, adorateurs du Maréchal Pétain. En chef de file local, M. Verdier battu plusieurs fois dans des élections législatives et locales (sénatoriales de 2014: 2 voix) s’érige en défenseur de la cause d’extrême droite en utilisant des adresses mél russes telle que [@mail.ru], ou empruntée à des groupes fascistes comme [lecerclesgensdepeu@] et tente l’intimidation et l’insulte:

« Rédacteur en chef. ??? En fait. Tu es un corbeau. Tu dénonces. .., de façon anonyme. Sur la vie privée des gens. Alors. Tu donnes mon adresse. Comme un justicier de merde … viens. Sois courageux. Comme dirait le maire de moissac. L’abruti. Publie mon commentaire l’abruti. »

Mais tout cela est bien connu dans le Landerneau politique local car il fut un temps, une quinzaine d’années en arrière, derrière un site pour une compagnie d’assurance basée à Valence d’Agen, la même personne publiait une version en ligne du journal interdit « Le Pilori » dont le fond et la forme n’était autre que le déversement d’une idéologie aux relents fascistes assumés.

A l’heure du rapprochement des droites initié par Mme Barèges (LR) et M. Ménard (Ext. Droite), la nouvelle émergence de ces gens qui empruntent les postures les plus viles de notre histoire pour exister n’est pas anodin et nous devons, en démocrates responsables répondre à ces nouvelles menaces en haussant le ton, en exigeant de la loi qu’elle s’applique, en reprenant le chemin des convictions et de la pédagogie pour ne pas laisser nos concitoyens-nes tomber dans le piège de la peur de l’autre, de l’exclusion. Ensemble soyons attentifs, car derrière cette idéologie ce sont encore les puissants de ce monde qui en profitent, qui asservissent les peuples par la peur et la puissance de l’argent.

L’extrême droite n’a jamais remis en cause le système capitaliste, bien au contraire…

MAC aux côtés du CODEX 82 lance un appel à toutes les forces progressistes, les citoyens-nes pour un rassemblement, pour ne pas laisser la démocratie sombrer, être confisquer par cette extrême droite qui gagne du terrain sur le terreau de la misère sociale, des injustices et des mauvais coups portés par le monde de l’argent et du capital. Il en va  de notre responsabilité collective de ne pas laisser le terrain aux idées rétrogrades et funestes qui hier ont menées à la guerre, aux exactions et qui ne demandent qu’à ressurgir.

N’en déplaisent à nos détracteurs, nous nous engageons fermement dans la lutte sans concessions contre l’extrême droite, ses alliés…

A Moissac, nul doute que le vernis finira par craquer faisant apparaitre la vraie nature idéologique de l’équipe municipale actuelle, et déjà par petites touches, des signes avant-coureurs apparaissent… mais nous y reviendrons.

Enfin, pour terminer en apothéose, voici le dernier mél reçu en septembre et dont nous vous laissons admirer la délicatesse, l’orthographe autant que la richesse du vocabulaire utilisés:

« L’ex œuvre française te pisse à la raie. Le maire de moissac n’en fait pas parti. Tu racontes que des conneries.Ton observatoire tu te le mets dans le cul. Ton parti le pc. S’est allié à Hitler. Pas nous. Nos grands parents étaient des résistants. Tu dénonces toutes la journée les violences policières. Les Facebook racistes des gendarmes. Et après. Tu vas chez eux porter plainte dès que tu prends la chiasse. La les gendarmes sont gentils. Je te pisse au cul. Vas chez les méchants bleues racistes porter ta chiasse. »

A nos amis lectrices et lecteurs, plus que jamais MAC a besoin de votre concours, de votre soutien dans cette bataille qui s’engage et  c’est avec vous que nous continuerons de construire les arguments pour combattre le RN/FN et consorts.

Merci de nous être fidèle!

Maximilien Reynès-Dupleix, animateur depuis 2008 de MAC

 


(1)Le délit de contestation de crime contre l’humanité a été créé par la loi dite « Gayssot », loi n° 90-615 du 13 juillet 1990 tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe qui complète la loi sur la presse du 29 juillet 1881 par l’ajout d’un article 24 bis. L’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 a pour objet de permettre la répression de ceux qui auront « contesté […] l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du Tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 […] ». La loi trouve son origine immédiate dans la profanation du cimetière juif de Carpentras dans la nuit du 8 au 9 mai 1990 mais elle a aussi une origine plus lointaine dans la montée du négationnisme en France. Sur les paradoxes de la loi dite « Gayssot », voir également nos observations critiques avec J.-P. Marguénaud, « Le droit à la liberté d’expression des universitaires », D. 2010, p. 2921 ; cf. aussi nos propres observations et les critiques des juristes sur les lois mémorielles en général in « Les séquelles de la Deuxième Guerre mondiale dans les balances de la Justice », note n° 56, site http://fondation.unilim.fr/chaire-gcac/, également site http://lagbd.org

 


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Sécession  des plus riches : ces séparatismes que Macron passe sous silence

Le Paris des riches @Thomas Coex / AFP

Le Paris des riches @Thomas Coex / AFP

Le président de la République doit présenter sa stratégie de lutte contre « les séparatismes » ce vendredi. Le « s » n’inclut pas les plus fortunés, qui font pourtant de plus en plus sécession, encouragés par la politique du gouvernement. Séparatisme fiscal, spacial, avec les mécanismes de solidarité… Passage en revue de ces séparatismes passés sous silence.

Déprogrammé à la dernière minute la semaine dernière, c’est finalement ce vendredi 2 octobre aux Mureaux (Yvelines) que le président enfourchera son nouveau cheval de bataille : la lutte contre « les séparatismes ». Le thème n’est pas tout neuf, déjà à l’hiver dernier, bousculé par une mobilisation historique contre sa réforme des retraites, Emmanuel Macron avait voulu en faire une priorité.

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Féminité sans abri : des kits qui redonnent une dignité aux femmes démunies

Marion Léon, responsable de Féminité sans abri dans le Tarn-et-Garonne, présente les kits de l’initiative.
Marion Léon, responsable de Féminité sans abri dans le Tarn-et-Garonne, présente les kits de l’initiative. Photo DDM, E.D.

Redonner dignité et humanité aux femmes les plus démunies, c’est l’objectif de l’association Féminité sans abri. Depuis début 2018, Marion Léon, professeure de physique chimie dans le secondaire, à Montauban, gère avec enthousiasme l’antenne tarn-et-garonnaise. « Je me suis lancée car il n’y avait pas d’associations qui collectent spécifiquement des produits d’hygiène dans le secteur », raconte la trentenaire. Pour aider les femmes précaires à retrouver une estime d’elles-mêmes, l’association collecte et distribue des échantillons et produits grand format. À Montauban, les instituts de beauté Mains’Gnifik, L’Institut et Ismélie Beauté récupèrent les dons. Avec, Marion Léon compose des trousses d’hygiène. Des kits destinés en majorité aux femmes mais qui sont aussi adaptés aux hommes, enfants et bébés.

« Une vraie parenthèse dans la rue »

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Castelsarrasin : « Au niveau local, on n’a pas besoin d’une gravière de plus » (ADNE 82) in DDM

Après l’enquête publique qui vient de s’achever, le conseil municipal a donné son feu vert à l’unanimité pour lancer le projet d’une nouvelle gravière dans la Garonne, à Castelsarrasin.
Après l’enquête publique qui vient de s’achever, le conseil municipal a donné son feu vert à l’unanimité pour lancer le projet d’une nouvelle gravière dans la Garonne, à Castelsarrasin. Photo DDM, illustration 

Voté à l’unanimité lors du conseil municipal de Castelsarrasin ce lundi, le projet de gravière en bord de Garonne du côté du quartier de Bénis n’est pas passé inaperçu de l’Association de défense de la nature et de l’environnement de Tarn-et-Garonne (ADNE 82). »Cette gravière sera située en zone rouge inondation ce qui peut poser problème si crue centennale ou millénaire, ce qui n’est pas exclu vu les dérèglements climatiques », explique G. Tardin.

Lundi pour le conseil municipal de rentrée (notre édition du 30 septembre dernier), la délibération entérinant le projet d’une nouvelle gravière portée par la société générale de dragage et de concassage (SGDC) aux lieux-dits « Rivière basse », « Larengade » et « Ilots » sur la rive droite de la Garonne, est passée comme une lettre à la Poste. Les élus du conseil municipal ont, en effet, adopté à l’unanimité ce projet d’extraction d’un volume total de 940 000 m3 sur une superficie de 22,5 ha.

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